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Semaine de la mobilité en Belgique
l
17 septembre 2004 18:48
Du 16/09 au 22/09/04


En 30 ans, le parc automobile a doublé en Belgique :

aujourd'hui, près de 4.800.000 voitures particulières sont immatriculées dans notre pays, pour environ 7.000.000 de personnes en âge de conduire. La voiture a pris une place énorme dans notre société, au mépris souvent d'arguments rationnels. La voiture n'est pas toujours, loin s'en faut, le mode de déplacement le plus rapide et ce n'est pas non plus nécessairement celui qui coûte le moins cher. Même s'il est moins aisé de comparer les coûts que les temps de déplacement des différents modes de transports.


Quand on s'interroge sur le coût de sa voiture personnelle, on se limite bien souvent à 3 ou 4 postes classiques, comme le prix d'achat, le carburant, l'assurance ou encore les frais d'entretien ou de réparation. A cela, il convient d'ajouter l'amortissement du véhicule, les taxes et les frais variables comme les frais de parking, les péages, etc. La cellule syndicale de mobilité de la CSC vient de publier une brochure sur le coût du déplacement dans laquelle figure une simulation détaillée du coût annuel d'un véhicule.


Exemple :

Une voiture familiale diesel de taille moyenne d'une valeur de 12.000 euros à l'état neuf, d'une puissance de 12cv et datant de 2002.
Elle est utilisée en moyenne à raison de 15.000 km par an.
Dans un scénario qui exclut tout imprévu (grosse panne, accident,...), son coût au km, tous frais confondus, revient à 0,38 euros.


La mobilité a donc un coût, qui s'avère parfois bien plus cher qu'on ne le pense.
Et encore ne s'agit-il ici que des coûts directs supportés par l'usager.


Le "tout à la voiture" est un choix de société qui ne tiendra bientôt plus la route ! En cause : saturation, pollution et ........coût énorme à charge de la collectivité.
Depuis environ 3 ans, le CSC travaille activement à ces questions.



Attention : Bruxelles sans voiture le dimanche 19/09/04
a
17 septembre 2004 19:12

Salam leilla d'ixelle smiling smiley

Dimanche tous a velo , on va se croisé . looool

Je mettrais ma jellaba cycliste rouge et vert , tu me reconnitra facilement .

Mais j'y pense ! je dois encore voler un vélo ce soir devant une gare pas trop loin pour le week end . grinning smiley kir kir kir kir



C'est pour rire (une fois ! )
t
17 septembre 2004 22:36
salam

vi tu vois Paris tu tombes... de la banlieue est en été tu peus aprecevoir un nuage sombre au dessus de Paris.
c'est fou le nbr de personne qui utilise leur voiture pour acheter le pain ou des conneries de kkes kms...
la voiture electrique de l'an 2000 est bien loin encore... en attendant on continue a se "rouler dessus".

encore en campagne je veus bien comprendre mais en ville, ou t'as tous les transports que tu veux... t'as pas necessairement besoin de voiture.

kom le dit le slogan :

"si tu n'as pas la nouvelle .., roule à vélo " grinning smiley

salam

l
20 septembre 2004 11:39
Petit rapport de la journée sans voiture à Bruxelles ( source « Le Soir »).


Dimanche, 9 heures. Bruxelles se réveille malgré le silence inhabituel qui baigne la ville. Le ronflement des diesels a laissé le champ libre aux gazouillis des oiseaux et aux tintements des sonnettes de vélos. Florilège d'impressions d'une journée particulière


Désordonné. Chaussée Romaine, 11 heures. A hauteur du parking C (Heysel), c'est le foutoir intégral ! Les voitures continuent à rouler à vive allure sur l'artère (à cheval sur la frontière entre les Régions flamande et bruxelloise), alors que des dizaines de vélos débouchent du parking pour rejoindre le centre-ville et sont obligés de couper le flot des automobiles. Mais que fait la police ?


Sur le gravier noir du parking où 11.000 places attendent les candidats à l'excursion d'un jour, les familles débarquent leurs deux-roues. On avait planifié une excursion de Pro Velo aujourd'hui, explique ce couple, venu de Gand pour l'occasion. En semaine, je travaille à Anderlecht, poursuit la jeune femme. Je viens en voiture. Je bénéficie d'un véhicule de société. Si je venais en train, je devrais payer. C'est là le problème.


Déboussolé. C'est par où ? Au sortir du parking C, les panneaux font cruellement défaut aux cyclistes qui veulent se rendre au centre-ville mais aussi aux piétons qui cherchent désespérément l'arrêt de la navette censée les déposer devant la station de métro Roi Baudouin. Les seules indications existantes envoient les gens vers la passerelle qui enjambe la chaussée Romaine et elle est fermée ! Un peu plus loin, à la station de métro Heysel, les infos ne sont guère plus précises. Derrière son guichet, l'agent de la Stib est soumis au feu des questions. Comment aller au Palais de Justice ? Le centre, c'est dans quelle direction ?


Insolite. Des centaines de fers à cheval font soudain résonner le macadam de la chaussée Romaine. Cinquante calèches défilent au trot.


Perdu. Un automobiliste, visiblement perdu, interpelle les passants. Je viens d'Anvers. Je fais comment, moi, pour aller gare du Midi ? lance-t-il, désarçonné. Vous n'êtes pas au courant ? C'est la journée sans voiture !


Exaspéré. Au carrefour des avenues de Madrid et de l'Atomium, les voitures font demi-tour devant le barrage routier. Deux policiers sont de faction. Beaucoup de gens ne sont pas au courant, lâche l'un d'eux, exaspéré. Pourtant, c'était dans tous les journaux.


