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Plaidoirie pour la liberté de la culture et du cinéma . Du pain nu aux jeux...
1 juin 2015 14:16
Plaidoirie pour la liberté
de la culture et du cinéma

Du pain nu aux jeux non voilés



La limite entre la luxure torride et l'érotisme bleuet est déjà difficile dans les mots. Si l'art dévoile l'esthétique, il cache mal le pas qu'il se permet de dépasser, pour s'affirmer et interpeler. L’impudence, comme la caricature ostentatoire, devraient s’arrêter là où commencent la liberté et la prudence des lecteurs aussi. Seulement, les créateurs en tous genres, ne sont pas de cet avis là et lèvent les voiles sur l’inconnu et les interdits. C’est valable dans les sciences et dans ‘’l’anatomie’’. Et les règles changent et évoluent, par degrés.











Plaidoirie pour la liberté de la culture et du cinéma

Du pain nu aux jeux chauds


Jennifer Lopez vient de mettre en challenge et de démontrer le paradoxe existant entre le licite culturel et l'illicite éthique. Un conflit qui démasque et qui illustre nos contradictions existentielles bipolaires.

La culture est en agonie

Il faut que Mawazine ait lieu dans toutes les villes du Maroc ! Comme ce fut du des concerts dans les stades qui animaient la vie artistique du temps d’Hassan II. Et ces activités doivent avoir lieu chaque mois ! Où est passé le théâtre ? Seulement à la télé ! Que sont devenus les cinémas, ces chapelles de villes et autres scènes de quartiers ? Tués par les cassettes, puis remplacées par des DVD. Où sont les lecteurs, quand il y a si peu d’encouragements aux penseurs aux écrivains et? Où sont les librairies encore ? Elles sont devenues des papeteries et des immeubles en dur.

Culture et bavures contradictoires

Jennifer de Mawazine

Il y a deux jours, Jennifer Lopez était en concert de Mawazine à Rabat. Une dynamite essoufflante, qui fut reprise in live, sans censures ni coupures, sur 2Mtv.
C’est une plaidoirie sculpturale, au profit du cinéaste, qui a été démonisé. Il y a de quoi rêver, à en rester perplexes et ahuris. Ses déhanchements lubriques, ses extatiques ondulations sur scène, plaisent aux jeunes et plaident pour le ‘’Much loved’’ d’Ayouch, dont le film est proscrit. Match nul !

Des plages de libertés

Il y a là aussi des femmes, en bikinis, plus nues encore que la diva. Mais il faut attendre l’été pour les voir, comme des sirènes sur les plages…Dignement, librement, sans entraves ni censure, et qui plus, pour tous, en famille et gratuitement. Mais là, les gens ont le choix, il y en qui n’aiment pas le soleil et qui ne supportent pas le soleil, et ils n’y vont pas. D’autres ont leurs raisons, la pudeur religieuse les en empêche. C’est un credo respectable. C’est leur devoir, leur morale et leur droit.

Ces exemples sont une défense à l’avantage du filmographe, cet artiste, chercheur dans les rues et les bars, explorateurs de nos écarts, qui a été sévèrement diabolisé. Si le peuple des bidonvilles et des barmaids parle le langage trash et cru des putes du film de notre cinéaste, ça laisse les bonnes gens échaudées et refroidiesà la fois. Faut-il penser que le peuple soit émasculé et sourd aux envies ? Il y a beaucoup de scanneurs de fesses, assis aux abords des cafés. C’est une culture. Faut-il les emmurer pour leur éviter de zyeuter les passantes et les passants ? Car c’est bien désagréable de se sentir, suivi par leurs lasers pénétrants. Et, c’est à minima, comme du harcèlement.

