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La sécurité alimentaire
b
26 mars 2023 18:16
Un lien, de ce jour, en rapport avec la sécurité alimentaire.

Famine en Amérique Latine ?


La crise inflationniste actuelle pose un problème majeur : la sécurité alimentaire en est sérieusement impactée et amène à revoir, moduler et adapter les considérations relatives au maintien des grands équilibres macroéconomiques qui seront désormais subrogés aux équilibres microéconomiques. La croissance, la stabilité reposent désormais sur l’assurance de la sécurité alimentaire. Autrement dit on peut assurer la sécurité alimentaire priorisant la couverture budgétaire de ce poste au détriment de tant d'autres générateurs d'endettements.

Une sécurité alimentaire tributaire aussi bien des conditions météorologiques (sécheresse, pénurie d’eau), de facteurs agronomiques, botaniques, biologiques (sélection et acclimatation des espèces), pédologiques, sylvicoles, de facteurs démographiques et humains, mais aussi et surtout d’une politique agricole plus proactive à développer par le gouvernement.

Une sécurité alimentaire couvrant le champ de la sécurité publique avec la pauvreté et la délinquance subséquente et inhérente, comme celui de la santé avec la malnutrition, les déficiences du développement des nouveau-nés et des enfants avec les conséquences que connaissent les pays qui ont vécu les grandes famines à travers le monde suite aux carences en vitamines (rachitisme, scorbut, retard de croissance, déficit immunitaire, fragilité aux maladies, etc. ) ou encore social avec les conflits au sein des couples et une augmentation des divorces.

L’avènement de l’ère de l’or vert, une lame à double tranchant, accompagne la forte natalité mondiale et la diminution des ressources naturelles du fait du réchauffement climatique, de l’épuisement des nappes phréatiques, de l’appauvrissement des sols, de la diminution des ressources halieutiques, du renchérissement des denrées vitales etc…

L’irruption soudaine des farines d’insectes sur le marché, en prélude, constitue un des signes avant-coureurs signant la fin d’une période d’abondance voire d’opulence insouciante comme celui de fortes tensions sur les marchés de produits alimentaires et du stress hydrique.

Le retour de mesures protectionnistes, un expédient ramadanesque à court terme, fermant les frontières à l’exportation de certaines variétés de produits agricoles pour assurer des prix abordables au grand public, témoignent en fait de l’imprévision gouvernementale passée, comme de celle des services du ministère de l’agriculture en termes de sécurité alimentaire.


Un occident, une vieille Europe, riches de leurs planches à billets non seulement stimulent les exportations mais agissent sur les prix, les rendant prohibitifs pour les populations à faible revenu, tout en modifiant les actes et traditions du secteur agricole, par le développement de cultures exclusivement destinées à l’exportation et par l’introduction de nouvelles technologies (équipements d'importation, moteurs à combustion gazeuse, panneaux solaires, pompes épuisant les nappes et systèmes d’irrigation superficielle à forte évaporation, serres, etc.), consommables (pesticides, emballages, traitements) et semences sélectionnées labellisées en marques brevetées à un seul usage ou encore en structurant un réseau de d’exportateurs « adoubé » parasitant et dénaturant la distribution, bref démultipliant de nouveaux intrants d'importation.

Le Maroc exportateur de gaz "compensé" et d’eau sous forme de produits agricoles ?

Le libre échange est structurellement dévalorisant pour les pays producteurs vu la disparité entre les niveaux de vie, les salaires, les pouvoirs d’achat et la densité des circuits d’intermédiaires intervenant dans la distribution grevant, à son tour, les prix entre les producteurs et les consommateurs finaux.

Le problème est de maintenir des prix abordables au sein des pays producteurs tout en limitant les effets d’entraînement, sur les prix comme sur les surfaces allouées aux variétés sélectionnées et prisées par la demande étrangère en termes de variétés cultivables, de volume et de valeur.

Une commission interministérielle devrait se plonger sur ces questions pour préparer sur le long terme l’avenir de ce secteur, intervenir sur les marges du secteur des intermédiaires, orienter les cultures en lieu et place de la demande étrangère, comme les producteurs et agriculteurs, de sorte à assurer un approvisionnement du marché local en quantité suffisante et en prix abordable, pour assurer la sécurité alimentaire, comme elle se doit de poursuivre l'action de feu Sa Majesté le Roi Hassan II, Allah y Rehmo et d’œuvrer à multiplier les barrages en veillant à une meilleure rentabilisation des ressources hydriques.

