Après une rude et éprouvante partie d'échec jouée à distance contre des concurrents internationaux prestigieux, Maghreb Titrisation (MT) a réussi à obtenir le très convoité mandat d'arrangement de la première titrisation pour le compte de l'une des plus grandes banques tunisiennes, la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT). Cette dernière, conseillée par un organisme financier américain, après une période de sélection qui a duré 2 mois, a choisi MT pour réaliser un programme de titrisation qui prévoit 3 opérations dont la première sera émise en 2006 pour un montant d'environ 50 millions de dollars.
De source proche du dossier, l'offre de MT a séduit par son innovation, car elle intègre un «volet sous-traitance» qui permettra à la BIAT et à sa future société de gestion d'externaliser le «back office» auprès de MT.
Il s'agit là d'une première dans le monde de la titrisation où une société marocaine parvient à exporter ses services de gestion à un établissement de gestion local. L'avantage pour la BIAT est qu'elle n'aura pas à investir en applications informatiques et autres moyens humains et techniques.
Elle se contentera tout simplement de créer une société de gestion qui sera en réalité une coquille juridique dont les travaux de contrôle et de traitement des flux, de suivi de recouvrement et de reporting seront effectués par MT, qui a l'avantage de disposer d'une expérience solide et d'une plate-forme développée en interne, adaptée à ce type de configuration. A ce titre, Maghreb Titrisation devient ainsi la première société financière marocaine et maghrébine à sous-traiter le back-office d'un établissement financier étranger.
Parmi les éléments qui ont fait pencher la balance en faveur de MT, il y a lieu de rappeler, notent les analystes, l'expérience de l'établissement marocain auprès des nouveaux cédants ou émetteurs pour la première fois (first time issuers), sachant, expliquait-on, qu'il n'y a pas plus complexe que de mettre en œuvre une première titrisation surtout quand il s'agit de le faire dans des environnements où les systèmes d'information, les procédures et le process des émetteurs ne sont pas au niveau des standards pointus et fort exigeants que nécessite la titrisation.
Par rapport à cet aspect, MT a été bien positionnée car elle a vécu deux expériences récentes avec le CIH et la Banque de l'Habitat en Tunisie.
Contrairement aux arrangeurs classiques qui, en général, se spécialisent dans la structuration financière où les commissions sont plus alléchantes, MT a un champ d'intervention qui couvre tous les domaines de la titrisation. Ce qui lui permet de «proposer un package de service intégré, englobant la gestion des Fonds de titrisation, le développement d'applications informatiques pour la conception, la gestion et le «pricing» des Fonds de titrisation, l'assistance technique cédants et la structuration financière».
A souligner aussi que la BIAT et ses conseillers ont examiné de près le background et les compétences des équipes. Sur ce plan aussi, MT n'a rien à envier à ses concurrents. La société est composée de cadres formés dans les grandes écoles, anglo-saxonnes pour la plupart d'entre eux, et bénéficiant d'expériences pertinentes au Maroc ou à l'étranger dans les marchés financiers.
A leur tête, et depuis la création de MT, Hicham Karzazi, jeune DG de 34 ans de formation américaine -ingénieur en systèmes d'information et MBA finance- dont le parcours et les réalisations notamment par rapport au développement de la titrisation au Maroc et dans le Maghreb ne sont plus à présenter.
Aujourd'hui, l'expérience de MT et le parcours de la titrisation au Maroc sont devenus une source d'inspiration et un modèle pour d'autres pays de l'Afrique et du Moyen- Orient dont les délégations multiplient les visites à la société. En moins de quatre ans d'existence, MT a dépassé 3,5 milliards de dirhams en arrangement et 1,5 milliard de dirhams en gestion. En outre, l'organisme marocain est à sa deuxième opération d'envergure à l'international.
Pour rappel, il a structuré, en 2004, deux opérations d'emprunts classiques qu'il a réalisées discrètement pour des raisons de stratégie marketing (en tant qu'arrangeur et co-arrangeur avec placement privé). La société poursuit la construction de son ouvrage et il n'est pas étonnant de constater que d'autres projets innovants sont dans le pipeline de la société comme «la titrisation de flux de transferts en devises, fonds de garantie pour le transfert du risque de crédit, ainsi que d'autres titrisations locales et internationales».
Par ailleurs, MT a contribué activement aux côtés des pouvoirs publics à l'élaboration d'un projet d'amendement de la loi 10-98 qui est aujourd'hui fin prêt et sur le point d'être mis dans le circuit d'adoption. Ce projet permettra d'élargir le champ d'application de la titrisation à d'autres types d'actifs et émetteurs, de réaliser des opérations de cession synthétique du risque de crédit et assouplira les règles de fonctionnement des FPCT à travers le rechargement et la compartimentation.