Faut-il dire de nos gens que c’est peuple de dévots, des mystiques intimidés, qui ne comprennent rien aux paroles de Jennifer et qui ne lisent que les sous-titres de ses rares vêtements ? Et que seuls les dévoyés et les voyous perçoivent le sens érotique et les contorsions lubriques de J LO. Des mordus, en panne de gémissements, qui s’en excitent et s’enivrent, comme s’il n’y avait pas de vraies femmes au pays pour les rendre heureux ? Sauf que là, près de chez eux, en la capitale, là sur scène et pour de vrai, ce n’est pas un jeu d’actrices de cinéma, à deux sous, mais une dame onéreuse, une vraie bombe, en chair et en os qui les enchante ! Avec de la musique et de la danse, à la place des mots ! Damner le premier et lui permettre de jouir de ses libertés à la seconde, est aux antipodes de l’équité ! Elle, qui a été bigrement honorée, lui quasiment menacé physiquement, est antinomique et partial. Simulacres et tartuferies, gouvernance délicate, cette mascarade tourne au vertige et au vinaigre. Et comme pansements, il y a cette permissivité, qu’il est de louvoyer autour de nos erreurs et de nos fourberies, appelant l’oubli à nous en pardonner ! Et comme résilience, de nous complaire avec nos erreurs, pour nous surpasser et avancer.

Le loup de Mégarama

Les censeurs haletants, se sont-ils tus ? Je ne le pense pas. Ce film a eu un impact essentiel inespéré ! Social, politique, culturel, ce alors qu’il n’est même pas sorti ! Pour appuyer mon hésitation, on me réfère au film projette au Mégarama,sus cité : « Le loup de Wall street », de Leonado Di Caprio. J’y ai vu des scènes hautement érotiques, sur ce film qui n’avait pas été interdit. Des prises de vue de fesses nues, striées de poudre que l’acteur sniffait. Argent, drogues, positions lubriques des faunes et des démones de lits, rien ne manquait.

Je n’accable personne.

Je ne juge même pas. J’observe un conflit. On ne comprend plus rien, on ne se comprend pas, non plus. On ne sait plus qui nous sommes, ni où l’on va. On ne sait plus quoi voir ni ce que l’on voit. On ne retient que ce qui est interdit…Attention les mafiosos libertaires, sont là. Je fais encore allusion aux années de prohibition…

Je réclame un diagnostic, social, anthropologique, scientifique, psychologique, médical, cultuel culturel et politique, à la fois et à froid. Parce qu’on est déstructurés, paumés et déchirés, entre deux clans opposés sur cette question.

Cela rejaillit sur l’enseignement, son niveau ou sa nullité, ses horizons, sur les langues usitées, leurs contenus, leurs impacts sur la famille, le travail et la citoyenneté. Donc sur la communauté entière et sur la politique du pays. Tout se confond. La livraison est hypocrite. On ne se comprend même pas avec soi-même.

Regardez les réunions et comment les harangues des partis politiques, qui profitent des différences, incriminent et diabolisent l’autre en brûlant, à mort cet autrui. Ils, les parangons, s’entredéchirent à l’image des injures proférées et des pugilats. Autant de cirques de gladiateurs et de tribuns meurtriers. Pire que du temps des romains ! Et pour le sentir, il y a ces tweeters et ces textos, envenimés et arrogants, qui ternissent les forums. Et leur ouverture publique, pour la compréhension et l’entendement.

Les jeunes, de la culture à la politique

A la fin des struggles, on livre le Parlement au chômage des absents. Etau silence, le Pays, et ce durant des mois entiers. Le choc des Titans, j’en ai assez parlé avant ! Un vide complexe, sinon des attentes sidérées et des simagrées, pour se remplacer, les uns par les autres, bizarrement et n’importe comment. Un échangisme, torride, caricatural et antinomique, simiesque et comique, avec les ennemis d’hier. Des anges démonisés qui deviennent subitement des complices tolérants. Les comparses d’aujourd’hui sont-ils nos amis ou nos ennemis de demain ! Tant mieux, si l’on se regroupe. Mais tout le monde ne saisit pas ces ‘’nuances de Gray’’, ces diatribes et puis ces assortiments. On se sait plus où l’on est dans ce pays nôtre, aux 40 partis, si opposés et si complaisants ! Alternances, sans crédit pour demain ni pour la continuité. Demain, de quoi sera-t-il fait ? Et le profil du marocains, qui s’en soucie ?

