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la rencontre de la honte.
7 février 2005 22:38

les deux arabes vont serrer la main a ceuit qui les meprise

je me demande comment ils arrivent sans mourire de honte



Deuxième rencontre Mahmoud Abbas et Ariel Sharon
Les Palestiniens attendent des gestes concrets de la part des Israéliens à Charm El Cheikh
Ariel Sharon, l’homme qui a passé l’essentiel de sa carrière à tenter de rayer de la carte l’OLP doit rencontrer demain au sommet le nouveau chef de cette organisation, Mahmoud Abbas, compagnon de route de longue date de Yasser Arafat, mort il y a bientôt trois mois.
Ce sommet est organisé dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh pour tenter de sortir Israéliens et Palestiniens d’un cycle de violences qui dure depuis le déclenchement de la Seconde Intifada, fin septembre 2000.

Le Premier ministre israélien et le nouveau président de l’Autorité palestinienne se sont déjà rencontrés sur les bords de la même mer Rouge, à Aqaba (Jordanie), en juin 2003, pour lancer la Feuille de route, le plan de paix préparé par le Quartette (Onu, Russie, Union européenne et Etats-Unis) qui reste toujours inappliqué. A l’époque, M. Abbas était le Premier ministre de M. Arafat, dans l’ombre de qui il n’a cessé d’évoluer.

Mais l’histoire des deux hommes se croise bien avant cette rencontre, en 1982, lors de l’invasion du Liban, conçue par Sharon, alors ministre de la Défense de l’Etat hébreu, pour anéantir les bases de l’OLP dans ce pays et décapiter sa direction, c’est-à-dire Yasser Arafat et son second en la personne de M. Abbas, mieux connu chez les siens sous son surnom d’Abou Mazen.

Les deux chefs palestiniens fondateurs du Fatah (en 1965) échapperont alors au général Sharon, surnommé le "bulldozer" en raison de son goût de de la violence

M. Abbas, 69 ans, gagnera assez tôt ses galons de "modéré" en devenant le premier responsable palestinien à engager des contacts directs avec des groupes pacifistes israéliens, en 1974.

Abbas comme s’est ouvertement prononcé, du vivant même du raïs, pour la fin de l’Intifada armée .

Depuis son entrée en fonction comme président de l’Autorité palestinienne en janvier il n’a de cesse que les différents groupes armés décrètent un cessez-le-feu dans les attaques anti-israéliennes. Mardi, il aura face à lui un Ariel Sharon champion de la colonisation des Territoires palestiniens, qui manoeuvrele aujourd’hui plus pour des raisons militaro-stratégiques qu’idéologiques.

Cet homme de 76 ans , extrémiste indirecte", , et qui aujourd’hui prévoit d’évacuer la bande de Gaza de toute présence israélienne, apparaît en phase avec l’opinion publique israélienne, à défaut de l’être avec la base de son parti.


la source:l'opinion
:o
D
7 février 2005 22:45
Salam,

je suis tres pessimiste quand a l'issue de cela, et maintenant je comprend pourquoi arafat (rahimahou Allah), etait ferme, abbas a vendu son pays, il dit oui a tous ce qu'on lui dit, un peu comme un robot, sans reflechir, et le pire c'est qu'il fait le travail de sharon en detruisant des commerce palestiniens, le morceau de pain pour des famille.

Quand a sharon, lui aussi joue ce petit jeu, vider gaza pour rrepeupler la cisjordanie, et faire de gaza le possible etat palestinien, si une guerre civile n'eclate pas, bref ca va etre de pire en pire.
7 février 2005 22:51
je me demande aussi pourquoi abbas joue le jeu alors qu'il sait tres bien que le jour où il sera president d'un vrai pays les poules auront des dents.

depuis quand les juifs nous font des cadeaux???



Modifié 2 fois. Dernière modification le 08/02/05 04:49 par amir.
:o
s
7 février 2005 23:22

Abou Mazen ne représente qu’une petite partie du peuple palestinien

5 février 2005

par Sylvia



Khaled habite dans le camp de réfugiés de Jabaliya comme en prison. Agé de quarante ans, Khaled n’est membre d’aucun mouvement politique ou religieux. Il est représentatif de cette génération de Palestiniens qui sont rentrés en Palestine en 1994, qui n’ont aucun statut et qui, faute de papiers ne peuvent aller nulle part. Il lui est donc impossible d’aller voir des membres de sa famille en Cisjordanie. La bande de Gaza, est entièrement encerclée et contrôlée par la police des frontières israélienne. S’il tombait entre leurs mains, il se ferait arrêter ou expulser de Palestine. Malgré la dureté de son sort, Khaled se dit heureux d’avoir un petit salaire qui lui permet de nourrir sa famille.




Entretien avec Khaled par Silvia Cattori
5 février 2005

Comment interprétez-vous le succès du Hamas aux élections municipales de fin janvier à Gaza ?

- Le fait que le Hamas ait remporté 75 % des votes n’est pas une surprise ici. Sa popularité ne date pas de hier. Elle est due au dévouement de ces militants, qui pendant toutes ces années où les Palestiniens n’étaient plus gouvernés se sont souciés d’améliorer le quotidien des plus démunis, de leur apporter quelques moyens de survie. Le Hamas a assumé des tâches que l’Autorité palestinienne a été incapable d’assumer. Il a mis en place un réseau d’aide sociale, éducative et sanitaire.

Au dehors le Hamas n’est-il pas considéré comme un mouvement extrémiste nuisible ?

