Citation
Maliika17 a écrit:
As salam 3likom à tous,
Comme le titre l’indique depuis mon tout jeune âge je me sens nulle. Je suis toujours celle qui doit fournir le plus d’efforts pour arriver à atteindre mes objectifs et je n’ai aucune reconnaissance de mes parents. Depuis très petite j’en souffre énormément.
Je m’explique …
J’ai grandis avec des parents qui malheureusement m’ont sans cesse comparée à ma grande soeur avec qui j’ai une différence d’âge d’un an et quelques mois. Elle est intelligente et réussissait très bien a l’école sans le moindre effort alors que moi on m’a sans cesse répéter que j’ai commencé a parler a l'âge de 6 ans et encore … je souffrais de begayements a tout bout de champ. Pourquoi ? Aucune idée. Comme si j’avais été perturbée dans mon enfance mais je n’ai pas la raison….
En primaire, l’école avait contacté mes parents pour leur dire que j’avais un retard mental et que je devais aller dans une école spécialisée. Mes parents n’ont pas écouter l'école et ma mère m’amenait toutes les semaines chez un logopede.
Mais le fait d’avoir été sans cesse comparé a ma grande soeur, j’ai développer durant mon adolescence le syndrome du vilain petit canard. Dans chaque milieu j’avais du mal a trouver ma place. En plus j’ai developper des angoisses tellement je voulais être parfaite et rendre fier mes parents autant que ma soeur le faisait.
Mes parents (surtout mon pere) n’arrêtaient pas de valoriser ma soeur et l’ont beaucoup mise en avant. Et a l’adolescence sa a empiré. Elle disait vouloir devenir médecin alors vous imaginez que moi qui devait ramer pour obtenir une moyenne satisfaisante je n’avais jamais de reconnaissance pour ces efforts.
Je me souviendrais toujours que mon père allait chercher mes bulletins de notes avec moi et disait que j’étais faible
Meme dans ses conversations avec mes profs j’avais l’impression d’être nulle. Mes efforts étaient pas reconnus alors que je réussissais mais pas avec les notes que lui voulait.
J’ai terminé mes études et suis devenue assistante sociale. Mais là encore il m’a fallu 5 ans pour y arriver alors que le cursus était de trois ans. A cette époque la, ma grande soeur a eu beaucoup de problèmes avec mes parents pour des raisons qui me concernaient pas et a fini par fuguer. A la maison c’était la guerre et j’avais encore plus de mal à me concentrer pour étudier.
Ma mère est tomber en dépression et a la maison j’etais devenue la maman. Je faisais la cuisine le ménage et m’occupais de mes 5 autres frères et soeurs plus jeunes. Encore la j’ai developper le syndrome de la femme au foyer parfaite. Il le fallait. Sinon je me sentais pas exister au yeux de mes parents….
J’ai 33 ans aujourd’hui. Je suis mariée, j’ai deux enfants et je souffre de cette enfance passée ainsi. Je ne sais pas comment expliquer mais j’ai developper le syndrome de la fille parfaite. Je suis devenue une perfectionniste dans l’ame. Je dois tout réussir sinon je me bouffe.
Je m’explique…
Mon emploi ( assistante sociale) me demande beaucoup de patience et d’ecoute. Je dois c’est pas en option, je dois etre irréprochable ( je me sens toujours obliger de travailler double comparé a mes collègues) qui l’ont bien évidemment remarqué.
A la maison, je cherche toujours la reconnaissance de mon mari dans tout ( menage, la cuisine, mon aspect physique)
Bref je dois être parfaite dans tout
Et dernièrement, ce qui me ronge, c’est qu’avec mes deux enfants en bas âges j’ai décider de passer mon permis. Comment dire ?
Déjà je suis petite de taille, je suis devant le volant pour me rassurer et me sentir en confiance pour conduire.
J’ai toujours eu peur de la vitesse et des accidents de voiture.
J’en suis a 20h en auto ecole et sa fait un an que je conduis avec un permis provisoire.
Comment vous dire meme la j’ai des critiques de mon père. Que je suis une grosse peureuse et que je suis une angoissée. Il a raison mais l’entendre comme sa par les personnes dont vous avez toujours cherché la reconnaissance sa fait mal et sa vous fait douter de vous meme. Sa me ronge de l’intérieur
A chaque fois que je pense conduire mieux et ai l’envie d’aller passer mon permis définitif j’ai la voix de mon père et je le passe pas
Mes amies me disent toujours que je suis une guerrière dans l’âme et que je dois au contraire etre fiere de ce que je suis et que je dois rien envier a personne. Et qu’au contraire, je suis un modèle de réussite.
