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Pourqoui suis une "mouqabal-iste" en herbe
14 janvier 2018 16:44
Pour une femme, de nos jours quand le sexe sans lendemain est la normalité pour bcp, c'est juste se protéger. Protéger son coeur, son âme, vivre heureuse au lieu de pleurer des chimères qui se trouvent que dans sa tête.

Faire connaissance à l’ancienne (chez soi), chez les musulmans ça s'appelle mouqabala, chez les américains le jeune homme demandait la permission du chef de la famille (père ou frère) de venir faire la cour à la fille en question.

A mon sens ça élimine à la base la mauvaise herbe et transforme la rencontre en quelque chose de moins dangereux pour le coeur...quand ce n'est absolument pas le moment.

C'est une chose souffrir pendant le mariage quand on a déjà un but (famille, enfants etc) et sans aucun sens avant le mariage...
B
14 janvier 2018 16:49
Tu veux procéder ainsi avec tes prochains soupirants, c’est ça?

Où je suis à côté?
Les Manières Y Gagneront Ce Que L’affection Y Perdra...
14 janvier 2018 16:51
Moqabala, c'est à double tranchant...

C'est comme pour un recruteur qui cherche un candidat pour un cdi.

Un entretien d'accord mais....

Parfois, c'est le bon candidat, parfois non !

Mais c'est toujours mieux que de faire confiance à un travailleur au black, aucune garantie, ni assurance, ni sécurité.

Si tu embauche en cdi, il existe un contrat signé, c'est officiel. Ca limite les risques d'arnaque et de crime impuni.
A
14 janvier 2018 16:51
Je suis OK avec toi
14 janvier 2018 16:56
Déjà procédé. Bon ça n'a pas abouti mais au moins la souffrance a été moindre.
Citation
BlaChichi a écrit:
Tu veux procéder ainsi avec tes prochains soupirants, c’est ça?

Où je suis à côté?
14 janvier 2018 17:02
Faire connaissance à l’ancienne suppose ne pas se jeter à l'eau tout seule. Surtout pour les femmes c'est important.

Ca ne présente aucune garantie et ça ne dispense pas de faire ses enquêtes.

C'est dur de comparer ça au marché du travail mais c'est exactement ça. A quoi bon les jobs où j'ai postulé et on m'a fait déplacer 1000 km et pas retenu ma candidature ou les plusieurs fois où on m'a jeté sans raison ? Il faut que je trouve un job stable par sa nature (fonctionnaire etc).


Citation
#Emmanuel Macron a écrit:
Moqabala, c'est à double tranchant...

C'est comme pour un recruteur qui cherche un candidat pour un cdi.

Un entretien d'accord mais....

Parfois, c'est le bon candidat, parfois non !

Mais c'est toujours mieux que de faire confiance à un travailleur au black, aucune garantie, ni assurance, ni sécurité.

Si tu embauche en cdi, il existe un contrat signé, c'est officiel. Ca limite les risques d'arnaque et de crime impuni.
14 janvier 2018 17:39
Et les soupirants.. soupirent crying(
14 janvier 2018 17:44
Ils soupirent après des bagnoles etc
Citation
chrisado a écrit:
Et les soupirants.. soupirent crying(
A
14 janvier 2018 17:46
Bonjour,

Mouqabala ou speed dating, ces deux innovations me semblent tout autant relever de la loterie et du hasard.

Je suis pour prendre son temps et la lenteur volontaire, donc plutôt le "slow dating".
L'amoureux qui fait sa cour à la belle durant des mois, voire des années, je trouve ça plus beau In love

Je vous copie un petit extrait d'un article sur une coutume ancestrale charmante :

Au Laos, terres des traditions et de respect d’êtres invisibles, le candidat au mariage doit accomplir un véritable parcours du combattant, souvent très long, sinueux et plein d’embûches, avant de pouvoir convoler en justes noces avec sa bien-aimée. Si les jeunes citadins possèdent une relative liberté de rencontre et de sortie, en particulier depuis l’avènement du développement économique accompagné de l’émancipation des jeunes femmes désormais autorisées à occuper un emploi tout en poursuivant leurs études supérieures, les gens de la campagne ne peuvent déclarer leurs flammes que sous la surveillance, certes discrète, d’un membre de la famille de la jeune amoureuse. Et dans des conditions assez particulières.

Ces conversations d’amoureux, qui se résumaient le plus souvent en des paroles banales entrecoupées de longs silences, constituaient l’une des plus charmantes traditions du Laos : le cours d’amour ou le lomsao. Le phoubao (jeune homme), qui est épris d’intenses affections pour une phousao (jeune femme) de son village, se rend à la demeure de celle-ci, le soir venu, accompagné d’un ou de plusieurs amis, afin de tenter de faire comprendre ses sentiments profonds à sa dulcinée. On entendait alors s’élever, dans le silence de la nuit, la musique très typique du khène–une espèce d’orgue à bouche fabriquée avec des tiges de bambou- sillonner les rues du village jusqu’à ce que les phoubao s’installent chez les phousao.