- Nous sommes sous occupation. Le Hamas se bat sur le plan politique et militaire, par la négociation et la lutte armée. C’est un mouvement qui, avec d’autres forces démocratiques, fait partie de la résistance palestinienne. La lutte armée c’est Israël qui l’impose. C’est Israël qui oblige à riposter par les armes. Le Hamas n’est pas intéressé par la violence. Je crois que, au-dehors il y a une vision erronée de notre lutte et de notre religion musulmane. Les gens devraient venir voir la qualité de l’enseignement de l’Université islamique de Gaza. Des jeunes sortent de là bien préparés sur le plan académique, économique, politique.

Qu’attendez-vous des négociations engagées par le Président Abou Mazen ?

- Nous espérons qu’il obtienne d’Israël un cessez le feu durable et l’ouverture de la frontière pour que les ouvriers puissent retourner travailler. Chaque fois que des trêves ont été conclues par le passé, Israel les a toujours violées. Le Hamas et les autres mouvements de résistance sont d’accord pour la trêve, à condition qu’Israël cesse les assassinats ciblés de leurs membres et de leurs dirigeants ; cesse d’attaquer les familles et les enfants.

Etes-vous inquiets pour demain ?

- Nous espérons qu’il y ait, au-dehors, une pression forte contre Israël pour qu’il cesse de nous étouffer. Nous espérons aller vers une période calme, sans compétition pour le pouvoir. Le risque de guerre civile est la chose que l’on craint le plus en ce moment.

Craignez-vous des dissensions entre Palestiniens ?

- On espère que non. Mais quand Abou Mazen demande de négocier avec Israël, que veut-il négocier ? Notre démilitarisation ? Notre reddition ?

Mais vous avez élu Abou Mazen à la présidence sur la base de ce programme-là ?

- Abu Mazen ne représente pas tout le peuple. Il a été élu par une toute petite partie de Palestiniens : un quart de l’électorat des territoires seulement a voté pour lui. (1) Trois quart du pays s’est, soit abstenu, soit a voté pour d’autres forces. Sans parler des millions de Palestiniens qui vivent dehors. La paix en Palestine n’est possible que si Israël commence par se retirer des territoires occupés.

C’est un espoir mêlé de crainte le vôtre ?

- Arafat ou Abou Mazen, pour nous il n’y a pas de changement. Israël continue de nous tirer dessus, de tuer nos enfants, de nous enfermer. A quoi bon négocier ? Il faut forcer Israël à respecter le droit international.

Donc la paix promise lors des élections n’est pas pour demain ?

- La paix qu’on nous fait miroiter est un os que l’on nous jette quand il faut donner le change. Comment le monde peut-il croire qu’un peuple mis à genoux, sous la botte d’Israël, peut négocier avec lui ? Les Palestiniens n’ont rien à donner. Il ne leur reste que la lutte pour défendre leurs droits. Fin.

Sylvia

P.S.

(1) L’analyse par Khaled de l’élection présidentielle d’Abou Mazen à la présidence - que l’on disait élu avec 62 % des suffrages et que les chefs d’Etats, suivis par des médias peu regardants, ont donnée comme un succès de démocratie - est confirmée par le chercheur du CNRS Jean-François Legrin. Selon ce dernier, il ressort des élections du 9 janvier 2005 :

que sur le million cent mille électeurs inscrits, 775’000 personnes se sont rendues aux urnes, soit 71 %.

les 71% de votants ne représentaient en vérité que 60% de un million huit cent mille électeurs potentiels.

donc la participation réelle ne représentait que 43 % de l’électorat potentiel. Ce qui veut dire que le score d’Abou Mazen n’est pas de 62%. Il ne représente en réalité que le 27 % des électeurs potentiels.

le chiffre de 27% relativise le succès que l’on attribue à Abou Mazen. Cela démontre que la mobilisation de la société palestinienne a été très faible. Donc, Abou Mazen, avec son parti le Fatah, qui ne représente plus qu’un quart de l’électorat, négocie aujourd’hui l’avenir pour tous les Palestiniens. Cela est lourd de dangers.


siryne
a
8 février 2005 09:51


GIVE PEACE A CHANCE
D
8 février 2005 14:42
Salam,

mais je pense que cette paix est contre les palestinien, une paix qui intervient apres qu'on ai volé les terres des palestinien, il y a 15 jours sharon a decider de prendre tourtes les terre des palestinien sur jerusalem est
c
8 février 2005 15:00
de toute les facons les palestiniens n ont pas d autre choix que de faire la paix
D
8 février 2005 15:34
Salam,


c'est sur que c'est leur seul, choix surtout que les dirrigeant corrompu, censé les aider, les ont abandonné.
Mais ou sinon je pense pas que les palestiniens se laisseront faire
s
8 février 2005 18:02


Elections palestiniennes : poursuite de l’illusion de l’“Etat” sur fond de poursuite du projet colonialiste sioniste
Par Jamalat Abu Youssef

Aujourd’hui, après qu’Abou Mazen ait été désigné comme chef du comité exécutif de l’OLP, sans aucune objection, puis après qu’il ait été choisi en un temps record comme candidat à la présidence de l’Autorité palestinienne, ou, comme on l’a dit, comme “président attendu”, maintenant qu’il est devenu le président élu avec une majorité qualifiée par les commentateurs de “planche de salut”, grâce à ses promesses sans lendemain, des promesses dont tout le monde savait qu’elles étaient totalement fallacieuses, dès lors que celui qui les tenait n’était autre que l’ingénieur d’Oslo en personne, nous sommes confrontés à une unique vérité : à savoir que l’OLP s’est transformée en projet d’Etat illusoire et soumis à l’occupation.