Quoi enseigner comme cultures, comme musiques, comme arts, comme filmologie ? Quels livres donner aux enfants et aux jeunes adultes, en mal de soi, dans leur pays ? Google, le Web, le leur dira, en les formatant ! Au citoyen de demain, quelle culture lui offrir, pour sculpter sa personnalité ? Sa force, sa fierté, sa dignité, son identité, sont en mal de repères et de principes. Quoi leur enseigner? La diplopie !

Nos jeunes, notre éducation sont à réparer. Leur esprit est ailleurs, il n’est pas dans cette nationalité-là ! Désancrés du pays, qu’ils ne se reconnaissent pas, ils sont attirés par les fantasmes de ces horizons étrangers, qu’ils se revendiquent comme imagos et comme fans. Des horizons, à 15 kilomètres, à 15 minutes, pour leurs libertés, leur argent et leur modernité ! Il est extraverti, le marocain, il est possédé par un spectre, par ceux qui le chassent, qui le détestent et qui le haïssent.
Leur façon de voir le bonheur, aux jeunes adultes, la signification et le sens de la vie n’est pas dans ce pays. Ils ont le corps ici et leurs idées ailleurs. A l’Est pour les uns ou au Nord pour beaucoup ! Des complexes colonisés, nous rassemblent nous débilitent et nous usent. Mais on ne peut pas s’empêcher de marcher, ensemble, la tête haute, pour nos libertés et notre personnalité!

Dès lors, qu’est-ce qui peut leur convenir ? A nos mutants ! Quels arts doivent-ils pratiquer et l’ado et cet homme, muri, enkysté et emmuré ? Quels films doivent-ils regarder ? Quelle liberté de choix leur garder, quelles possibilité de création ou de terne passivité ?

Populisme ?

A quelle dose homéopathique de bonheur doit-on les livrer ? Au kif que l’on veut promotionner et légitimer ? De quoi s’empiffrer ! Non seulement au Rif dénudé, mais au Sahara désert et au paradis vidé ! Un bel et nouvel alibi pour certains partis, indépendantistes férus qui veulent qu’il y ait des médicaments dans le kif, de quoi soigner les dépits et les angoisses, les douleurs de tous les terriens ! Programmes discutables. On est paumés ! Prothèse politique ou thèse attractive d’une authenticité pâmée ? Une belle thérapie, qui nous vaut déjà tellement de haines, de malades aggravés et d’ennemis dépravés. A côté dechez nous, les braves soumis nous tirent dessus ! On nous descend pour notre régime, pour nos putes, pour ce kif et pour ces relatives libertés.

Annihilés, paralysés ou déstructurés, nos jeunes, qui s’entretuent aux couteaux et aux tcharmils se sabrent. Armes aux poings pour un phone ou des espas marquées qu’ils veulent arracher ou voler, là sur les abords des collèges, afin de s’acheter de quoi kiffer et s’intoxiquer ! Alors, le kif est aussi ce péril de schizophrène. Certains le cultivent ou le vendent illégalement, parce qu’il rapporte beaucoup d’argent à blanchir pour ces gars, ou simplement des maladies et de la prison !

Bien de nos jeunes semblent livrés aux fantasmes des drogues ! Mais aussi au fantasmes des images virtuelles, celles des fortunes vite faites. Celles des boat-peoples ne les effraient pas assez ! Celles avec des horizons sanglants, qui interpellent les humains pacifistes, ne les répugnent pas assez. Que faire pour les en décourager ? Comme le témoignent les déchirements du Moyen-Orient, où nos référentiels et nos amis, se déchirent, larga manu ! Des images barbares circulent. Celles des têtescoupées, comme des ballons lâchés, ces corps écartelés, ces femmes lapidées, ces fosses communes remplies et explosions à l’envie.

Le bug d’Ayouch, qui a scandalisé le bon peuple, les éditorialistes, les polémistes des forums, est un révélateur de notre déchirement. De cet état de lambeaux culturels hérités, de notre de patchwork cultuel fragmentaire et de pénalités difractées. Il est la résultante de notre état postcolonial de peuple pacifiste, de terres et de campagnes, encore effrités et colonisés ! Il est le reflet de notre bonhommie, de notre personnalité dissonante, aux multiples langues, souvent mal maitrisées. Sommes-nous des schizophrènes, dépolarisés, extravertis sur deux mondes opposés ou plus encore ?