Je vois mes parents tout les week-ends. Et c’est a chaque fois la meme histoire. Je reviens de chez eux dépiter a chaque fois.
Je sais pas comment sortir de ce cercle vicieux.
Je suis fatiguée de vouloir et de tout faire pour être parfaite. J’ai toujours cherché la reconnaissance de mon père. Jamais il m’a dit être fier de moi. Jamais dis je t’aime. Jamais pris dans ses bras. Rien
Je répète le meme schéma mtn avec mon mari qui lui aussi n’exprime pas beaucoup ses sentiments. Je cherche toujours son amour et sa satisfaction vis a vis de moi et fatalement je suis perdue et fatiguée aujourd’hui
Citation
Maliika17 a écrit:
Wa 3likom salam,
Merci pour ta réponse.
Je suis maman de deux enfants : une fille de 2 mois et un garçon de 3 ans et demi. J’ai souffert de fausses couches a répétition avant de les avoir. Je suis très attachée a mes enfants. Et au contraire, je ferais tout pour etre la meilleure des mamans. Je veux etre une maman qui les aides dans tout insha Allah et en aucun cas les comparer comme je l’ai vécu
Pour ce qui est de ma grande soeur, on se voit les week-ends quand je vais rendre visite à mes parents. On discute comme des adultes je dirais. Nos rapports sont toujours respectueux. Elle a aussi eu des enfants. De mon coté je ne la vois pas du tout comme une rivale ou un modèle que je dois suivre comme je l’ai ressenti dans mon enfance.
Ma maman souffre de dépression depuis plus de 10 ans. Elle fait des aller et retour en hôpital psychiatrique. Difficile de lui parler de sa.
Quand a mon père, il a presque 70 ans. Il a des idées très stoppées. Difficile d’avoir une conversation avec lui. A chaque fois que j’essaie je me sens redevenir la petite fille qui bégaye et qui a peur de le décevoir.
Je me sens nulle
Citation
Maliika17 a écrit:
As salam 3likom à tous,
Comme le titre l’indique depuis mon tout jeune âge je me sens nulle. Je suis toujours celle qui doit fournir le plus d’efforts pour arriver à atteindre mes objectifs et je n’ai aucune reconnaissance de mes parents. Depuis très petite j’en souffre énormément.
Je m’explique …
J’ai grandis avec des parents qui malheureusement m’ont sans cesse comparée à ma grande soeur avec qui j’ai une différence d’âge d’un an et quelques mois. Elle est intelligente et réussissait très bien a l’école sans le moindre effort alors que moi on m’a sans cesse répéter que j’ai commencé a parler a l'âge de 6 ans et encore … je souffrais de begayements a tout bout de champ. Pourquoi ? Aucune idée. Comme si j’avais été perturbée dans mon enfance mais je n’ai pas la raison….
En primaire, l’école avait contacté mes parents pour leur dire que j’avais un retard mental et que je devais aller dans une école spécialisée. Mes parents n’ont pas écouter l'école et ma mère m’amenait toutes les semaines chez un logopede.
Mais le fait d’avoir été sans cesse comparé a ma grande soeur, j’ai développer durant mon adolescence le syndrome du vilain petit canard. Dans chaque milieu j’avais du mal a trouver ma place. En plus j’ai developper des angoisses tellement je voulais être parfaite et rendre fier mes parents autant que ma soeur le faisait.
Mes parents (surtout mon pere) n’arrêtaient pas de valoriser ma soeur et l’ont beaucoup mise en avant. Et a l’adolescence sa a empiré. Elle disait vouloir devenir médecin alors vous imaginez que moi qui devait ramer pour obtenir une moyenne satisfaisante je n’avais jamais de reconnaissance pour ces efforts.
Je me souviendrais toujours que mon père allait chercher mes bulletins de notes avec moi et disait que j’étais faible
Meme dans ses conversations avec mes profs j’avais l’impression d’être nulle. Mes efforts étaient pas reconnus alors que je réussissais mais pas avec les notes que lui voulait.