Vu de l’extérieur de la Palestine et au-delà de l’écran d’un téléviseur, le tableau semble surchargé d’un surréalisme qui rend la compréhension de la vérité d’une situation particulièrement ambiguë bien proche de la question qui tue.


Guevara Al-Budaïri, la correspondante de la chaîne Al-Jazeerah, présentait un reportage, ce jour-là, sur les élections municipales palestiniennes.

Il faut dire qu’il fait froid, ces jours-ci en Palestine ; aussi nous a-t-on montré “Abou Alâ”, Monsieur Ahmad Quraï, déposant son bulletin dans l’urne, emmitouflé dans son chaud par-dessus de bonne coupe et coiffé de sa chapka de fourrure.
Abou Alâ votait comme quelqu’un qui aurait été en train d’inaugurer une nouvelle entreprise de construction…

Puis la caméra ne tarda pas à changer de champ, nous montrant une des candidates à ces élections. Guevara al-Budaïri nous dit : “Voilà : regardez comme la démocratie palestinienne est magnifique : la femme palestinienne y joue un rôle de premier plan.”

Et la candidate de commenter : “ En effet, de même que nous avons tenu notre rôle dans la résistance à l’occupation, nous devons maintenant participer à la reconstruction ! ! ! ”

Puis on passa à Khan Younès, aux ruines et à la désolation qu’y a laissées la dernière incursion éclair israélienne, provoquant de nouveaux sans abri, de nouveaux réfugiés : sempiternelle histoire.

De nombreuses familles se retrouvent dehors, avec leurs enfants, n’ayant plus pour seul toit qu’un froid intense. Là, ces gens ne portent pas de vêtements qui puissent les protéger du froid ni de somptueuses chapkas de vison.

Le correspondant d’Al-Jazeerah n’a pas osé leur demander ce qu’ils pensaient des élections municipales, ni de quelconques élections, d’ailleurs. Il ne leur a pas demandé leur avis sur la reconstruction.
Ainsi se termina le reportage, son surréalisme exposant des contradictions effrayantes et stupéfiantes, invitant à former un jugement sur ce qui est en train de se passer : qu’est-ce qui, dans tout ça, relevait du mirage destiné à égarer le téléspectateur ?
Qu’est-ce qui ressortissait à une vérité n’osant pas s’exprimer carrément ?


Quiconque ne connaîtrait pas la situation réelle sur le terrain pourrait retirer de ces séquences qui envahissent les écrans de télévision vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dès lors qu’il est question de la Palestine, l’impression qu’il existerait deux Etats, dont l’un serait la Palestine et l’autre, Israël.


La Palestine, qui aurait été occupée par les Israéliens en 1967, serait retournée à son peuple, grâce aux accords d’Oslo, signés en 1993… Seulement voilà : tout a commencé à clocher quand a débuté l’Intifada (d’Al-Aqçâ), et encore plus après les attentats du 11 septembre 2001.

Sont venus s’ajouter au tableau d’autres signifiants dont on comprend qu’il s’agit du terrorisme, et en particulier d’un terrorisme du fait de groupes terroristes palestiniens, en particulier musulmans fondamentalistes.

Ce que l’on comprend, dans le meilleur des cas, c’est qu’Israël exercerait tout au plus un excès de violence en répliquant à un terrorisme palestinien qu’il faut absolument stopper.


Et ce coup d’arrêt au terrorisme, ainsi qu’à la violence mutuelle (toujours dans le meilleur des cas), ne peut être porté que grâce à des négociations entre les deux parties, dont on suggère implicitement qu’il s’agit de deux Etats : mettez-vous bien cette idée dans la tête !


Ces négociations ne parviendraient jamais à une solution sans un rôle effectif de la communauté internationale et le respect des décisions du droit international, et au premier chef des Etats-Unis d’Amérique (qui occupent aujourd’hui pourtant l’Irak et l’Afghanistan !) et bla-bla-bla… les Etats-Unis devant contribuer à faciliter les négociations en vue du rétablissement de la paix au Moyen-Orient.


Quand je vois à la télévision ce qui se passe en Irak, je ne sais plus trop si ce pays fait partie du Moyen-Orient.
Ou bien se trouve-t-il dans quelque autre région du monde ?

Je pose à nouveau la question : la compréhension attendue de nous, de ce qui nous est ainsi montré, est-elle la compréhension de la réalité ou celle d’un mirage ?


Tout ce qui est dit, sur les petits écrans et sur tous les médias, est destiné au monde entier.

En effet, tous les problèmes sont devenus des problèmes mondiaux et la question palestinienne en constitue le pivot.

Nous avons affaire à un monde dont le pivot est la question de Palestine, alors même qu’il est gouverné par le pôle (américain) unique, selon sa loi capitaliste qui ignore les latitudes et les longitudes, sauf lorsqu’il est question de ses profits ou de ses éventuelles pertes.

Cette puissance unipolaire transforme tout ce qui se passe dans le monde en fait d’événements ou de répercussions, en une sorte de film cinématographique dont il distribue les rôles en fonction du seul scénario susceptible de servir ses intérêts.

Il n’y a nulle place pour un quelconque désintéressement des médias : ils doivent projeter ces séquences cinématographiques artificielles sur la vraie réalité, qui sert seulement de décor au scénario prévu, afin que son message soit reçu et que tous les symboles en soient analysés conformément à ce que lui – le capital – a décidé.


