Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
R I P RACHEL CORRIE
18 décembre 2023 18:29
Rachel Corrie née le 10 avril 1979, est une militante américaine pro-palestinienne et membre de l'International Solidarity Movement.

Elle décède le 16 mars 2003 dans la bande de Gaza, durant la Seconde Intifada, ecrasee par un bulldozer israélien

alors qu elle s opposait a la destruction d une maison palestinienne
ces chiens galeux lui sont passe dessus et l on ecrasee
sans aucune pitie
ils ont meprise dans un premier temps et ensuite on pretexte un accident alors qu elle se tenait debot en face du bulldozer

 
RACHEL 0
allah y rahmha
C
18 décembre 2023 18:32
Qu’Allah la récompense
c
18 décembre 2023 18:42
Paix à son ame
18 décembre 2023 18:44
Le meurtre de Rachel Corrie Tuée en 2003 alors qu’elle tentait d’empêcher la destruction de maisons dans la bande de Gaza, cette pacifiste américaine est devenue un emblème du soutien aux Palestiniens dans le monde. “Je suis en Palestine depuis deux semaines et une heure, et les mots me manquent encore pour décrire ce que je vois”, raconte Rachel Corrie dans un courriel envoyé le 7 février 2003 à sa famille, qui vit à Olympia, dans l’État de Washington, aux États-Unis. “Je ne sais pas si beaucoup d’enfants ici ont jamais vécu sans voir des trous d’obus dans leurs murs et les miradors d’une armée d’occupation les surveillant constamment depuis les proches alentours”, déplore-t-elle, prenant pour la première fois conscience de l’enfance privilégiée qu’a été la sienne ».

Alors âgée de 23 ans, Rachel Corrie est partie fin janvier 2003 s’installer à Rafah, une ville de 140 000 habitants dans la bande de Gaza, avec sept autres volontaires américains et britanniques du Mouvement de solidarité internationale (ISM), pour jouer les boucliers humains entre la population palestinienne et l’armée israélienne. (…) “Personne ne peut imaginer ce qu’il se passe avant de l’avoir vu – et même alors, on a toujours conscience que notre expérience ne reflète pas la réalité : du fait des difficultés auxquelles l’armée israélienne serait confrontée si elle tuait un citoyen américain non-armé ; du fait que j’ai, moi, les moyens d’acheter de l’eau quand l’armée détruit des puits et surtout parce que j’ai la possibilité de partir”, raconte ainsi Rachel Corrie dans le courriel envoyé le 7 février. Pourtant, le 16 mars 2003, Rachel Corrie va mourir sous les chenilles d’un bulldozer de l’armée israélienne alors qu’elle tentait d’empêcher la destruction de maisons. Première volontaire étrangère tuée par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, Rachel Corrie est devenue un symbole de la mobilisation internationale en faveur des Palestiniens. Une pièce de théâtre basée sur ses écrits personnels a été jouée dans plus de dix pays ; l’un des bateaux engagés dans la flottille Free Gaza, le MV Rachel Corrie, porte son nom ».

« Rien ne prédestinait Rachel Corrie à devenir un symbole. Née le 10 avril 1979 à Olympia, Dans ses écrits personnels, que Katharine Viner a utilisés pour la pièce de théâtre Mon nom est Rachel Corrie, l’Américaine raconte avoir commencé à militer pour la paix après le 11-Septembre, avec peu à peu l’envie d’aller voir sur le terrain à quoi ses impôts servaient. Après un stage avec l’ISM, elle part fin janvier 2003 dans la bande de Gaza. Cachant la blondeur de ses cheveux sous un foulard, Rachel Corrie va vivre pendant plusieurs semaines le quotidien des habitants de Rafah, qui l’hébergent et la choient en signe de gratitude. “J’ai très peur pour les gens ici. Hier, j’ai vu un père emmener ses deux petits enfants, qui lui tenaient la main, hors de portée des tanks, des snipers, des bulldozers et des jeeps parce qu’il pensait que sa maison allait exploser. Jenny et moi sommes restées dans la maison avec plusieurs autres femmes et deux petits bébés. (…)J’ai vraiment eu peur qu’ils soient tous abattus et j’ai essayé de rester postée entre eux et le tank”, écrit elledans un courriel à sa mère, le 27 février ».

