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Nif.dz a écrit:
Merci mon ami kabyle, et vive nos frères du rif, je me réjouis de la production électrique du royaume, inchallah l exportations
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Nif.dz a écrit:
Tu est un vrai kabyle, ou tu as beaucoup d amis algeriens ,pour connaître cet anecdotes, mais c'est vrai j'ai un grand respect pour les marocains en général mais les rifains c'est vraiment des elguez.
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kabylie-libre a écrit:
Je soutiens la Kabylie comme certains Algériens du forum soutiennent le Polisario.
Oui les Rifains sont des hommes. Ils ont même participé à la guerre de libération de l'Algérie mais les dirigeants de cette dernière ne se sont pas comportés en hommes (comme souvent)...
Une grande partie des 350.000 Marocains d'Algérie expulsés et spoliés le jour de l'Aïd 1975 étaient des Rifains...
[youtu.be]
TÉMOIGNAGE
"Moi-même, j’ai vécu dans le déni pendant une trentaine d’années, que c’était « Hchouma » d’en parler. C‘était une honte de dire que du jour au lendemain, nous sommes partis sans rien de l’Algérie, nous qui avions participé à la libération de ce pays, contribué à son indépendance, nous qui avions une certaine place dans la société algérienne, nous que les Algériens respectaient *puisque la communauté marocaine était constituée de beaucoup de Berbères du Rif. Une grande partie d’entre eux ont immigré du Rif pendant la guerre d’Espagne en 1936, avec leur expérience dans la guérilla. Ils ont mis cela à la disposition de la révolution algérienne en 1954, ce qui a fait que dans tout l’Ouest algérien, on respectait le Marocain car il était le premier à avoir participé à la révolution.*
Moi-même, j’ai mon oncle qui est mort en Algérie le fusil à la main en 1958, mon père a été emprisonné et torturé par les Français. Lors de notre expulsion en 1975, on s’est retrouvé dans un commissariat de police à Oran, appelé Le Château Neuf. C’est dans ce même commissariat que mon père a été torturé pendant la colonisation. C’était un lieu très connu pour la torture des résistants. Mon père m’a dit qu’il avait été deux fois dans ce lieu en 1958 pour avoir été torturé par les Français pour l’indépendance de l’Algérie et la deuxième fois avant d’être expulsé.
Tout cela pour dire que cette tragédie a été très profonde et douloureuse aussi. C’est ce qui a fait qu’il a fallu une trentaine d’années pour qu’on tourne la page. A mon niveau et avec d’autres personnes, on commence seulement à s’organiser en association et à en parler. Mais pendant 30 ans, on n’en a pas parlé. Mes enfants ne savaient pas que j’étais un déporté d’Algérie, ils l’ont su juste après la mort de ma mère en 2005."
[m.libe.ma] it-et-donner-lieuune-guerre_a49987.html