Comment et pourquoi, une guerre à l’autre bout de la Terre a-t-elle pu avoir un tel impact sur le panier même de la ménagère ?

Il est temps d’en tirer les enseignements et de s’organiser pour un futur encore plus tendu.
26 mars 2023 18:22
Salam,

Il faut être préparé mais tout le monde n’a pas les capacités. Le futur va être plus que tendu.
b
26 mars 2023 19:04
Il est toujours possible de réduire l'impact au maximum de telles crises, cela sans re-citer la parabole des sept vaches maigres et des sept vaches grasses.

Du point de vue scientifique l'humanité a sérieusement progressé dans la connaissance des biotopes naturels (amendement des sols, traitement des sols les pays chauds, acclimatation des plants, pisciculture, sylviculture etc...)

Les problèmes que connaissent les pays sont à la fois d'ordre interne comme externe dus à la mondialisation, à l'échange, aux valeurs ajoutées, à l'intermédiation.

Jadis les touristes étrangers ne marchandaient pas et payaient le prix demandé sans rechigner, les bazars finirent par préférer le touriste au compatriote quitte à ne pas vendre à ce dernier à plus bas prix, entraînant une hausse des prix publics.

Désormais les distributeurs préfèrent être exportateurs et vendre aux centrales d'achats étrangères plutôt que sur le marché intérieur. Des surfaces ont été allouées à la fraise, à la myrtille, à la framboise, au cassis, etc. produits mis en boite pour l'export et libellées au nom du destinataire sur le terrain même de l'exploitation, car le rendement financier à l'hectare est assuré et beaucoup plus intéressant, de même pour l'avocat et tant d'autres variétés.

A coté des agriculteurs, les pêcheurs ont emboîté le pas, vendant en pleine mer ou à Las Palmas, le dessus du panier de leur pêche malgré l'obligation de déchargement sur le port d'attache.

Les invendus ou de moindre qualité finissent sur le marché local.

Sans contrôle, ni encadrement le marché local ne trouvera plus rien à se mettre sous les dents au prix local abordable si ce n'est des tonnes de papier pour racheter au prix fort quelques quintaux de blè.

Des prix, en euro-papier gondolé prenant de l'eau, défiant toute concurrence drainent les produits de haute qualité vers l'export.

Citation
Aghiles. a écrit:
Salam,

Il faut être préparé mais tout le monde n’a pas les capacités. Le futur va être plus que tendu.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/03/23 19:34 par blagueur**.
S
26 mars 2023 19:51
Ha ... blablabla pour moi tout ça.

Macron l'a dit au moment de la pandémie : "Nous sommes en guerre". Et il a répété cette phrase combien de fois ?

Il n'a pas dit cette phrase au hasard.

Par qui a-t-il été créé ce type ?

Dans la Bible, les croyants avaient l'habitude de prévenir 7 fois avant de faire la guerre à une tribu. Ils s'installaient autour du village. 1er coup de trompette. 2e ...3e ... jusqu'au 7e. T'avais le choix : soit t'armer et combattre, soit fuir car tout allait être anéanti.

Aujourd'hui, on t'explique que l'inflation, qui est mondiale, est lié à l'Ukraine, mais aussi et surtout au Covid.

Ils ont distribué des millions soit disant pour aider les entreprises à survivre, ils sont juste entrain de les récupérer. La guerre et le covid ont bon dos.

Les grands de ce monde n'ont jamais fait autant d'argent que depuis qu'on est en "guerre". Et les "petits" par contre, sont tous entrain de croûler. Et les petits, c'est bien entendu ceux qui ne servent pas le système.

Vous croyez que les pays peuvent être ennemis les uns des autres ? Ils siègent TOUS à l'ONU. A partir de là, quoi qu'il arrive dans le monde, c'est voulu, organisé, prévu au programme. Il n'y a pas plusieurs chefs d'état, il n'y en a qu'un seul, et tout le monde ici bas est plus ou moins entrain de le servir.

Le siècle des Lumières n'est autre que le siècle de l'ange Lumière, l'ange Lucifer ... Aujourd'hui, il s'assoit sur son trône et compte les points. Et ce n'est que le début.

Il y a trop de monde sur terre. Faudra se délester de tout ça d'une manière ou d'une autre. Les choses sont en cours.

Faisons de notre mieux et soyons du Bon Côté. Pas facile de nos jours de faire les bons choix.
 
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