[www.lemonde.fr]
18 décembre 2023 18:51
« Rien ne prédestinait Rachel Corrie à devenir un symbole. Née le 10 avril 1979 à Olympia, Dans ses écrits personnels, que Katharine Viner a utilisés pour la pièce de théâtre Mon nom est Rachel Corrie, l’Américaine raconte avoir commencé à militer pour la paix après le 11-Septembre, avec peu à peu l’envie d’aller voir sur le terrain à quoi ses impôts servaient. Après un stage avec l’ISM, elle part fin janvier 2003 dans la bande de Gaza. Cachant la blondeur de ses cheveux sous un foulard, Rachel Corrie va vivre pendant plusieurs semaines le quotidien des habitants de Rafah, qui l’hébergent et la choient en signe de gratitude. “J’ai très peur pour les gens ici. Hier, j’ai vu un père emmener ses deux petits enfants, qui lui tenaient la main, hors de portée des tanks, des snipers, des bulldozers et des jeeps parce qu’il pensait que sa maison allait exploser. Jenny et moi sommes restées dans la maison avec plusieurs autres femmes et deux petits bébés. (…)J’ai vraiment eu peur qu’ils soient tous abattus et j’ai essayé de rester postée entre eux et le tank”, écrit elledans un courriel à sa mère, le 27 février »

“When killing is easy” : dans ce documentaire sur Rachel Corrie, la BBC soutient la version selon laquelle le conducteur a délibérément tué la militante américaine. Le 16 mars 2003, Rachel Corrie essaie avec les autres membres de son organisation d’arrêter pacifiquement la démolition de la maison d’un médecin palestinien par deux bulldozers D9 dans le quartier de Hi Es Salam, à Rafah. Depuis trois mois un Européen ou un Américain y dormait chaque nuit, et Rachel y avait elle-même passé plusieurs nuits”, raconte Dreg Sha, un autre volontaire présent sur les lieux. Habillée d’un gilet orange fluo et armée d’un haut-parleur, Rachel Corrie bataille pendant deux heures avec les autres volontaires pour tenter d’empêcher l’avancée d’un bulldozer. “Rachel a tenu tête au bulldozer seule parce qu’elle connaissait cette famille et parce qu’elle pensait que son action était juste. S’approchant de plus en plus de Rachel, le bulldozer a commencé à pousser la terre sous ses pieds. À quatre pattes, elle essayait de rester au sommet de la pile qui ne cessait de monter. À un moment elle s’est retrouvée assez haut, presque sur la pelle. Suffisamment près pour que le conducteur puisse la regarder dans les yeux. Puis elle a commencé à s’enfoncer, avalée dans la terre sous la pelle du bulldozer. Le bulldozer n’a pas ralenti, ne s’est pas arrêté. Il a continué à avancer, pelle au niveau du sol, jusqu’à lui passer sur tout le corps. Alors il s’est mis en marche arrière, la pelle toujours au sol, et lui est repassé dessus”, poursuit Dreg Sha. “Rachel gisait sur le sol, tordue de douleur et à moitié enterrée. Sa lèvre supérieure déchirée saignait abondamment. Elle ne put que dire “je me suis cassé le dos”. Après ça elle n’arriva plus à dire son nom ni même à parler. (…) Mais on pouvait voir son état se détériorer rapidement. Des signes indiquant une hémorragie interne à la tête apparurent bientôt. Après environ un quart d’heure des brancardiers sont arrivés et l’ont emmenée à l’hôpital”, Rachel Corrie est morte des suites de ses blessures à l’hôpital ».