Dans les années 1885 et 1910, Paul Néis (Sur le Laos; Bulletin de la société d’anthropologie de Paris, année 1885, Vol. 8, N°8, p. 41-58) et le Dr Georges Maupetit (Moeurs laotiennes; Bulletin et mémoires de la société d’anthropologie de Paris, VIIe Série, tome 4, fascicule 5, 1913, p. 457-554) avaient déjà noté cette pratique en relevant que, le soir venu, s’élevait le son langoureux du khène, signal du départ des phoubao chez les phousao.

A la lumière des kabong

Avant la généralisation de l’électricité au Laos dans les années 1980-90, c’est à la lueur des kabong –torche faite à base de résine de bois mélangé avec du benzoyle- que les jeunes gens échangeaient leurs sentiments profonds, mais à demi-mots en raison de la présence d’un membre de la famille, et en faisant appel à d’innombrables métaphores florales.

– Les roses de votre jardin sont les plus belles du village et maman souhaiterait obtenir une bouture…

« Ma mère en serait ravie, mais elle a peur que notre rosier ne soit pas d’une assez bonne souche .»

Ces conversations amoureuses se faisaient parfois en chants alternés, alors accompagné d’un Mo-Khène (joueur de khène). Une version plus professionnelle de ces cours d’amour est proposée lors des fêtes ou des cérémonies familiales telles que mariage, sortie de couches, anniversaire etc. avec un couple de morlam. Sans aucun texte, l’homme et la femme, dotés d’un don particulier appelé or-nam-lay, vont se livrer une joute verbale qui peut durer toute une nuit. Les propos, qui respectent des versifications assez strictes, peuvent parfois frôler le vulgaire surtout lorsqu’il s’agit de sexe, mais il arrive également qu’ils soient d’un niveau linguistique élevé avec une floraison de métaphores, d’hyperboles et d’images savantes. Certains morlam sont devenus de grandes vedettes en raison de leur qualité vocale exceptionnelle.


source : [laosmonamour.wordpress.com]
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
14 janvier 2018 17:50
Je pense qu'il faut garder dans un coin de la tête que les temps ont changé et que les gens ne sont plus purs dans les intentions...Donc soit on prend soi-même ses précautions... soit l'autre il le prend à son avantage...
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Bonjour,

Mouqabala ou speed dating, ces deux innovations me semblent tout autant relever de la loterie et du hasard.

Je suis pour prendre son temps et la lenteur volontaire, donc plutôt le "slow dating".
L'amoureux qui fait sa cour à la belle durant des mois, voire des années, je trouve ça plus beau In love

Je vous copie un petit extrait d'un article sur une coutume ancestrale charmante :

Au Laos, terres des traditions et de respect d’êtres invisibles, le candidat au mariage doit accomplir un véritable parcours du combattant, souvent très long, sinueux et plein d’embûches, avant de pouvoir convoler en justes noces avec sa bien-aimée. Si les jeunes citadins possèdent une relative liberté de rencontre et de sortie, en particulier depuis l’avènement du développement économique accompagné de l’émancipation des jeunes femmes désormais autorisées à occuper un emploi tout en poursuivant leurs études supérieures, les gens de la campagne ne peuvent déclarer leurs flammes que sous la surveillance, certes discrète, d’un membre de la famille de la jeune amoureuse. Et dans des conditions assez particulières.

Ces conversations d’amoureux, qui se résumaient le plus souvent en des paroles banales entrecoupées de longs silences, constituaient l’une des plus charmantes traditions du Laos : le cours d’amour ou le lomsao. Le phoubao (jeune homme), qui est épris d’intenses affections pour une phousao (jeune femme) de son village, se rend à la demeure de celle-ci, le soir venu, accompagné d’un ou de plusieurs amis, afin de tenter de faire comprendre ses sentiments profonds à sa dulcinée. On entendait alors s’élever, dans le silence de la nuit, la musique très typique du khène–une espèce d’orgue à bouche fabriquée avec des tiges de bambou- sillonner les rues du village jusqu’à ce que les phoubao s’installent chez les phousao.

Dans les années 1885 et 1910, Paul Néis (Sur le Laos; Bulletin de la société d’anthropologie de Paris, année 1885, Vol. 8, N°8, p. 41-58) et le Dr Georges Maupetit (Moeurs laotiennes; Bulletin et mémoires de la société d’anthropologie de Paris, VIIe Série, tome 4, fascicule 5, 1913, p. 457-554) avaient déjà noté cette pratique en relevant que, le soir venu, s’élevait le son langoureux du khène, signal du départ des phoubao chez les phousao.