Les élections de la direction palestinienne reconnue par le pôle unique dirigé par l’Amérique et adoubée par Israël, ces élections, dis-je, ne sont qu’un acte de la pièce de théâtre qui se déroule sur les écrans ou dans les coulisses, entre les deux camps. Cette fois-ci, la pièce a pour titre : “ Qui sont les nouveaux dirigeants du peuple palestinien ? ” Question posée en gros caractères, alors même que la réponse (connue d’avance) est écrite en toutes petites lettres : “ Mais oui, bien sûr, c’est la direction reconnue et adoubée par le pôle unique… ”


Les objectifs de la pièce sont diamétralement opposés à ceux qui apporteraient une réponse à la question posée dans le titre ; la réponse directe n’est en aucun cas la réponse désirée. La réponse attendue, en effet, dépend d’un contexte préexistant, déterminé par de nombreux facteurs dont le principal est l’objectif primordial du projet impérialiste pour cette région que l’on appelle le Moyen-Orient, et en particulier en ce qui concerne la Palestine.

Cette réponse sollicitée vise également à limiter (sinon à prévenir) le déclenchement de développements dramatiques qui risqueraient d’accompagner une requalification de la cause palestinienne par ses protagonistes premiers ou par ceux qui les soutiennent, dans un sens favorable à la véritable finalité de cette cause : la libération d’un peuple victime d’un projet colonialiste visant l’ensemble de la région.



Ainsi, cette direction désignée par les élections et baptisée, bien entendu, la “ nouvelle direction ” du peuple palestinien se divise entre deux catégories de dirigeants reconnus, comme il en va pour les Etats souverains où la question de la souveraineté n’est pas posée, ni celle de l’effacement de l’identité nationale résultant de la colonisation et de l’occupation.

Aux yeux du monde entier, le peuple palestinien dispose désormais d’une direction qui a reçu l’onction de la majorité des suffrages et qui, par conséquent, reçoit les rênes du pouvoir et détient la légitimité qui la rendra apte à diriger le peuple palestinien et le projet de son Etat théoriquement existant et concrètement inexistant.

Elle est investie d’un mandat pour toutes les négociations dans lesquelles son rôle politique se limitera strictement à ce que lui dicteront les conditions israéliennes qui s’imposeront.

Une fois de plus, on a ainsi substitué au droit à l’autodétermination de nouvelles élections visant à désigner “ l’Autorité palestinienne ”.


Quant à la deuxième catégorie de dirigeants, ce sont ceux de l’opposition, qui vont spéculer sur la marge de succès – ou d’échec – du gouvernement, et parieront sur son rôle central dans la lutte contre la corruption, considérée comme la priorité des priorités dans l’obtention d’une solution globale et permanente. Sa position et son rôle politiques ne peuvent être découverts que parmi des rumeurs, allant de l’allusion à la déclaration.

Par exemple quant aux choix en matière de négociations dont il conviendrait d’améliorer les conditions, ou par rapport à la résistance, à laquelle il faudrait fixer certaines limites, comme par exemple la destruction du mur d’apartheid mais sans aller jusqu’à l’exigence d’un droit au retour pour les réfugiés palestiniens. Le discours de cette opposition s’adresse à la communauté internationale, et en particulier à la société civile occidentale donatrice.

Le discours qu’elle adresse au peuple palestinien n’a pas d’autres fondements ; le plus souvent, il est extérieur au contexte de l’affrontement direct avec l’ensemble du projet visant à écraser le peuple palestinien où qu’il se trouve.


C’est pourquoi ces élections nous ont confrontés à un nouveau concept trompeur consistant à abandonner le choix de la résistance en vue de l’autodétermination au profit du retour dans les rangs de ce qu’il est convenu d’appeler " l’opposition à la corruption du gouvernement."


C’est de cette manière que ces élections présidentielles envoient au monde entier un message selon lequel le peuple palestinien aurait choisi la direction qui bradera ses droits.

Mais ce n’est pas grave, car tel est le genre de démocratie qui est bonne pour les vaincus et les droits qui seront bradés devront représenter le prix à payer pour liquider ce combat qui a rebattu les oreilles de l’opinion publique mondiale, en particulier avec tout le bruit fait autour des négociations qu’il faudra conclure au plus vite après cette longue période de circonlocutions et de temporisation.


Le combat national palestinien s’est transformé en une comédie de boulevard qu’il est convenu d’appeler “ négociations ” et la victime – le peuple opprimé – n’a plus qu’à accepter encore plus d’oppression, afin de satisfaire à la demande des spectateurs qui commencent à s’ennuyer et qui veulent dormir sur leurs deux oreilles quelque temps, pensant que le crime n’est maintenant plus le leur, voire qu’il n’est plus le crime de quiconque, sauf bien entendu de la victime elle-même !


Dans ces élections présidentielles, peu importait que l’électeur soit présent ou non. En particulier lorsqu’on voit les choix qui lui étaient laissés.
D’ailleurs, peu importe qu’il ait même un choix : que pourrait-il choisir ?
Pouvait-il en quoi que ce soit influer sur le résultat ?
Non : le résultat était déjà là.


C’est le point qu’a atteint le peuple palestinien, c’est-à-dire le fond du tunnel bouché dont on dit pourtant qu’il déboucherait sur l’indépendance. Et le résultat est bien là aussi, puisque l’occupation l’a obtenu, en imposant comme elle l’a fait, sur le terrain, les faits accomplis et les réalités de la répression et de la terreur, mobilisant pour ce faire tous les instruments et les méthodes de domination qui se sont intensifiées depuis le début de l’acte désastreux d’Oslo comme jamais durant les actes précédents de la tragédie palestinienne.