[www.lepoint.fr]
18 décembre 2023 18:58
« Celui qui m’a changé en exilé m’a changé en bombe… Palestine est devenue mille corps mouvants sillonnant les rues du monde… ». (Mahmoud Darwich)

Le poème de Mahmoud Darwich est à là pour nous convaincre que la plaie palestinienne est toujours sanguinolente et ceci depuis le 2 novembre 1917 Ce jour-là Lord Balfour promet un home aux juifs. Pour illustrer la pureté de l’armée israélienne nous allons rapporter en honnête courtier trois drames. Le premier le plus récent qui date de quelques jours est celui de la journaliste Shireen Abu Akleh. Plus avant nous traiterons de l’affaire de Rachel Corrie écrasé par un bulldozer et enfin nous terminerons par l’affaire Mohamed Ad Dura cet enfant de douze ans assassiné par un tir de sniper. Nous rapporterons brièvement le déni de l’armée israélienne renforcé par des sionistes et des organisations juives dont le Crif. Pendant ce temps la colonisation continue et les pays occidentaux du bout des lèvres protestent sachant bien que leurs appels n’a aucune chance d’être pris au sérieux.
C
18 décembre 2023 19:05
Je me souviens très bien de l'histoire de cette jeune femme au moment de son assassinat. Elle a forcé l'admiration face aux criminels.

Il arrivera j'espère un jour une époque où la majorité des gens auront le courage de s'opposer contre les tyrans et les criminels.
18 décembre 2023 19:39
[www.elmoudjahid.com]


Cet article de Gideon Lévy prouve que les colons ne sont pas des civils mais des fervents agents de la politique colonialiste sioniste.
Leur barbarie n’est pas liée à l’appartenance à un gouvernement de droite ou de gauche, mais à l’essence même du sionisme qui déshumanise le Palestinien.
« Un homme âgé est allongé sur un lit en fer et recouvert d’une couverture synthétique, dans le salon d’une maison en pierre d’un village situé à l’extérieur de Bethléem. Ses yeux sont fermés, son visage est un masque de douleur, sa tête est bandée, des tubes sortent de son nez. Il peut à peine parler, ne répondant que par des mouvements de la main. Il est presque impossible de manger à cause des fractures du nez, des orbites et du crâne. Il a du mal à dormir et ne peut pas se tenir debout sans le soutien de ses fils des deux côtés.

Voici Raja Nevahin, un Bédouin de 70 ans, plâtrier et agriculteur à la retraite, père de neuf filles et de trois fils, et voici sa maison. La semaine dernière, des colons de Ma’aleh Amos, une colonie située dans l’est du bloc d’Etzion, au sud de Jérusalem, l’ont frappé avec un tuyau de fer, lui faisant des ravages à la tête et aux bras. Depuis lors, il a été hospitalisé dans la ville voisine de Beit Jala. Cette semaine, lors de notre visite, il avait été autorisé à retourner pour un jour chez lui dans le village de Hindaza, en l’honneur de l’Aïd al-Fitr, qui suit la fin du jeûne du mois sacré du Ramadan, avant de retourner à l’hôpital pour un traitement supplémentaire. Nevahin devra subir au moins une autre opération du nez. On ne peut s’empêcher de ressentir de la compassion et une profonde inquiétude en le regardant.

Raja Nevahin est brisé dans son corps et son esprit. Il est difficile d’imaginer que les colons ne cessent de frapper les Palestiniens âgés et sans défense. Il y a deux mois et demi, cette colonne a raconté comment des dizaines de colons ont attaqué un berger de 73 ans, Mohammed Shalalda, sur le mont Qanub, non loin d’ici. Aujourd’hui, un autre agriculteur âgé a été brutalisé »

Gideon Levy et Alex Levac, 6 mai 2022, Haaretz
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook