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Bonsoir à toutes et à tous,

Article yabiladi : Presse marocaine: Des éditoriaux blancs en signe de colère

Une vingtaine de journaux marocains (quotidiens et hebdomadaires) sont sortis vendredi sans éditorial, en signe de protestation contre ce qu'ils décrivent comme une « escalade judiciaire » à l'encontre des publications nationales, rapporte EFE.
Presse marocaine: Des éditoriaux blancs en signe de colère

Le mardi 7 juillet, la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) dénonçait « avec la plus grande vigueur » dans un communiqué, une « escalade judiciaire aveugle qui ne sert pas l'Etat de droit » à l'encontre de trois quotidiens arabophones et d'un mensuel économique condamnés pour diffamation. Ce récentes sentences judiciaires émises par des tribunaux du pays condamnant des publications à payer des millions de dommages et intérêts ont été à l'origine de cette protestation.

Le 30 juin, le mensuel francophone « Economie & Entreprises » a été condamné en appel à verser 5,9 millions de dirhams à une entreprise de fabrication de meubles, Primarios, pour diffamation. En première instance, ce montant était de 1,8 millions de dirhams, soit trois fois moins. Un jour plutôt, le 29 juin, c'est le tribunal de première instance de Casablanca qui a condamné trois journaux arabophones -Al Jarida Al Oula, Al Ahdat Al Maghribia et Al Massae- à payer chacun un million de dirhams (90 000 euros) de dommages et intérêts et 100 000 dirhams (9000 euros) pour diffamation à l'encontre de Mouammar Kadhafi.

Le président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), Khalil Hachimi Idrissi s'est exprimé dans les colonnes de l'hebdomadaire Tel Quel, en affirmant que la presse est confrontée à une « escalade judiciaire ». « Il y a une vraie radicalisation de la politique judiciaire, se traduisant chaque fois par une augmentation des amendes, qui ne vise pas une réparation morale, mais la fermeture de journaux », a t-il dit. Les éditeurs de la presse marocaine ont déjà prôné en 2008, la création de tribunaux spécialisés dans les affaires de la presse, à même de garantir des « procès équitables ».

Selon l'AFP, les quotidiens Annahar Al Maghribia, Al Jarida Al Oula, Al Mounaataf, Attajdid, Al Ahdat Al Maghribia, Akhbar Al Yaoum, Al Massae, Aujourd'hui le Maroc et Le Soir, engagés dans le mouvement, répéteront l'opération samedi.

Ibrahima Koné
Copyright Yabiladi.com

Appel pour la défense des libertés individuelles

ce sont des journalistes serieux?

y en a de moins en moins , ... pas mal on fait la fac de lettre et écrivent des torchon sans aucune morale, ni principe, ...

je suis contre le journalisme voyous, ...

C'est la nouvelle methode...hadchi Bazaf a croire qu'ils veulent nous degouter...

J'ai cru un moment j'etais enthousiaste j'avais des projets pleins la tete...hélas l'argent c'est vrais on peut le gagner au blade mais vivre dans un pays d'arbitraire NON,NON,NON,NON,NON,NON,NON,NON,NON,NON...

eEt oui je suis un lache je prefere tourner mon dos a ce pays.

Je sias certains vont dire:

chataba ou lma hta lbab dar ( on s'en fou), mais ca aussi je le sais,ja sais que ce pays peut se passer de NOUS mais de l'euro ne vous inquitez pas notre education est basée sur la solidarité malgrés que vous soyez INGRAS.

J'espère que le suivant sur la liste sera TelQuel.

en tant que citoyen il faut être fou que pour vouloir le muselage judiciaire de la presse, même de qualité médiocre (si tel était le cas) cela reste encore l un des meilleurs gardes fous face à une éventuelle dérive étatique ,encore faut il qu elle reste indépendante.

Citation
L'homme Etrange a écrit:
J'espère que le suivant sur la liste sera TelQuel.

C'est triste Tous ca...on dirait que la resistance est forte...........................................

Le blocage est de retour.

Le Maroc que je deteste est de retour.

Le noir est de retour....................................................................................

Ils veulent eteindre toutes les bougies................................................................

Ils pensaient que ces bougies n'allait eclairer que la prtie ou ils ont organisés leurs demonstrations pour singes.


Les bougies ont commencé a eclairer un peu plus, et chaque jour leur lumiere se renforcait...jusqu'as les atteindres...

Le reflexes primitifs est la.

Les primitifs sont de retour...

leurs degaisemenst ne suffit plus a les faire fendre dans la masse.

Les loups ,les Laklabes sont de retour...........

Le noir est de retour.....................................................................


.................................................................................................... ...


Alors ne les laissez pas eteindre bougie par bougie...

D'abord, si ces journaux se sont rendus coupables d'un quelconque délit, ils ont mérité leur sentance. Liberté d'expression ne veut pas dire irresponsabilité. Il faut assumer ses choix et cesser de crier à la dictature à tout va.