Sous le poids de cette situation, l’électeur n’aura eu d’autre choix que celui du très court terme. Ce fut un peu comme si on l’invitait à sortir de la tente des condoléances pour assister à une noce, quelques courts instants, afin d’y assister à la présentation des félicitations et des bénédictions aux familles des jeunes époux qui convoleront, quoi qu’on fasse et quoi qu’on dise, après quoi on le ramènerait à la tente des condoléances éternelles, ces condoléances que d’aucuns prétendent susceptibles d’être entrecoupées de réjouissances, ces condoléances qui sont le seul horizon offert aux Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie (les “ Palestiniens de 67 ”)

C’est accepter le pire des choix produits par la capitulation. Mais cette situation va-t-elle s’imposer et conditionner encore pendant longtemps la période actuelle aux conditions impérialistes et sionistes ?


Bien sûr que non !

Aujourd’hui, après qu’Abou Mazen ait été désigné comme chef du comité exécutif de l’OLP, sans aucune objection, puis après qu’il ait été choisi en un temps record comme candidat à la présidence de l’Autorité palestinienne, ou, comme on l’a dit, comme “président attendu”, maintenant qu’il est devenu le président élu avec une majorité qualifiée par les commentateurs de “planche de salut”, grâce à ses promesses sans lendemain, des promesses dont tout le monde savait qu’elles étaient totalement fallacieuses, dès lors que celui qui les tenait n’était autre que l’ingénieur d’Oslo en personne, nous sommes confrontés à une unique vérité : à savoir que l’OLP s’est transformée en projet d’Etat illusoire et soumis à l’occupation.

Elle n’incarne plus le projet de libération du peuple palestinien.

Quant à l’invitation à en renouveler l’activité ou à la reconstruire sur ses ruines, afin de tenter de sortir de l’impasse du piège des négociations et de la tractation, il ne reste plus qu’à soumettre ce concept à l’épreuve du test qui lui est aujourd’hui proposé.

Dans le pire des cas, le peuple palestinien risque d’avoir besoin d’attendre au moins une génération avant de pouvoir s’extraire de cette tromperie programmée, et se débarrasser, par la même occasion, d’une génération dont la majorité des dirigeants s’est donné pour objectif de rester au pouvoir pour un temps, en contrepartie des miettes que lui offrent des projets visant à liquider le peuple palestinien. Ce dont le peuple palestinien a le plus urgent besoin aujourd’hui, c’est d’une alternative apte à diriger la résistance et la lutte, car ce peuple n’a pas d’autre choix…

Mais quand cette direction alternative et ce moment historique viendront-ils ?
Devrons-nous attendre pendant toute une génération ?

La réponse requiert effort, difficulté et grande responsabilité, mais elle requiert également que quelqu’un accroche la clochette au cou du chat afin d’instituer ce que fera la future génération.

Afin qu’elle ne trouve pas derrière elle un vide dont paieront le prix tous ceux qui restent spectateurs ou observent cette situation où la tromperie règne et dicte sa loi en l’absence d’une position qui définisse la réalité de la bataille et persiste à l’affirmer comme le combat d’un peuple doté du droit d’affronter, d’une manière directe et avec une grande pugnacité, un projet colonialiste et raciste perpétré à son encontre et à l’encontre de tous les peuples arabes, car c’est chez eux que se trouvent le pétrole et autres richesses.

En sachant qu’aucun droit n’est fait, dans ce projet, au peuple palestinien, même pas dans un Etat faible dirigé par un Abou Mazen ou par qui que ce soit, élu, ou non élu.

Leur projet, c’est de liquider l’existence du peuple palestinien, d’une manière programmée. Ils ne permettront jamais que la terre de la Palestine historique ne soit pas (peuplée par une) majorité juive et raciste.

Quant à tous les autres, ils n’auront d’autre possibilité que celle d’accepter de vivre dans les conditions édictées par le racisme.


Il n’y a donc aucune raison de persister dans ce jeu absurde.

Je lance un appel à tous, en vue de l’édification d’un choix fondé sur la compréhension du fait que le problème est un problème d’autodétermination, un problème de recouvrement des droits du peuple palestinien, de ses droits usurpés, car tel est le problème créé par le projet sioniste, fondé qu’il est sur l’oppression et le racisme.

Et le tout premier de ces droits et le droit au retour des réfugiés, lequel signifie tout simplement ceci : les réfugiés palestiniens ont le droit de rentrer chez eux.


Traduction : traduit de l’arabe par Marcel Charbonnier


siryne
h
8 février 2005 20:01
Décrypter les résultats des élections palestiniennes
publié le jeudi 13 janvier 2005

Ghassan Andoni


Environ 41% des Palestiniens pouvant potentiellement voter se sont rendus aux urnes, ce qui représente 71% des inscrits.
En pratique, la décision du Conseil Législatif Palestinien de permettre à ceux qui ne s’étaient pas inscrits sur les listes électorales de voter dans les 72 bureaux de vote, ainsi que la décision du Comité central des élections de prolonger de 2h l’ouverture des bureaux de vote, ce qui a permis à certains électeurs d’utiliser leur carte d’identité comme seule source d’identification, n’a pas facilité le décompte des électeurs. De plus, cela a introduit un doute sur d’éventuelles fraudes.

L’appel au boycot du Hamas n’a joué aucun rôle dans la faible participation au scrutin. En fait, comme le Hamas s’intéresse particulièrement aux élections locales, il a encouragé ses membres et ses partisans à s’inscrire sur les listes électorales. Cependant, le nombre d’inscrits ne dépasse pas 61% des votants potentiels. Comme un pourcentage élevé des électeurs inscrits, environ 71%, ont voté, on ne peut pas reprocher au Hamas que les électeurs ne sont pas arrivés aux urnes à cause de l’appel au boycott.

