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Saïd Sadi à Washington
k
16 mars 2008 09:22
Cette idée de presidence a vie ne doit pas passer
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Accompagné donc de deux membres de l’exécutif du parti, en l’occurrence Rafik Hassani et Rabah Boucetta, Saïd Sadi défendra devant les membres de l’Institut Hudson (un centre d’étude et de prospective sur l’avenir du monde musulman) et le FFD deux points essentiels : revoir la perception qu’a l’Occident des démocrates en Algérie et sa responsabilité quant aux échéances électorales à venir. Estimant que la société algérienne est «l’exemple même d’une société réfractaire à l’islamisme, Saïd Sadi fera remarquer que «si notre pays était perméable à cette idéologie, il aurait définitivement basculé pendant la déferlante des années 1990». La fraude électorale, le patron du RCD en fait un objet de fixation, en solo d’ailleurs depuis avril 2004. «Si l’Algérie se stabilise, l’Afrique du Nord pourra être la première matrice démocratique au sein de la rive sud de la Méditerranée. Pour une fois, la volonté citoyenne serait potentiellement le socle d’une nouvelle configuration du pouvoir politique. Si à l’inverse, la communauté internationale, pour une raison ou une autre, laisse l’élection présidentielle de 2009 sombrer dans les rituelles fraudes électorales, l’Algérie risque de connaître un délabrement aux conséquences régionales désastreuses.» Aussi, «pour donner une ultime chance au pays de disposer d’institutions fiables et d’un pouvoir légitime, il est impératif que la communauté internationale assume ses responsabilités en veillant au choix du peuple». Pour lever toute équivoque comme cette dangereuse idée consistant à présenter l’arrêt du processus électoral de décembre 1991 comme une violation «du choix du peuple», Saïd Sadi fera bien la part des choses : «Je sais qu’une idée très répandue veut que ce soit l’armée algérienne qui a neutralisé l’intégrisme. Cela mérite une grande relativisation. D’une part, une partie de l’armée était prête à composer avec le FIS en 1991. D’autre part, l’institution militaire aurait implosé si la résistance citoyenne — injustement oubliée dans le monde — n’avait constitué une base réfractaire et active à ce péril. Il reste que ce potentiel émancipateur affronte une répression politique qui n’épargne ni les opposants politiques, ni les journalistes, ni les syndicats, ni les intellectuels. Cette idée de présidence à vie ne peut pas et ne doit pas passer, et est une insulte à toutes les luttes menées par le peuple algérien depuis l’indépendance !» Dans un pays complètement paralysé par cette campagne «unanimisée» et «spontanée » pour un troisième mandat, de telles positions méritent d’être soulignées. D’ailleurs, les interlocuteurs de Saïd Sadi à Washington ont tenu à saluer le courage et la détermination de leur invité qui sera, aujourd’hui, l’hôte du département d’Etat.
K. A.

le soird'algerie
r
16 mars 2008 15:57
de toute façon notre royaume s'obstine pour rien tôt ou tard il sera obliger de céder! et de donner l indépendance au peuples sahraoui!
 
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