Ceux qui parlent de liberté de la presse accepteraient-ils que les médias marocains diffusent des caricatures du Prophète? Des carricatures du roi?

Citation
a écrit:
en tant que citoyen il faut être fou que pour vouloir le muselage judiciaire de la presse, même de qualité médiocre (si tel était le cas) cela reste encore l un des meilleurs gardes fous face à une éventuelle dérive étatique ,encore faut il qu elle reste indépendante.

Je préfère la dérive étatique à la dérive porno/sioniste/laïque de certains "journaux" marocains. S'il fallait choisir entre deux dérives.

Citation
L'homme Etrange a écrit:
D'abord, si ces journaux se sont rendus coupables d'un quelconque délit, ils ont mérité leur sentance. Liberté d'expression ne veut pas dire irresponsabilité. Il faut assumer ses choix et cesser de crier à la dictature à tout va.

Ceux qui parlent de liberté de la presse accepteraient-ils que les médias marocains diffusent des caricatures du Prophète? Des carricatures du roi?

Citation
a écrit:
en tant que citoyen il faut être fou que pour vouloir le muselage judiciaire de la presse, même de qualité médiocre (si tel était le cas) cela reste encore l un des meilleurs gardes fous face à une éventuelle dérive étatique ,encore faut il qu elle reste indépendante.

Je préfère la dérive étatique à la dérive porno/sioniste/laïque de certains "journaux" marocains. S'il fallait choisir entre deux dérives.

Etrange tous ca....des amendes qui n'ont aucau rapport avec le supposé delit et vous c'est ok.

Etrange tous ca.

Bein des journaux lourdement amendé a cause de leur critique envers l'un des plus anciens dictateurs sur ce blog en plus d'être un clown cinglé je nomme Mr kheddaffi le farfellu du maghrèb qui as essayé de renverser hassan II en son temps bizzare que le pouvoir sous le levier de la justice aie dans le chemain de khadaffi sauf s'il y'a vraiment allégation mais bon personne ne croit en notre justcice apres ce jugement ni avant d'ailleurs

[www.lefigaro.fr]


Les juges prononcent des peines financières disproportionnées et inadmissibles. Une décision de justice ne doit pas fragiliser voir tuer une publication. Il est temps pour le gouvernement marocain de modifier sa législation.
Par ailleurs Kadafi est un dictateur. Le dire n'est pas une diffamation.

A quoi jouent ces "juges" ? A quoi joue le pouvoir?

Des Bouffons

il veut quoi le figaro?

Franchement je ne sais plus quoi penser, des fois j'ai envie d'eteindre cet ordinateur et couper ce lien.

les klabs sont de retour, il vas falloir apprendre a courir plus vite...

kadafi n'est pas dictateur, bongo non plus????? ... pourquoi alors les français leurs serrent la main?

en france le poste de secrétaire de droit de l'homme a ete supprimé, il dérange trop,

le business d'abord, le fric, on verra pour les droits de l'homme.

j'invite le figaro de parler de ça, et laisser les autres pays regler leur propres affaires,

Bonjour à toutes et à tous,

Le 30 juin, le mensuel francophone « Economie & Entreprises » a été condamné en appel à verser 5,9 millions de dirhams à une entreprise de fabrication de meubles, Primarios, pour diffamation. En première instance, ce montant était de 1,8 millions de dirhams, soit trois fois moins.


Je vois d'excellents rédacteurs et de fins limiers du journalisme d'investigation venir nous répéter leur leitmotiv favori "torchon". Ce mot revenant dans les mêmes bouches pour noyer le poisson et justifier l'injustifiable. Nous ne sommes pas érigés en juges ici et nous n'avons pas tous les éléments en main pour le faire. Ce que nous notons, c'est la lourdeur des condamnations pécuniaires étouffant ainsi toute publication qui ne rentre pas dans les clous du régime.

Lorsqu'il s'agit réellement de rendre justice, une condamnation doit être proportionnelle au préjudice subit. Examinons donc 2 exemples :
- Primarios appartient au roi. La publication a été condamnée à 3 fois plus en appel soit 5,9 Millions DH
- Incendie Lissasfa ; une cinquantaine d'ouvriers trouvent la mort dans des conditions d'esclavage atroce. Le coupable condamné à 1000 Dh d'amende.

Cordialement

A. EL FEHLI

Citation
le_marocain a écrit:
Bonjour à toutes et à tous,

Le 30 juin, le mensuel francophone « Economie & Entreprises » a été condamné en appel à verser 5,9 millions de dirhams à une entreprise de fabrication de meubles, Primarios, pour diffamation. En première instance, ce montant était de 1,8 millions de dirhams, soit trois fois moins.


Je vois d'excellents rédacteurs et de fins limiers du journalisme d'investigation venir nous répéter leur leitmotiv favori "torchon". Ce mot revenant dans les mêmes bouches pour noyer le poisson et justifier l'injustifiable. Nous ne sommes pas érigés en juges ici et nous n'avons pas tous les éléments en main pour le faire. Ce que nous notons, c'est la lourdeur des condamnations pécuniaires étouffant ainsi toute publication qui ne rentre pas dans les clous du régime.