En fait le faible pourcentage d’inscrits est lié au fait qu’au moment où les listes électorales ont été ouvertes, la plupart des gens ne croyaient pas en des élections prochaines. De plus les continuelles incursions israéliennes dans certaines zones, comme à Naplouse et à Rafah, n’ont pas permis une ouverture suffisamment prolongée de certains bureaux d’inscription. Enfin l’interdiction israélienne d’ouvrir des bureaux d’inscription pour les 120 000 habitants de Jérusalem pouvant potentiellement voter, a contribué significativement à réduire le nombre d’inscrits.

Apparemment le registre civil qui a été fourni à l’Autorité Palestinienne par Israël était extrêmement problématique. Selon le Comité Central Palestiniens des élections, les noms ont été traduits à partir de l’hébreu. Pour beaucoup d’entre eux, le nom ne correspondait pas au vrai nom arabe des personnes, ce qui a créé la confusion dans la plupart des 72 bureaux de vote. Les Palestiniens ont expliqué que parce que les bases de données sont communes pour l’Autorité Palestinienne et Israël, Israël a refusé que le Ministère de l’Intérieur Palestinien mette à jour la liste électorale. C’est pourquoi au dernier moment, 300 000 noms ont été fournis à l’Autorité Palestinienne, traduits de l’hébreu et inscrits de manière désorganisée sur les listes.

Des centaines de Palestiniens qui se sont rendus dans certains bureaux de vote n’ont pas pu retrouver leurs noms sur les listes. C’est pourquoi finalement, le comité électoral a décidé d’autoriser le vote sur seule présentation de la carte d’identité. Il n’y a pas de doute que le très faible taux de participation à Jérusalem peut être expliqué par des entraves intentionnelles, dénoncées même par l’ex président des USA, Jimmy Carter.

Le Président de l’OLP, Mahmoud Abbas, a gagné le scrutin avec un pourcentage de 62% des votants inscrits, ce qui fait dire à ses opposants qu’il a gagné avec moins de 40% des votants potentiels. Comme la Bande de Gaza et la Cisjordanie représentent moins de 50% de la population palestinienne totale, ils peuvent aussi argumenter que Mahmoud Abbas ne dispose pas de la légitimité populaire pour faire des concessions au nom des Palestiniens. Cependant, selon les standards internationaux, Abbas a été élu Président de l’Autorité Palestinienne lors d’élections ouvertes, à peu près transparentes et démocratiques.

Des élections démocratiques
Même si la décision du Conseil Législatif d’approuver l’usage controversé du fichier civil a engendré un certain niveau de confusion et a induit des doutes quant à d’éventuelles irrégularités, les élections présidentielles palestiniennes ont été conduites selon les normes des pays ayant une longue tradition démocratique.

Les Palestiniens sont particulièrement fiers de leur capacité à avoir pu organiser des élections libres et démocratiques sous occupation. Mais ils peuvent l’être encore plus du fait que ces élections ont eu lieu dans une atmosphère sans violence ni tension [1]. Selon la plupart des observateurs internationaux, non seulement les pays "en voie de développement", mais aussi la plupart des démocraties occidentales pourraient en tirer des leçons pour eux-mêmes. Un observateur égyptien a fait le commentaire suivant en disant que la plupart des pays arabes doivent prendre exemple sur les Palestiniens : "ce qui se passe dans la plupart des pays arabes est une plaisanterie en comparaison de l’expérience palestinienne" a-t-il déclaré.

Leçons à tirer
La leçon la plus importante à tirer de ce scrutin est que les Palestiniens demandent à leurs partis politiques de mettre en œuvre des réformes et de se moderniser.

Le cas du Dr Mustafa Barghouti doit être examiné avec attention. 20% des inscrits ont voté pour lui en comparaison des 3% qui ont voté pour les représentants des partis politiques membres de l’OLP de longue date, comme le FDLP et le PP. En réalité la candidature du Dr Barghouti a ramené sur l’échiquier politique palestinien le mouvement progressiste, qui a longtemps été marginalisé du fait de divisions internes et de la vague conservatrice qui avait envahi la société palestinienne et qui apparaissait comme une ombre bien pâle du mouvement Fatah, affilié à l’Autorité nationale Palestinienne. Barghouti a réussi un retour particulièrement marqué pour les Palestiniens progressistes et laïques. Aujourd’hui, on peut dire que la société palestinienne est divisée politiquement et sociétalement en trois grandes tendances : le parti de l’Autorité (Fatah), le Mouvement Islamique, et le mouvement progressiste. Environ 25% des inscrits se sont prononcés pour des candidats du mouvement progressiste et laïque.

h
8 février 2005 20:13
Abbas et Sharon s'engagent à un arrêt total des violences
Par Edmund Blair

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CHARM EL CHEIKH, Egypte (Reuters) - Israël et l'Autorité palestinienne se sont engagés solennellement à mettre un terme à plus de quatre ans de violences qui ont fait plus de 4.300 morts de part et d'autre.


Tel était l'objectif et tel a été le résultat du bref sommet qui a réuni Mahmoud Abbas et Ariel Sharon dans la station balnéaire égyptienne de Charm el Cheikh en présence du président Hosni Moubarak, initiateur de la réunion, et du roi Abdallah de Jordanie.


Le leader palestinien a annoncé la cessation de "tous les actes de violence contre les Israéliens et les Palestiniens où qu'ils soient". Le dirigeant israélien a confirmé l'arrêt, "partout", "de tous les actes de violence contre des Israéliens" de la part des Palestiniens et des "activités militaires contre les Palestiniens" de la part de l'Etat juif.


