Citation
blagheurt a écrit:
Pourquoi oppose-t-on toujours le rire, l'humour au sérieux ? Est-ce-que le sérieux doit nécessairement être "coincé", impassible, impavide, grandiloquent, empesé, pince sans rire ? Peut-on impunément mêler les genres ? La vivacité d'esprit n'est-elle pas dans ce recul décontracté, dans ce regard toujours souriant, amusé, interrogateur, voir malicieux ou complice ? Sommes nous formatés à ce sujet ?
C'est quasi systématique, pour les chefaillons cela va parfois jusqu' au serieux inquisiteur, je penses que c'est un masque pour se donner de la contenance. Un jeu de masques sociaux, hérité au cours des siécles. Les caricaturistes en savent quelque chose, un serieux qui résiderait dans la forme ...Citation
rhin_ci a écrit:Citation
blagheurt a écrit:
Pourquoi oppose-t-on toujours le rire, l'humour au sérieux ? Est-ce-que le sérieux doit nécessairement être "coincé", impassible, impavide, grandiloquent, empesé, pince sans rire ? Peut-on impunément mêler les genres ? La vivacité d'esprit n'est-elle pas dans ce recul décontracté, dans ce regard toujours souriant, amusé, interrogateur, voir malicieux ou complice ? Sommes nous formatés à ce sujet ?
Oui j'ai remarqué que les gens opposent l'humour, rire au sérieux. J'ai juste l'impression que les gens se mettent la pression pour rien... surtout dans les entreprises. D'ailleurs, les "C-level positions" ont un plus grand sens de l'humour et s'autorisent malgré une activité débordante, des hors-sujets et des moments de rires et de détentes... j'ai aussi remarqué que les "petits chefs" sont ceux qui manquent le plus de cette aptitude. Comme si les petits chefs ont besoin de prouver en permanence qu'ils sont sérieux (peut-être une manière aussi de se protèger).
Il y a la vraie compassion, ou le partage d'un vécu, d'une douleur et le formalisme, ton commentaire m'a rappellé des cérémonies de présentation des condoléances. Bien en rang, détendus les invités défilent et lorsqu'ils arrivent à hauteur d'un proche du décédé, il y a, le temps du salut, un changement des traits du visage appuyé, un regard quasi implorant les pleurs ... Je comprends qu'à ses occasions la retenue soit de rigueur, signe d'un formatage. Mais c'est dans les rapports quotidiens, que l'opposition sérieux/humour ou rire détonne.Citation
ASS!A a écrit:
Dans une situation de souffrance ou de tristesse, on ne réconforte pas une personne par le rire mais par la valeur des mots.
C'est en cela que le rire ne fait plus parti du serieux.
Il peut avoir un caractére dérangeant, déplacé voir irrespectueux.
Trop rire c'est être insouciant des faiblesses humaines.
Voilà pourquoi le serieux est souvent opposé au rire..
Citation
blagheurt a écrit:
Il y a la vraie compassion, ou le partage d'un vécu, d'une douleur et le formalisme, ton commentaire m'a rappellé des cérémonies de présentation des condoléances. Bien en rang, détendus les invités défilent et lorsqu'ils arrivent à hauteur d'un proche du décédé, il y a, le temps du salut, un changement des traits du visage appuyé, un regard quasi implorant les pleurs ... Je comprends qu'à ses occasions la retenue soit de rigueur, signe d'un formatage. Mais c'est dans les rapports quotidiens, que l'opposition sérieux/humour ou rire détonne.
vive le rire, rions de tout et partoutCitation
blagheurt a écrit:
Pourquoi oppose-t-on toujours le rire, l'humour au sérieux ? Est-ce-que le sérieux doit nécessairement être "coincé", impassible, impavide, grandiloquent, empesé, pince sans rire ? Peut-on impunément mêler les genres ? La vivacité d'esprit n'est-elle pas dans ce recul décontracté, dans ce regard toujours souriant, amusé, interrogateur, voir malicieux ou complice ? Sommes nous formatés à ce sujet ?