Campagnard. Dans le théâtre de verdure du parc Osseghem à quelques enjambées de l'Atomium, les nappes à carreaux attendent les participants au « Pique-nique des Bruxellois » organisé par Cité Culture. On a plus de 700 inscrits, cette année !, se réjouit Pascal Naples, président de la Cité Modèle. Devant le succès, on a dû racheter des victuailles aujourd'hui même, au marché de Jette. Cinq cents tranches de gouda ! La marchande n'en revenait pas !


Convivial. Les t-shirts orange des participants au « Beau vélo de Ravel » sont déjà nombreux autour du podium de la RTBF, sous l'Atomium. Tout à coup, un peloton de cyclistes remonte le boulevard du Centenaire. Bonjour !, lance Adrien Joveneau, tout de noir vêtu, au milieu des « ravélistes ».


Nautique. Au Marché aux Poissons, le grand bassin est envahi par des enfants... en kayak. Les « Fous de Senne » célèbrent à leur manière ce dimanche sans voiture, mais pas sans eau !


Boudeur. Plusieurs restaurateurs du centre-ville ont préféré baisser les volets. « Fermé pour cause de dimanche sans voiture » annonce, laconique, une affichette.


Rétro. Au café de l'Ancienne Belgique, sur les pavés de la rue des Pierres, on beurre les sandwiches et on cuit les brochettes de poulet sur le barbecue. Installé sur son podium, l'orchestre revisite les succès des Shadows et des Spoutniks. Les tables se remplissent. Un attroupement de cyclistes se forme autour des guitaristes.


Bondé. Devant le Palais de Justice, il ne reste pas un centimètre de gazon pour profiter des animations de « Bruxelles Champêtre ». Trop de monde, trop de bruit. Trop de monde aussi dans les bus, trams et métro.


Effronté. Rue de la Régence, les cyclistes roulent en tous sens et même sur les trottoirs où ils n'hésitent pas, au mépris du code de la route, à frôler dangereusement les piétons.


Surprenant. Devant la rédaction du « Soir », l'odeur du crottin remplace celui, habituel, des pots d'échappement.


Dommage. C'est déjà fini... Tant pis pour ceux qui ont fui la capitale sans profiter de ses animations et qui, au retour dimanche soir, ont dû patienter dans les embouteillages.·
B
20 septembre 2004 12:05
c'était chouette, j'ai pu pour la première fois m'installer un moment à mon balcon avec mon bébé et profiter du soleil, voir les cyclistes, les chevals (je lui dit chevals pour qu'il comprenne bien car il n'a que 6 mois et des fois, j'ai l'impression qu'il ne comprend pas tout ce que je lui dis)

Après, on est allé se balader sur le boulevard vers la place De Brouckère et les petites rues qui mènent à la cité administrative. C'est tout ce qu'on pouvait se permettre avec le gamin mais c'était tout de même génial!

Vivement l'année prochaine, j'acheterai pour l'occasion des chaises en plastique pour le balcon.

Hicham
***Je crois au soleil même quand il ne brille pas***
t
20 septembre 2004 13:07
si tu commences par lui dire cheval au lieux de chevaux, tu vas avoir dure à lui faire comprendre qu'il faut dire chevaux et pas cheval quand c'est au pluriel.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/09/04 20:45 par teleboutik.
B
20 septembre 2004 13:52
lol grinning smileygrinning smileygrinning smiley

sans commentaire

hicham
***Je crois au soleil même quand il ne brille pas***
F
20 septembre 2004 19:16
MDR teleboutik ... grinning smiley
"Hazou bina l'3lam, zidou bina l'goudam wila khyabet ... daba teziane"Ztot tototototttt! (tm)
t
20 septembre 2004 20:47
J'oubliai une chose très importante il n'accordera plus aucune crédibilité à tout ce que tu lui dira grinning smiley

PAPA MENTEUR....agheu agheu
l
21 septembre 2004 11:46
Les sondages :
(source Le Soir)


Une journée sans voiture à Bruxelles

J'apprécie 46% (2207)

J'accours 11.4% (547)

J'enrage 12.1% (581)

Je triche 0.9% (45)

Je m'enfuis 8.4% (404)

Je m'en fiche 21.1% (1014)

Total : 4798 votes.

l
23 septembre 2004 18:48
Touring Mobilis : pour info

Le trafic ne cesse de croître. Et, avec lui, le nombre d'accidents, de bouchons, de chantiers de réfection des routes... Il est donc chaque jour plus important pour les usagers de pouvoir tout prévoir.

Mais pour cela, il faut savoir où le bât blesse ou, plus simplement, savoir de façon précise où les problèmes se posent. C'est pourquoi Touring a lancé Touring Mobilis en 1995, en collaboration avec Bel RTL et VRT Radio.

Sa mission est claire : être en direct là où se posent des problèmes routiers et en informer au plus vite les usagers. Touring Mobilis est opérationnel en Belgique et fait appel à l'aide bénévole de tous les usagers de la route.

Les conducteurs qui constatent une situation problématique sur la route (file, accident, objet sur la chaussée, conducteur fantôme, revêtement ou signalisation défectueuse) peuvent nous en faire part au numéro de téléphone centralisé 02/286 30 50 ou au raccourci Proximus 6363.

Sur cette base, nous envoyons le plus rapidement possible l'info à la rédaction chargée du trafic, à Bel RTL et à la VRT, ce qui leur permet de la diffuser immédiatement. Evidemment, nous sommes dépendants de ce que nous disent les automobilistes.

Si nous recevons un seul coup de fil à propos d'un accident ou d'un obstacle, nous ne lui accordons qu'une confiance limitée. Nous attendons toujours d'avoir reçu au moins deux fois une information relative à un même problème avant de diffuser la nouvelle. Nous avertissons aussi la police fédérale qui va contrôler sur place l'exactitude de l'information.



 
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