Cette première rencontre au plus haut niveau entre les deux parties depuis le déclenchement de l'intifada, fin septembre 2000, est censée mettre fin à cette insurrection en inaugurant, d'après les termes d'Abbas, "une nouvelle ère", et en suscitant, selon Sharon, "l'"espoir d'un avenir meilleur pour nous et nos petits enfants".


Le sommet de Charm el Cheikh formalise la trêve de facto qu'Abbas avait arrachée aux groupes radicaux palestiniens à la mi-janvier, peu après avoir succédé à la tête de l'Autorité autonome à Yasser Arafat, mort en novembre à Paris après avoir été ignoré ces dernières années par Israël.


Pour favoriser le succès du sommet, qu'il voulait centré principalement sur les questions de sécurité, Israël a de son côté annoncé une série de gestes de bonne volonté: arrêt des incursions dans les territoires autonomes, retrait de cinq villes de Cisjordanie et libération de près d'un millier de Palestiniens.


ABBAS DANS LE NEGUEV, SHARON EN CISJORDANIE?


Sans remettre en cause leur trêve, les groupes radicaux ont jugé insuffisantes les concessions israéliennes et affirmé ne pas être engagés par les promesses par Abbas à Charm el Cheikh. Selon Mouchir al Masri, porte-parole du Hamas à Gaza, "l'annonce d'un cessez-le-feu n'exprime que la position de l'Autorité palestinienne".


Mais, sur les rives de la mer Rouge, Abbas a été formel: "Le calme prévaudra sur nos territoires à compter d'aujourd'hui". De son côté, son ministre des Affaires étrangères, Nabil Chaath, a mis en garde les mouvements palestiniens jusqu'au-boutistes contre la tentation d'ignorer le cessez-le-feu.


"A partir de maintenant, toute violation de la trêve sera une violation de l'engagement national et entraînera une réaction appropriée", les a-t-il prévenus, en précisant qu'il ferait passer immédiatement ce message à la Syrie, accusée par Israël de souffler sur les braises en abritant les chefs de ces mouvements.


Les inextricables problèmes de fond à la base du conflit du Proche-Orient n'ont pas été abordés à Charm el Cheikh, mais le nouveau climat qui règne entre les parties a incité Condoleezza Rice à l'optimisme.


"J'ai constaté que ces deux dirigeants avaient compris que le moment était venu d'avancer", a confié le nouveau chef de la diplomatie américaine, qui a rencontré Sharon et Abbas à la veille de leur départ pour l'Egypte. De fait, ces derniers ont décidé de se revoir prochainement pour poursuivre leur dialogue.


Sharon, qui s'est réjoui de pouvoir maintenant coordonner avec l'Autorité palestinienne l'évacuation de Gaza à partir de cet été, a invité Abbas dans sa "ferme" du Néguev, dit-on de source autorisée israélienne. Abbas a accepté l'invitation et d'autres rencontres pourraient avoir lieu en Cisjordanie, précise-t-on de source palestinienne.


De leur côté, l'Egypte et la Jordanie ont saisi l'occasion du rapprochement palestino-israélien pour réchauffer leurs propres relations avec Israël en annonçant le retour à Tel Aviv de leurs ambassadeurs, rappelés après le déclenchement de la seconde intifada.

2
8 février 2005 20:36
Salam,

Quelle paix sans le retour de tous les réfugiés palestiniens ?
Quelle paix sans retour aux frontières de 1967 ? Et le statut d'Alqods ?
Quelle paix sans un état viable? Or la proposition faite aux palestiniens est un semblant d’état réduit et fractionné.
Mahmoud Abbas danse sur une corde raide en bradant le droit des palestiniens sans contrepartie. Rappelez vous les accords d’Oslo : Israël a eu le reconnaissance comme état, alors qu’il a juste reconnu que l’OLP est le représentant légale du peuple palestiniens (beaucoup d’intellectuel membre de l’OLP ont démissionné pour montrer leurs désaccords (Edward Said, Mahmoud darwish, etc.).
Mahmoud Abbas veut normaliser la relation avec un état criminel responsable direct dans la situation où vivent les palestiniens.
Cette rencontre ne va rien changer pour les palestiniens étouffés par une politique de répression d’un criminel de guerre.
Sharon veut se servir d'Abbas pour anéantir toute résistance, quand à un état palestinien, il faut être dupe pour croire que Sharon va faire la moindre concession sur le grand Israël !!
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
D
8 février 2005 20:48
Salam,

mais ca peut etre imputé directement a nos dirrigant arabe de m...., le maroc, l'egypte, la jordanie veulent ouvrir des ambassade dans cet etat terroriste, apres comment voulez vous que les palestinien puissent contiuer a militer pour leur pays, ils ont ete trahi par ces lache, moubarak et abdallah de jordanie au premier rang, des lache et des porc se sont nos dirrigeants, qui des que arafat est mort, ont abandonné le peuple palestinien orphelin.
a
8 février 2005 21:55
Peut être que ABBAS en a marre de voir son peuple endurer uentelle souffrance depusi des décenies???

Peut être que Abbas en a marre que ces jeunnes aillent se faire exploser sous les directives de ceux qui donnent des ordres sans jamais participer directementb à la lutte???

Peut être que Abbas a envie de connaitre et faire connaitre à son peuple ce que c'est que d'avoir une patrie, un territoire , une nation , un peuple uni derriere un drapau, un état reconnu officiellement par les instances internationales????

Peut être que Abbas a envie que ces jeunes aillent dans des écoles, des lycées et des Universités???

peut être que Abbas a envie de donner à son peuple de véritables perspectives d'avenir?????

