Le secret médical sur la maladie et la mort du président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat "continue de s'imposer", a déclaré lundi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. "Le secret médical continue de s'imposer et je n'ai rien à ajouter", a déclaré le porte-parole du ministère, Hervé Ladsous, interrogé lors d'un point de presse sur les conséquences du maintien d'un tel secret. La mort dans un hôpital près de Paris de M. Arafat, des suites d'une maladie dont les médecins n'ont toujours pas révélé la nature, continue d'alimenter les rumeurs. La plus tenace qui court parmi des Palestiniens est celle d'un empoisonnement par Israël à l'aide d'une substance tellement élaborée qu'elle serait indétectable. Le ministre français de la Santé, Philippe Douste-Blazy, a déclaré dimanche que "rien ne porte à penser qu'il y a eu empoisonnement" de Yasser Arafat. "Sinon, ce serait la justice qui aurait eu, alors, à prendre en considération ce dossier", a souligné le ministre. La thèse de l'empoisonnement a beaucoup circulé parmi les dirigeants palestiniens, soit pour la démentir, soit pour la brandir. Le ministre palestinien des Affaires étrangères palestinien Nabil Chaath l'avait écartée comme, dans un premier temps, la représentante de l'Organisation de libération de la Palestine à Paris Leïla Chahid.
Leïla Chahid : "tout à fait possible" qu’Arafat ait été empoisonné dimanche 14 novembre 2004
PARIS, 14 novembre (XINHUANET) -- Leïla Chahid, la déléguée générale de Palestine en France, a déclaré dimanche sur la radio privée Europe 1 qu’il est "tout à fait possible" que le dirigeant palestinien Yasser Arafat, décédé le 11 novembre, ait été empoisonné.
"C’est tout à fait possible qu’ils l’aient empoisonné puisqu’ils en ont empoisonné d’autres. Je ne peux pas vous dire que, médicalement, nous en ayons les preuves", a ajouté la déléguée.
"Les médecins n’ont pas démenti. Il n’y a pas de preuves de toxines particulières mais il y a des toxines qu’on ne retrouve pas dans les corps des malades", a déclaré Leïla Chahid.
La déléguée a souligné que pour les Palestiniens, la thèse de l’empoisonnement "n’est pas seulement une rumeur. C’est une conviction profonde, très logique".
Les Israéliens ont essayé de se débarasser de Yasser Arafat depuis l’arrivée de Sharon au pouvoir", a-t-elle rappelé. Fin
Voilà un autre article , qui confirme que les sionistes sont capables du pire .
Empoisonnement des terres des bédouins palestiniens
Par RCUV
Le 3 mars 2003, sans avertissement, 2 avions appartenant au ILA (Administration des Terres d'Israël) , accompagnés par un grand nombre de forces de police et de membres de la Patrouille Verte "noire", ont vaporisé des produits chimiques toxiques sur des maisons et sur plus de 2 000 dunams (500 hectares) de terres cultivées appartenant aux résidents d'Abda, un village non-reconnu du Negev.
Des personnes âgées et des enfants qui se trouvaient dans les champs ont aussi été aspergés. Les enfants ont paniqués et ont souffert de traumatisme :ils ont cru que la guerre commençait et que des armes chimiques étaient utilisées contre eux. Les résidents des villages ont immédiatement emmené ces enfants dans la clinique la plus proche située dans la municipalité juive de Mitzpah Ramon. Le médecin a refusé de les ausculter avant que le Vice-président du Conseil Régional des villages non-reconnus des bédouins palestiniens du Negev (RCUV) ne contacte le Ministère de la Santé et Kupat Holim. Le RCUV a alors envoyé un courrier urgent au Ministère de la Santé pour qu'une enquête officielle soit faite.
Labad Tasan , le chef du comité local d'Abda a affirmé que la ILA avait bien vaporisé les terres, et que les habitants et même les animaux n'étaient pas en sécurité. Un officier de la Patrouille Verte a pointé son arme à feu sur un fermier qui tentait de les arrêter. Labad a ajouté que la vaporisation des terres avait paniqué les enfants. Les enfants, qui venaient juste de recevoir des masques à gaz ,pensaient que la guerre avait commencé en Iraq.
Jaber Abu Kaff , le président du RCUV , qui a rendu visite aux enfants à la clinique, a affirmé qu'asperger les terres cultivées d'Abda avec des produits chimiques était un acte barbare, inhumain et immoral. Il souligna que le gouvernement de Sharon applique son plan d'essayer de déraciner les bédouins des terres de nos pères et de nos grands-pères. "Mais nous resterons sur nos terres aussi longtemps que nous vivrons et nous demandons à tous ceux qui ont une conscience de se joindre à nous."
Abda a été 'formellement" reconnue par le gouvernement israélien en 1992 après une occupation de 6 mois, devant la Knesset ( le parlement israélien). Malgré une reconnaissance officielle , les résidents d'Abda continuent de manquer d'infrastructure, eau, électricité, routes, établissements de santé, scolaires, etc .comme tous les autres villages non-reconnus. La reconnaissance officielle est intervenue comme faisant partie du plan du gouvernement d'attirer des touristes et de transformer la région environnante, comprenant le site d'Abda, en un parc national étant donné la présence de ruines nabatéennes.
Les résidents d'Abda ont été expulsés de leur village et vivent aujourd'hui à quelques 4 kms du site.
Il y a 45 villages non-reconnus dans le Negev (Naqab), ce qui représente une population totale de 70 000 personnes.
Pour davantage d'informations , contactez :
The regional Council for the Unrecognized Villages of the Palestinian bedouin in the Negrev (RCUV) PO Box 10002 Beer Sheva.