J’ai terminé mes études et suis devenue assistante sociale. Mais là encore il m’a fallu 5 ans pour y arriver alors que le cursus était de trois ans. A cette époque la, ma grande soeur a eu beaucoup de problèmes avec mes parents pour des raisons qui me concernaient pas et a fini par fuguer. A la maison c’était la guerre et j’avais encore plus de mal à me concentrer pour étudier.
Ma mère est tomber en dépression et a la maison j’etais devenue la maman. Je faisais la cuisine le ménage et m’occupais de mes 5 autres frères et soeurs plus jeunes. Encore la j’ai developper le syndrome de la femme au foyer parfaite. Il le fallait. Sinon je me sentais pas exister au yeux de mes parents….
J’ai 33 ans aujourd’hui. Je suis mariée, j’ai deux enfants et je souffre de cette enfance passée ainsi. Je ne sais pas comment expliquer mais j’ai developper le syndrome de la fille parfaite. Je suis devenue une perfectionniste dans l’ame. Je dois tout réussir sinon je me bouffe.
Je m’explique…
Mon emploi ( assistante sociale) me demande beaucoup de patience et d’ecoute. Je dois c’est pas en option, je dois etre irréprochable ( je me sens toujours obliger de travailler double comparé a mes collègues) qui l’ont bien évidemment remarqué.
A la maison, je cherche toujours la reconnaissance de mon mari dans tout ( menage, la cuisine, mon aspect physique)
Bref je dois être parfaite dans tout
Et dernièrement, ce qui me ronge, c’est qu’avec mes deux enfants en bas âges j’ai décider de passer mon permis. Comment dire ?
Déjà je suis petite de taille, je suis devant le volant pour me rassurer et me sentir en confiance pour conduire.
J’ai toujours eu peur de la vitesse et des accidents de voiture.
J’en suis a 20h en auto ecole et sa fait un an que je conduis avec un permis provisoire.
Comment vous dire meme la j’ai des critiques de mon père. Que je suis une grosse peureuse et que je suis une angoissée. Il a raison mais l’entendre comme sa par les personnes dont vous avez toujours cherché la reconnaissance sa fait mal et sa vous fait douter de vous meme. Sa me ronge de l’intérieur
A chaque fois que je pense conduire mieux et ai l’envie d’aller passer mon permis définitif j’ai la voix de mon père et je le passe pas
Mes amies me disent toujours que je suis une guerrière dans l’âme et que je dois au contraire etre fiere de ce que je suis et que je dois rien envier a personne. Et qu’au contraire, je suis un modèle de réussite.
Je vois mes parents tout les week-ends. Et c’est a chaque fois la meme histoire. Je reviens de chez eux dépiter a chaque fois.
Je sais pas comment sortir de ce cercle vicieux.
Je suis fatiguée de vouloir et de tout faire pour être parfaite. J’ai toujours cherché la reconnaissance de mon père. Jamais il m’a dit être fier de moi. Jamais dis je t’aime. Jamais pris dans ses bras. Rien
Je répète le meme schéma mtn avec mon mari qui lui aussi n’exprime pas beaucoup ses sentiments. Je cherche toujours son amour et sa satisfaction vis a vis de moi et fatalement je suis perdue et fatiguée aujourd’hui
Citation
Maliika17 a écrit:
Wa 3likom salam,
Merci pour ta réponse.
Je suis maman de deux enfants : une fille de 2 mois et un garçon de 3 ans et demi. J’ai souffert de fausses couches a répétition avant de les avoir. Je suis très attachée a mes enfants. Et au contraire, je ferais tout pour etre la meilleure des mamans. Je veux etre une maman qui les aides dans tout insha Allah et en aucun cas les comparer comme je l’ai vécu
Pour ce qui est de ma grande soeur, on se voit les week-ends quand je vais rendre visite à mes parents. On discute comme des adultes je dirais. Nos rapports sont toujours respectueux. Elle a aussi eu des enfants. De mon coté je ne la vois pas du tout comme une rivale ou un modèle que je dois suivre comme je l’ai ressenti dans mon enfance.
Ma maman souffre de dépression depuis plus de 10 ans. Elle fait des aller et retour en hôpital psychiatrique. Difficile de lui parler de sa.
Quand a mon père, il a presque 70 ans. Il a des idées très stoppées. Difficile d’avoir une conversation avec lui. A chaque fois que j’essaie je me sens redevenir la petite fille qui bégaye et qui a peur de le décevoir.
Je me sens nulle