A la lumière des kabong

Avant la généralisation de l’électricité au Laos dans les années 1980-90, c’est à la lueur des kabong –torche faite à base de résine de bois mélangé avec du benzoyle- que les jeunes gens échangeaient leurs sentiments profonds, mais à demi-mots en raison de la présence d’un membre de la famille, et en faisant appel à d’innombrables métaphores florales.

– Les roses de votre jardin sont les plus belles du village et maman souhaiterait obtenir une bouture…

« Ma mère en serait ravie, mais elle a peur que notre rosier ne soit pas d’une assez bonne souche .»

Ces conversations amoureuses se faisaient parfois en chants alternés, alors accompagné d’un Mo-Khène (joueur de khène). Une version plus professionnelle de ces cours d’amour est proposée lors des fêtes ou des cérémonies familiales telles que mariage, sortie de couches, anniversaire etc. avec un couple de morlam. Sans aucun texte, l’homme et la femme, dotés d’un don particulier appelé or-nam-lay, vont se livrer une joute verbale qui peut durer toute une nuit. Les propos, qui respectent des versifications assez strictes, peuvent parfois frôler le vulgaire surtout lorsqu’il s’agit de sexe, mais il arrive également qu’ils soient d’un niveau linguistique élevé avec une floraison de métaphores, d’hyperboles et d’images savantes. Certains morlam sont devenus de grandes vedettes en raison de leur qualité vocale exceptionnelle.


source : [laosmonamour.wordpress.com][/qu ote]
14 janvier 2018 17:52
c'est un véritable parcours semé d'embûches ...!
14 janvier 2018 17:54
Surtout une grade majorité n'est pas dans les bonnes intentions mais juste font semblant pour arriver à des fins pas du tout catholiques...
Citation
chrisado a écrit:
c'est un véritable parcours semé d'embûches ...!
B
14 janvier 2018 17:59
La mouqabala je la vois comme se marier parce qu'il faut se marier
et pas parce qu'on a rencontré le/la bonne personne

c'est très impersonnel
quand je lis les questions prémaritales qui circulent sur des sites islamiques, je trouve ça trop formel
ça manque de profondeur, de spontanéité
14 janvier 2018 17:59
Si il n'y avait que les "catholiques"... lol
Citation
DB & PP a écrit:
Surtout une grade majorité n'est pas dans les bonnes intentions mais juste font semblant pour arriver à des fins pas du tout catholiques...
B
14 janvier 2018 18:03
Mdr c’est con mais c’est drôle
Citation
chrisado a écrit:
Et les soupirants.. soupirent crying(
Les Manières Y Gagneront Ce Que L’affection Y Perdra...
14 janvier 2018 18:03
Enfin, exactement les mêmes questions pré-maritales j'ai trouvé sur des sites chrétiens. Je ne sais pas qui est l'auteur de droit et même on s'en fou...Que Dieu lui fasse miséricorde peu importe sa religion.

Ce n'est pas les questions qui importent d'après moi. Mais qu'on coupe toute possibilité d'être utilisée pour une période.
Citation
Bchiba a écrit:
La mouqabala je la vois comme se marier parce qu'il faut se marier
et pas parce qu'on a rencontré le/la bonne personne

c'est très impersonnel
quand je lis les questions prémaritales qui circulent sur des sites islamiques, je trouve ça trop formel
ça manque de profondeur, de spontanéité
14 janvier 2018 18:11
Tu m'expliques la vanne ?
Citation
BlaChichi a écrit:
Mdr c’est con mais c’est drôle
B
14 janvier 2018 18:23
hélas c pas une garantie
je sais pas si ta entendu parler du phénomène des hommes qui se marient religieusement avec une femme, consomment, puis la jettent rapidement
car le mariage religieux seul permet de faciliter la répudiation

Citation
DB & PP a écrit:
Enfin, exactement les mêmes questions pré-maritales j'ai trouvé sur des sites chrétiens. Je ne sais pas qui est l'auteur de droit et même on s'en fou...Que Dieu lui fasse miséricorde peu importe sa religion.

Ce n'est pas les questions qui importent d'après moi. Mais qu'on coupe toute possibilité d'être utilisée pour une période.
14 janvier 2018 18:30
Je connais très bien.

Perso, je pense que seul le mariage religieux ne devrait être utilisé qu'en cas d'impossibilité absolue du mariage civil (sans papiers) pour ne pas être dans le pêché et régulariser à la première occasion...
Citation
Bchiba a écrit:
hélas c pas une garantie
je sais pas si ta entendu parler du phénomène des hommes qui se marient religieusement avec une femme, consomment, puis la jettent rapidement
car le mariage religieux seul permet de faciliter la répudiation
14 janvier 2018 19:23
Tu penses vraiment que les gens ont changé ? Angel
Citation
DB & PP a écrit:
Je pense qu'il faut garder dans un coin de la tête que les temps ont changé et que les gens ne sont plus purs dans les intentions...Donc soit on prend soi-même ses précautions... soit l'autre il le prend à son avantage...
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