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Et soudain, le ciel s'assombrit
S
24 mars 2022 23:02
C'est l'histoire d'un couple de notre communauté comme il en existe des milliers.

Ils se sont rencontrés dans la fleur de l'âge, lui avait 23 ans, elle 21. Ils ont batifolé comme le font les jeunes tout juste sortis de l'adolescence, avec la légèreté qui sied à la jeunesse et la passion des cœurs vierges qu'irrigue le premier sentiment amoureux, celui que l'on n'oublie pas.

Ils se sont mariés très rapidement, pas par peur de tomber dans le péché dans lequel ils se vautraient déjà, non. Par simple volonté commune de fonder une famille.

Lui est un jeune homme franchement beau, ses cheveux gominés et son collier de barbe achevaient de lui donner une allure de boxeur. Il avait une mine de mauvais garçon qui dissimulait mal un cœur généreux et une âme pleine de bonté. Un sourire constamment dessiné sur le visage trahissait sa nature profonde.

Il vivait d'expedients, sans emploi fixe. Il n'était pas flambeur (il n'avait rien à flamber) mais il arrivait souvent que l'argent lui brûle les doigts.
Son niveau d'éducation lui interdisait de rêver à une quelconque ascension sociale fulgurante mais les âmes simples se contentent de peu. En tout état de cause, l'argent n'était pas un frein à son épanouissement.

Elle est une très jolie fille. Sa beauté est un alliage réussi de charmes maghrébins et d'élégance occidentale, fruit de l'union entre une mère italienne et un père marocain. Le tout rehaussé de discrètes manières patriciennes et d'une grâce légère qui lui conferait une élégance qui ne laissait personne, homme ou femme, indifférent.

Très vite, le premier enfant vint au monde. Une fille prénommée Maysoun, aussi belle que sa mère, vint combler de bonheur ce couple qui filait le parfait amour.

Nous sommes au printemps 2011, le ciel est bleu couleur azur, les abeilles zonzonnent, les oiseaux zinzinulent. Le vent de l'insouciance soufflait, faisant voltiger les fleurs d'asphodèle tandis qu'un doux parfum aux tonalités humiques embaumait l'atmosphère.

Les cœurs battent la chamade - certes moins que par le passé - mais la passion s'est muée en un attachement solide. Une symbiose que remarquait leur entourage, suscitant tantôt l'admiration, tantôt la jalousie mais rarement l'indifférence.
p
24 mars 2022 23:15
Ils se sont mariés très rapidement, pas par peur de tomber dans le péché dans lequel ils se vautraient déjà, non. Par simple volonté commune de fonder une famille.

Ton histoire démarrait bien comme un beau roman d’antan puis d’un coup y’a eu cette césure de bondieuseries qui n’a aucun sens qui est venu pourrir le texte

Exemple :

Midi n’avait pas tonné que les deux amants s’étaient déjà retrouvés au pied du fort où ils s’étaient rencontrés quelque jours auparavant

Mais ils demanderent au prêtre avait béni leur union pour qu’ils s’unissent dans la paix du christ

Tu vois ce que je veux dire ?

L’art ne doit pas connaître ce genre de considération quand tu écris fais le pour la beauté de la langue tu n’es pas entrain d’écrire un Hadith
S
24 mars 2022 23:36
Je suis un musulman, sans doutes lu par des personnes majoritairement musulmanes et j'ecris sur 2 personnes musulmanes. Et ce genre de considérations peut avoir son importance dans l'histoire (spoil : ça en aura).
Citation
perdrixdeschamps a écrit:
Ils se sont mariés très rapidement, pas par peur de tomber dans le péché dans lequel ils se vautraient déjà, non. Par simple volonté commune de fonder une famille.

Ton histoire démarrait bien comme un beau roman d’antan puis d’un coup y’a eu cette césure de bondieuseries qui n’a aucun sens qui est venu pourrir le texte

Exemple :

Midi n’avait pas tonné que les deux amants s’étaient déjà retrouvés au pied du fort où ils s’étaient rencontrés quelque jours auparavant

Mais ils demanderent au prêtre avait béni leur union pour qu’ils s’unissent dans la paix du christ

Tu vois ce que je veux dire ?

L’art ne doit pas connaître ce genre de considération quand tu écris fais le pour la beauté de la langue tu n’es pas entrain d’écrire un Hadith
S
25 mars 2022 00:45
Nous voilà projetés à l'automne 2011.
Entre temps, deux enfants sont venus agrandir la famille. Un troisième mourut un mois après sa naissance.
La famille en fut profondément bouleversée, en particulier le père qui devait affronter cette même année la perte de ses deux parents.

L'affliction et le chagrin qui le rongeaient ne le quittèrent plus. Il fit alors ce que font les hommes lorsque le désespoir les afflige et qu'ils ne trouvent plus de salut sur terre. Il se tourna vers le ciel, devint plus sérieux dans sa pratique religieuse et s'engagea dans un cheminement spirituel mais sans excès.

Le temps, éternel panseur des cœurs meurtris fit son œuvre.
La mère fut paradoxalement moins bouleversée par ces épreuves. Peut être parce qu'il s'agissait d'une grossesse non désirée. Peut être aussi parce que le chagrin du père était tel qu'il eut été difficile de lui comparer celui de la mère.

Étaient-ils toujours amoureux? Lui l'était très certainement. Il témoignait régulièrement de son amour par des présents à sa femme, malgré ses moyens limités. Il s'occupait de ses enfants comme nul autre père ne le faisait : il les faisait manger, les douchait, les sortait, les aidait dans leurs devoirs. De temps en temps, il dechageait son épouse d'autres tâches afin qu'elle puisse s'accorder quelques sorties avec ses amies.
C'était un père entièrement dévoué au bien être de sa famille et qui vouait un amour intensément profond à ses enfants.

Quant à elle, ses quatre grossesses avaient quelque peu entamé son moral et son caractère. La routine du quotidien, qui avait installé sa tente dans la demeure familiale lui pesait de plus en plus.
Physiquement, elle n'avait pas renoncé. Elle n'avait certes plus sa silhouette gracile de ses premiers âges mais elle soutenait aisément la comparaison avec des filles bien plus jeunes qu'elle. Elle avait conservé une certaine capacité de séduction, sans avoir recours aux artifices dont ils est d'usage de se servir pour ralentir l'inéxorable œuvre du temps.

Elle occupait désormais un emploi à temps partiel dans une association dévouée à l'insertion des jeunes en difficultés. Cette activité fut la bienvenue pour échapper à la monotonie du quotidien.

Depuis quelques mois, l'epoux avait noté un changement d'attitude de la part de son épouse. Elle semblait plus distante, moins impliquée dans la vie familiale. Elle se montrait moins intéressée par les sorties en famille. Et le lit conjugal qui avait vu tant de fois l'expression de leur amour ne servait plus qu'à dormir.
Au début cela n'inquièta pas le père de famille. 10 ans de mariage, ce n'est pas rien et une grande famille à gérer, pour une mère, c'est un sacerdoce.

Mais de jour en jour, ces changements se firent plus apparents. Elle qui se couchait d'ordinaire plus tôt que son mari veillait jusqu'à très tard dans le salon, seule. Il l'a surprit à plusieurs reprises pianotant frénétiquement sur le clavier de son smartphone, à des heures où il est d'usage de dormir.

Une discussion , paisible mais néanmoins franche, s'imposait.
'
25 mars 2022 05:51
Bof hein. Y’en a marre des histoires de tromperie.
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️ Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
M
25 mars 2022 08:11
La suite?
S
25 mars 2022 13:23
La femme, qui dévoilait là une facette insoupçonnée de ses talent, s'offusqua que de tels soupçons puissent peser sur elle. Elle se lança dans une dénégation outrée, se sentit insultée que pareille doute ait pu émerger dans l'esprit de son bon et tendre époux.

Elle confessa cependant une certaine distance, le strict minimum qu'il était impossible de nier mais arguant qu'il était naturel qu'une femme ait des périodes de détachement.

Le mari en fut rassuré. Entièrement ? Pas tout à fait. Le poison du doute ne disparut pas sur le champ. Mais il se résigna, ou se rassura peut-être, en se disant à lui-même que ses soupçons reposaient sur peu d’éléments.

Le couple ne se disputait jamais. Le caractère facile de l’époux n’était pas étranger à cette bonne entente.
De mémoire d’entourage, nul n’à jamais entendu parler d’une quelconque grosse dispute au sein du foyer. D’autant que le mari se confiait assez facilement sur sa vie privée auprès de ses amis.

Les jours passèrent et le comportement de la femme, bien loin de changer dans le bon sens, se fit encore plus distant.
La voilà désormais qui rentre plus tard de son travail. Son mi temps semble s’être mué en un temps un peu plus complet.

Chose nouvelle, il lui arrivait maintenant de s’endormir seule sur le canapé du salon. Elle était moins présente pour les enfants. Et surtout, elle veillait scrupuleusement à ne jamais laisser traîner son téléphone portable, qu’elle conservait très près d’elle, même lorsqu’elle dormait.

L’époux, qui n’était pas du genre à épier les faits et geste de sa femme, ignorait le code d’accès du téléphone. Mais l’un des enfants le connaissait. A contre cœur et révulsé à l’idée d’en passer par là, il se résigna finalement à demander à sa fille le code de déverrouillage.

Un soir alors qu’elle dormait profondément, il s’approcha sur la pointe des pieds, se saisit du téléphone et composa de sa main tremblante le code qui allait bouleverser sa vie.
Il dut s’y reprendre à deux fois tant la peur d’être surpris par sa femme le terrorisait. Mais pour intense que fut cette peur, elle n’était rien en comparaison de la panique qui le submergeait à l’idée de découvrir ce que son esprit n’était pas préparé à voir. Son crane rasé de près luisant de sueur.