Lorsqu'il s'agit réellement de rendre justice, une condamnation doit être proportionnelle au préjudice subit. Examinons donc 2 exemples :
- Primarios appartient au roi. La publication a été condamnée à 3 fois plus en appel soit 5,9 Millions DH
- Incendie Lissasfa ; une cinquantaine d'ouvriers trouvent la mort dans des conditions d'esclavage atroce. Le coupable condamné à 1000 Dh d'amende.

Cordialement

A. EL FEHLI

Hadchi kay sati....

Je suis quelqu'un de carré dans ma vie ,mon logiciel est ainssi...Et j'ai l'impression qu'au Maroc ils vivent comme des Sauvages, la loi de la jungle,pas de regles....Hadchi Kay sati .

Citation
habib75 a écrit:
kadafi n'est pas dictateur, bongo non plus????? ... pourquoi alors les français leurs serrent la main?

en france le poste de secrétaire de droit de l'homme a ete supprimé, il dérange trop,

le business d'abord, le fric, on verra pour les droits de l'homme.

j'invite le figaro de parler de ça, et laisser les autres pays regler leur propres affaires,

Oui habib75, On peux tjrs jouer avec les mots)
la france etait un pays de l´esclavagisme et du colonianisme, et soudain et avec l´ aide de la propagande de sa presse, elle est devenue le pays de droit del´homme)

Citation
telev a écrit:
la france etait un pays de l´esclavagisme et du colonianisme, et soudain et avec l´ aide de la propagande de sa presse, elle est devenue le pays de droit del´homme)

Kana abouka sali7an...

Un journaliste du "Monde" placé en garde à vue

Adrien Morin, stagiaire à la rédaction du Monde, qui couvrait la manifestation, a été inter-pellé et placé en garde à vue, malgré le fait qu'il ait mentionné à plusieurs reprises sa qualité de journaliste. Voici son récit: "J'ai été interpellé vers 21 h 15. La manifestation était en train de se disperser, j'ai soudain été plaqué au sol et j'ai entendu un policier dire : 'Toi aussi, tu viens avec nous'. Ils m'ont attaché les mains dans le dos. J'ai répété à plusieurs reprises que j'étais journaliste, mais ils n'écoutaient pas. Dans le fourgon, il y avait trois policiers qui traitaient les deux manifestants interpellés avec moi de 'sales gauchos'.

Nous sommes arrivés au commissariat de Montreuil et nous avons été regroupés à onze dans une petite pièce de quatre ou cinq mètres carrés. Ils nous ont envoyés dans une salle de fouille où il y avait deux policiers : nous avons été déshabillés, caleçon sur les genoux, et fouillés, ils nous ont enlevé nos lacets et celui qui tenait mon pantalon de jogging et ils nous ont pris nos montres. J'ai redit que j'étais journaliste mais ils n'ont rien répondu.

Nous avons été placés à cinq dans une salle de garde à vue avec deux caméras au plafond et des graffitis sur les murs peints avec du sang et des excréments. Il était sans doute 23 heures, nous n'avions rien mangé ni bu. Nous avons été transférés vers le dépôt de Bo-bigny, menottés dans le dos. J'ai redit que j'étais journaliste mais personne ne m'a répon-du.

Au dépôt, les policiers m'ont proposé de voir un avocat : j'ai rencontré Dominique Tricaud, dans une pièce à part, sans caméras, sans policiers. C'était la première fois que quelqu'un m'écoutait. J'ai ensuite été convoqué par un policier qui m'a dit : 'Si tu es le petit gentil du lot, ils ne vont pas te laisser partir comme ça.' Pendant l'interrogatoire, le policier disait que j'avais un casque lors de l'interpellation, ce qui était faux. J'ai vu une deuxième fois l'avocat, qui m'a dit qu'il avait fait son possible auprès du procureur et qui m'a un peu re-monté le moral. Je suis sorti à 6 heures 30 du matin."

Le régime veut reprendre les rênes après avoir simuler une pseudo avancé de la liberté de la presse .Il pensait qu'il pouvait tout en donnant une façade sympathique à l'étranger continuer à contrôler la presse nationale.
Et pourtant celle-ci est très loin d'être digne d'une presse. Elle se contente de relayer la propagande officielle. Les affaires épineuses sont la plupart du temps révélées par la presse et les médias internationaux. Et pourtant le Maroc regorge d'affaires scandaleuses politiques, judiciaires, d'atteintes aux libertés fondamentales et aux droits de l'homme,d'autoritarisme, de corruption et de trafiques en tous genre.
Les ennemis des marocains,les courtisans de la monarchie dictatoriale applaudissaient cette presse qu'ils désignaient comme un modèle et une fierté des fausses réalisations de Mohammed VI.
Voilà que le monstre du Docteur Frankenstein échappe à son créateur.