Peut être que Abbas a envie d'en finir avec cette guerre qui a ravagée tout un peuple et fait souffrir la nation arabe tout entiére.

Peut être que Abbas croit en une veritbale paix dans un pays avec des frontieres enfin reconnes et en bon voisinage avec un peuple israelien???

Peut être que nous derriere notre petit confort bien douillé, derriere nos claviers et nos écrans à l'abri des bombes et d la souffrance quotidienne nous voulons lui dicter la marche à suivre.

Peut être que le peuple d'Abbas veut connaitre ce que nous avons connu, nous,
vivre une enfance heureuse avec ses parents, partager des moments de bonheur avec ses amis, s'émanciper dans un pays ,avoir des devoirs et jouir des droits, être fier des réalisations de son pays, avoir le pouvoir d'exprimer son mécontentement en cas de dérive de ces dirigeants, manger à sa faim,des choses tellement simple mais dont ce peuple a été jusqu'à lors privées.

D
8 février 2005 22:04
Salam,


de quels territoire tu parles?, quand sharon reprend un article de 1950 autorise sharon a exproprier les palestiniens ayant des terre sur jerusalem, tu crois qu'il y a un territoire suffit d'aller voir guysen pour voir que la palestine n'est pas reconnue, de plus les israelien ont affirmé que l'etat palestinien ne sera pas totalement indepedant puisque israel se permettra de rentrer dans cet etat pour n'importe qu'elle raison
h
8 février 2005 22:36
Salam,
je pense qu'on est en train de faire plus un procès d'intention à la nouvelle équipe palestinienne qu'un jugement objectif basé sur des faits. A ma connaissance, Mahmoud Abbass n'a pas bradé pour l'instant aucune des revendications LEGITIMES des palestiniens. Attendons un peu pour tirer à boulets rouges sur lui.
a
8 février 2005 22:39
je parle d'un territoire aussi minuscule soit il, ou un état Palestinien, puisse être proclamé.

Sharon n'est pas eternel .

Un embryon de territoire pourqoui pas sachant que les frontieres reconnus pour cet état ont été depuis longtemps déssinées par l'ONU,un retour aux frontiere de 1967 est la solution .
Cette solution est plus envisageable quand c'est un état palestinien installé et reconnu qui la demande.
2
8 février 2005 22:40
Salam Hux02,

Je te trouve très optimiste !!
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
D
8 février 2005 22:54
hux02 a écrit:
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> Salam,
> je pense qu'on est en train de faire plus un
> procès d'intention à la nouvelle équipe
> palestinienne qu'un jugement objectif basé sur des
> faits. A ma connaissance, Mahmoud Abbass n'a pas
> bradé pour l'instant aucune des revendications
> LEGITIMES des palestiniens. Attendons un peu pour
> tirer à boulets rouges sur lui.


Salam,


je reste pessimiste, mais j'espere avoir tord, mais quand abbas fait le travail de sharon en detruisant des commerce dont des fammile en vivent, ca n'arrangent en rien les choses, quand sharon exproprie des centaine de paelstinen de leur terre (ce qu'on appelle aussi vol) je suis moin confiant
h
8 février 2005 23:18
Salam Loubna,
j'essaie de tirer quelques conclusions de ce qui se passe en palestine. Comme l'a bien dit Leila Shahid samedi dernier, les palestiniens ont voté pour Mahmoud Abbas pour ce qu'il est et ce qu'il a toujours prôné. Je ne pense pas qu'il va brader les revendications palestiniennes, et il est bien placé pour bien connaître les lignes rouges à ne pas franchir.
Ce qui m'a étonné dans l'article de Siliva carotti, c'est cette recherche très fouillée dans les résultats des élections palestiniennes! je m'explique: ça fait plusieurs années que je suis les élections françaises (présidentielles, législatives, municipales...) et je n'ai jamais entendu parler par exemple du nombre de votants potentiels!!! d'habitude, on essaie de voir le nombre d'inscrits et on calcule le taux de participation par rapport à ce taux. J'ai essayé de voir sur le net si par exemple pour les présidentielles françaises de 2002, je pourrais tomber sur les estimations de nombre de votants potentiels, je n'ai trouvé que le nombre d'inscrits et le nombre de votants. Je vous invite à faire une petite recherche de votre côté peut-être que vous auriez plus de chance que moi.
Un deuxième point qui m'a un peu interpellé c'est la légitimité de Mahmoud Abbas qu'elle semble un peu mettre en cause, par son calcul du pourcentage supposé réel que pèse Abbas et le Fatah. C'est un peu étonnant pour une journaliste comme elle de ne pas se rendre compte que le jeu démocratique veut un éparpillement des voix sur tout l'éventail politique! chirac réellement, ne vaut pas plus de 18% de la population française votante! les partis politiques ne valent guère mieux! au meilleures de leurs scores l'UMP ou le parti socialiste ne valent pas plus de 35-40%! je n'ai pas les chiffres des élections présidentielles américaines, mais d'habitude les élections ne mobilisent pas la foule! est-ce pour autant, Bush qui ne présente que 53 millions d'américains n'est pas le président de cet état qui fait plus de 250 millions habitants? Les élections palestiniennes sont imparfaites car elles s'étaient déroulées sous l'occupation avec toutes les contraintes que ça pose, mais les chiffres, selon moi, sont incontestables et reflètent la volonté de ce peuple à donner une nouvelle chance au dialogue. Le hamas et le jihad, à mon sens, ont compris le message livré par leur peuple à travers ses élections, d'où leur acceptation d'une trêve.
Mainteant, si reprendre le dialogue semble ne pas satisfaire certains, il faut proposer autre chose.
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