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Quelles bandes de crapules.....Bonjour le Maroc de demain
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30 avril 2007 18:14
Affaire Ben Louidane : Jamal Serhane envoie Ben Louidane et ses acolytes devant les juges ABDELHAK NAJIB 16 Avril 2007
Après cinq mois d’instruction, Jamal Serhane, juge d’instruction, de la Cour d’Appel de Casablanca, a déféré le 11 avril 2007, dix-sept (17) accusés dans ce qui est convenu d’appeler L’Affaire Chérif Ben Louidane. Neuf prévenus sont en détention et huit autres sont sous surveillance judiciaire. L’ordre de déférer les accusés dépasse les sept cents (700) pages où sont poursuivis Mohamed El Kharraz, alias Chérif Ben Louidane, accusé de corruption, détention, transport et exportation illégale de drogue et la complicité dans l’import et l’export illégal de drogue. Sont aussi poursuivis : Abdessalam Iyad, accusé de trafic de drogue, complicité dans le trafic humain et l’immigration clandestine, Abdelaziz El Kharraz, poursuivi pour corruption, détention et trafic de drogue, trafic humain par le biais de l’immigration clandestine. Mohamed Tribek, alias Aouita, accusé de corruption, Youssef Alami Lahlimi, poursuivi pour corruption, Abdelaziz Izzou, corruption et trafic de drogue, Mostapha Lakhlioui, accusé de corruption et d’abus de pouvoir. Il faut ajouter à cette liste les noms suivants : Farid Al Hachimi, Mohamed Moussaïd, Noureddine Zemrou, Samir Lili, Noureddine Boulghoudane, Abdelkader Essaffari, Mostapha Boukhlifi, Akka Ahbar, Mostapha Gharib,Abdelmoula Attetouani. Le juge Jamal Serhane est arrivé à la conclusion que le préfet Abdelaziz Izzou a construit 14 postes de police à Tanger ainsi que la restauration de la préfecture de police de la même ville grâce à l’argent du trafic de drogue pour un montant global de 3 millions de dirhams.

Mohamed El Kharraz (à droite), alias Chérif ben Louidane, et son frère Abdelaziz incarcérés à la prison Oukacha à Casablanca.


Cinq mois d’instruction auront suffi pour que le juge Jamal Serhane puisse réunir des preuves tangibles, qui ne souffrent aucune ambiguïté, que l’accusé Mohamed El Kharraz, surnommé Chérif Ben Louidane, a réussi à tisser des relations de corruption avec le chef de la police judiciaire et préfet de police de Tanger, Abdelaziz Izzou, l’officier de police, Mostapha Gharib, le directeur régional de la direction de la surveillance du territoire à Tanger, Mostapha Lakhlioui, un fonctionnaire de la DST, Mohamed Moussaïd, un commissaire de police dans le port de Tanger, Farid Al Hachimi, un officier de la Gendarmerie royale de Tanger, Youssef Alami Lahlimi, un Lieutenant-Colonel de la gendarmerie royale de Tanger, Akka Ahbar, un auxiliaire de la gendarmerie royale de Ksar Sghir, Abdelkader Esseffari, le Qaïd de Taghermet, Mostapha Boukhlifi, le Qaïd de Dar Chaoui, Noureddine Boulghoudane, le Qaïd de Lâouwwama Fahs Anjra, Noureddine Zemrou, ainsi qu’un gradé des forces auxiliaires, Abdelmoula Ettetouani. Dans le même dossier, d’autres personnes ont été poursuivies. Le président de l’arrondissement de Jbala, Boujemaâ Chafi, Mostapha Boukhlifi, Pacha de Témara, Belmahi, ex-wali, Mohamed Al Hardouze, directeur des affaires générales à Tétouan et gouverneur de Tata, tous accusés de complicité avec des barons de la drogue.

Les révélations de Boujemaâ Chafi
Devant le juge Jamal Serhane, Boujemaâ Chafi, chef de l’arrondissement de Jbala est très vite passé aux aveux. Il a déclaré que « le Qaïd Mostapha Boukhlifi était en relation avec Chérif Ben Louidane. Il le couvrait, car à chaque fois qu’il m’envoyait des messages d’informations sur les activités des barons de la drogue, il s’agissait toujours de faux rapports, pour que les trafiquants puissent exercer leurs trafics en toute liberté. » Il faut souligner ici, que les trafiquants de drogue, avec en tête, Chérif Ben Louidane, ont acheté des terrains pour y construire des maisons près de la mer, dans la région d’El Houma à Mostapha Boukhlifi, à Hamid Al Yaâcoubi, chef des affaires générales à Tétouan à l’époque, avant d’avoir un poste au sein du service central du ministère de l’Intérieur. « Les terrains ont été achetés à Abdessalam Al Hasnaoui, qui habite à Fnideq et y possède un café, un restaurant et des appartements meublés à El Houma, dans la commune d’El Mjaz, dans la Qiadat de Taghremt ». Boujemaâ Chafi poursuit ses déclarations en ajoutant que : «Mostapha Boukhlifi corrompait Hamid El Yaâcoubi par des sommes données par des trafiquants de drogue, pour garder le silence autour de ses activités. Je peux aussi ajouter ici, que les services de la Wilaya sont partie prenante pour masquer les activités des narcotrafiquants de Tétouan avec à leur tête le Wali Docteur Belmahi et le chef des affaires générales Mohamed Al Hardouz, ainsi que son adjoint Hamid El Yaâcoubi. Toutes ces personnes étaient contactées par le parlementaire Abdessalam El Biyari de Jbala, qui intervenait en faveur des trafiquants de drogue, parce qu’ils l’aidaient lors des élections ». Le même Chafi, qui ..... (voir l'article)
[www.lagazettedumaroc.com]
T
2 mai 2007 18:22
Une vraie MAFIA
 
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