Que découvrit-il ? Des SMS. Des échanges provenant d’un contact « féminin » prenomé Sarah, une tentative maladroite de sa femme de dissimuler son vil commerce. Il n’eut le temps de lire que quelques messages. Ces messages n’avaient rien de sexuel. Pas d’échange de photos intimes non plus. Tout juste renseignaient-ils sur la proximité très amicale, qui la liait à son contact.

Il y avait peut-être d’autres messages plus explicites mais le temps manquait pour explorer la très longue liste d’échanges visiblement réguliers. Dans la longue successions de lettres qui défilait sous ses yeux, il remarqua la présence d’un emoji en forme de cœur. Il fut saisi de nausées.

Il copia le numéro de téléphone dans son propre smartphone, remit celui de sa femme a l’endroit précis où il l’avait trouvé et s’en retourna dans sa chambre. La nuit fut évidemment très agitée et il ne ferma les yeux, qu’un bref moment, lorsque les premières lueurs du jour commencèrent à percer les jalousies mal fermées.

Puisqu’il n’avait pu obtenir de sa femme que des dénégations et des circonlocutions, il allait contacter le fameux numéro.
Sur son lieu de travail, l’esprit embrumé par une nuit blanche, il composa le numéro et fit en sorte de tomber sur la messagerie. Le message d’accueil lui permit d’obtenir un prénom.

Un prénom qui ne lui était pas inconnu, puisqu’il s’agissait de celui d’un collègue de travail de sa femme. Il l'avait déjà croisé, il ne se souvint pas vraiment dans quelles circonstances mais il n’avait pas de doute, c’était bien lui.
M
26 mars 2022 08:20
? franchement les smartphones ont foutu le bazarder dans plusieurs vie...
Quand j'ai exposé mes doutes à mon ex qui ne quittais jamais son tel et qui linclinait quand je m'asseyais à côté de lui, il s'est enfermé dans la salle de bain avec son tel ?
S
26 mars 2022 10:17
Les téléphones ont clairement été une calamité surtout dans la communauté maghrébine puisqu'ils ont ouvert le champ des possibilités.

Mais bon le vice trouve toujours son chemin, même sans téléphone.
Citation
MamsSolo a écrit:
? franchement les smartphones ont foutu le bazarder dans plusieurs vie...
Quand j'ai exposé mes doutes à mon ex qui ne quittais jamais son tel et qui linclinait quand je m'asseyais à côté de lui, il s'est enfermé dans la salle de bain avec son tel ?
26 mars 2022 13:47
Punaise, pourquoi t'as refilé les petites techniques ?!! On va se faire griller plus vite maintenant. ?
Les gars vaudra innover ou rester tkl.

Plus sérieusement. Je confirme que le tel est, selon moi, la fitna du siècle, une fitna 2.0 qui rentre dans les foyers.

La tentation quotidienne à portée de main qui fait prendre tout son sens au hadith suivant:

"Viendra une époque durant laquelle celui qui tiendra véritablement à sa religion (par sa langue, son coeur et ses actes) sera semblable à une personne tenant une braise de feu dans sa main."  (At-thirmidhî)


Citation
MamsSolo a écrit:
? franchement les smartphones ont foutu le bazarder dans plusieurs vie...
Quand j'ai exposé mes doutes à mon ex qui ne quittais jamais son tel et qui linclinait quand je m'asseyais à côté de lui, il s'est enfermé dans la salle de bain avec son tel ?
S
26 mars 2022 14:31
Le seul avantage c'est qu'on a là un très bon outil pour s faire chopper.

Si ton homme/femme est "en ligne" à 2h du matin alors qu'elle "dort" dans le canapé, elle est pas en train de réviser son Hizb ou de faire du zhikr.

Le nombre de couples brisés par Internet est phénoménal.
Je souhaiterais retourner au mode de vie de mes ancêtres.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/03/22 14:42 par SethG.
M
26 mars 2022 18:44
J'avais jamais fait le lien avec le smartphones... pas mal ...

Ewa que dieu nous guide sur le meilleur des sentiers.
Citation
singe éduqué a écrit:
Punaise, pourquoi t'as refilé les petites techniques ?!! On va se faire griller plus vite maintenant. ?
Les gars vaudra innover ou rester tkl.

Plus sérieusement. Je confirme que le tel est, selon moi, la fitna du siècle, une fitna 2.0 qui rentre dans les foyers.

La tentation quotidienne à portée de main qui fait prendre tout son sens au hadith suivant:

"Viendra une époque durant laquelle celui qui tiendra véritablement à sa religion (par sa langue, son coeur et ses actes) sera semblable à une personne tenant une braise de feu dans sa main."  (At-thirmidhî)
M
26 mars 2022 18:45
Franchement pareil... desfois j'ai l'impression d'être en décalage avec notre époque... trop de principes perdus..
S
6 avril 2022 11:45
Je ne peux pas terminer ce récit (histoire toujours en cours).
La suite est tellement invraisemblable que je vais me faite griller avec les détails...
Les plaisirs simples sont le refuge des esprits complexes.
 
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