anis90m a écrit: ------------------------------------------------------- > Après une rude et éprouvante partie d'échec jouée > à distance contre des concurrents internationaux > prestigieux, Maghreb Titrisation (MT) a réussi à > obtenir le très convoité mandat d'arrangement de > la première titrisation pour le compte de l'une > des plus grandes banques tunisiennes, la Banque > Internationale Arabe de Tunisie (BIAT). Cette > dernière, conseillée par un organisme financier > américain, après une période de sélection qui a > duré 2 mois, a choisi MT pour réaliser un > programme de titrisation qui prévoit 3 opérations > dont la première sera émise en 2006 pour un > montant d'environ 50 millions de dollars. > > De source proche du dossier, l'offre de MT a > séduit par son innovation, car elle intègre un > «volet sous-traitance» qui permettra à la BIAT et > à sa future société de gestion d'externaliser le > «back office» auprès de MT. > > Il s'agit là d'une première dans le monde de la > titrisation où une société marocaine parvient à > exporter ses services de gestion à un > établissement de gestion local. L'avantage pour la > BIAT est qu'elle n'aura pas à investir en > applications informatiques et autres moyens > humains et techniques. > > Elle se contentera tout simplement de créer une > société de gestion qui sera en réalité une > coquille juridique dont les travaux de contrôle et > de traitement des flux, de suivi de recouvrement > et de reporting seront effectués par MT, qui a > l'avantage de disposer d'une expérience solide et > d'une plate-forme développée en interne, adaptée à > ce type de configuration. A ce titre, Maghreb > Titrisation devient ainsi la première société > financière marocaine et maghrébine à sous-traiter > le back-office d'un établissement financier > étranger. > > Parmi les éléments qui ont fait pencher la balance > en faveur de MT, il y a lieu de rappeler, notent > les analystes, l'expérience de l'établissement > marocain auprès des nouveaux cédants ou émetteurs > pour la première fois (first time issuers), > sachant, expliquait-on, qu'il n'y a pas plus > complexe que de mettre en œuvre une première > titrisation surtout quand il s'agit de le faire > dans des environnements où les systèmes > d'information, les procédures et le process des > émetteurs ne sont pas au niveau des standards > pointus et fort exigeants que nécessite la > titrisation. > > Par rapport à cet aspect, MT a été bien > positionnée car elle a vécu deux expériences > récentes avec le CIH et la Banque de l'Habitat en > Tunisie. > > Contrairement aux arrangeurs classiques qui, en > général, se spécialisent dans la structuration > financière où les commissions sont plus > alléchantes, MT a un champ d'intervention qui > couvre tous les domaines de la titrisation. Ce qui > lui permet de «proposer un package de service > intégré, englobant la gestion des Fonds de > titrisation, le développement d'applications > informatiques pour la conception, la gestion et le > «pricing» des Fonds de titrisation, l'assistance > technique cédants et la structuration > financière». > > A souligner aussi que la BIAT et ses conseillers > ont examiné de près le background et les > compétences des équipes. Sur ce plan aussi, MT n'a > rien à envier à ses concurrents. La société est > composée de cadres formés dans les grandes écoles, > anglo-saxonnes pour la plupart d'entre eux, et > bénéficiant d'expériences pertinentes au Maroc ou > à l'étranger dans les marchés financiers. > > A leur tête, et depuis la création de MT, Hicham > Karzazi, jeune DG de 34 ans de formation > américaine -ingénieur en systèmes d'information et > MBA finance- dont le parcours et les réalisations > notamment par rapport au développement de la > titrisation au Maroc et dans le Maghreb ne sont > plus à présenter. > > Aujourd'hui, l'expérience de MT et le parcours de > la titrisation au Maroc sont devenus une source > d'inspiration et un modèle pour d'autres pays de > l'Afrique et du Moyen- Orient dont les délégations > multiplient les visites à la société. > En moins de quatre ans d'existence, MT a dépassé > 3,5 milliards de dirhams en arrangement et 1,5 > milliard de dirhams en gestion. En outre, > l'organisme marocain est à sa deuxième opération > d'envergure à l'international. > > Pour rappel, il a structuré, en 2004, deux > opérations d'emprunts classiques qu'il a réalisées > discrètement pour des raisons de stratégie > marketing (en tant qu'arrangeur et co-arrangeur > avec placement privé). La société poursuit la > construction de son ouvrage et il n'est pas > étonnant de constater que d'autres projets > innovants sont dans le pipeline de la société > comme «la titrisation de flux de transferts en > devises, fonds de garantie pour le transfert du > risque de crédit, ainsi que d'autres titrisations > locales et internationales». > > Par ailleurs, MT a contribué activement aux côtés > des pouvoirs publics à l'élaboration d'un projet > d'amendement de la loi 10-98 qui est aujourd'hui > fin prêt et sur le point d'être mis dans le > circuit d'adoption. Ce projet permettra d'élargir > le champ d'application de la titrisation à > d'autres types d'actifs et émetteurs, de réaliser > des opérations de cession synthétique du risque de > crédit et assouplira les règles de fonctionnement > des FPCT à travers le rechargement et la > compartimentation. >
les MAROCAINS peuvent se distinguer dans tout, on a des exemples par tout dans le monde, AHHHHHH si le Maroc était démocratique, ou avait une base de démocratie !!!
Que veux-tu faire avec Kroude Walmass !! Kolhom Shaffara !!
Qui va profiter de la valeur ajoutée des travaux réalisés par MT en Tunisie ! Qu'ils nous prouvent que BIAT ne va pas payer MT sur un compte Swiss, et devinez à qui appartient ce compte ?
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