Et ce phénomène des femmes ‘’Much loved ’’ de l’Ayouch, si mal aimé ? C’est un révélateur sociologique ! Il doit, comme film à visiter et non conspuer, ouvrir encore plus de discussions, apaisées… Des vannes des politicards pas seulement, mais aussi des vannes d’idées à ouvrir, pour les exploiter, sans haines ni arrogances préconçues ! Ce, afin de changer, d’évoluer sans hypocrisie, ou pour se défendre et s’en vanter ! Et se détendre, pourquoi pas !

Les censeurs haletants, se sont-ils tus ? Je ne le pense pas. Ce film a eu un impact essentiel inespéré ! Socio politique, culturel, alors qu’il n’est même pas sorti ! Pour appuyer mon hésitation, je me réfère au film projeté au Mégarama, Le loup de Wall street, de Leonado Di Caprio. Et ce n’est pas un déni. Dans ce film qui n’avait pas été interdit, j’y ai vu des scènes plus que suggestives et lascives, plus qu’impudentes obscènes, mais guères érotiques. Des prises de fesses nues, striées de poudre que l’acteur sniffait, argent, drogues positions lubriques des faunes et des démones de lits, rien ne manquait. Le film ne résout aucun problème. Pourquoi le demander a Jennifer ou à Ayouch

DR IDRISSI MY AHMED
Kénitra, le 31 mai 2015


Voir mes écrits antérieurs sur Libération.

[www.libe.ma]...

[www.libe.ma]

PS : IL EST EVIDENT QU'UN FILM LITTERALEMENT PORNOGRAPHIQUE A SES ADEPTES . COMME IL NE DOIT PAS PASSER AUX CINEMAS OFFICIELS , NON PAR PUDIBONDERIE , MAIS PAR RESPECT AUX MOEURS . CEUX DES TELES ET DES CINES COURANTS. CELA DOIT POUSSER AYOUCH A OPTER POUR LE HARD S'IL Y TIENT. MAIS, NE PAS TROMPER SON PUBLIC LAISSER PLUS DE RESPECT AUX FAMILLES ET AUX ORGANISMES REGISSEURS DES MAROCAINS .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/06/15 01:58 par maidoc25.
m
1 juin 2015 14:28
Citation
maidoc25 a écrit:
i. Dans ce film qui n’avait pas été interdit, j’y ai vu des scènes plus que suggestives et lascives, plus qu’impudentes obscènes, mais guères érotiques. Des prises de fesses nues, striées de poudre que l’acteur sniffait, argent, drogues positions lubriques des faunes et des démones de lits, rien ne manquait. Le film ne résout aucun problème. Pourquoi le demander a Jennifer ou à Ayouch

DR IDRISSI MY AHMED
Kénitra, le 31 mai 2015

On veut bien de ces prises de fesses nues interpelantes tant que la femme a une certaine valeur aux yeux de quelques uns mais pimentées et pigmentées par un vocabulaire hautement erotique et nauséabonde c'est ce qui choque , et ayouch solde du Marocains contre de l'argent et ça c'est contraire a la citoyenneté.
Ce qui est tabou chez nous on peut le vivre, le supporter, le voir et l'entendre mais le partager cela pose problème.
Il faut stopper ce cinéaste et l'empecher de réaliser des films a petit budget mais gros revenus .. s'il se sent capable il n'a qu'a s'attaquer a d'autres créneaux et investir
s
1 juin 2015 14:44
Ce film , renvois juste à l'éternel questionnement : qui somme nous réellement ?
Ce film marocain où on s'attend à se retrouver... Personne ne veux ni ose s'y reconnaître . C'est le film du non dit. De l'interdit . Celui qui pose les questions qui fâchent . L'art met le doigt sur ce qui blesse . C'est comme cela qu'on reconnaît le mal qu'on peut guérir . Nier n'est jamais une solution . La prostitution dérange . Que fait la société pour ces filles non scolarisés , ou celle que le système scolaire éjecte par milliers chaque anneés . Sans diplôme , ni formation . Que fait elle pour les bonnes , qui subissent l'esclavage , le viol gratuit depuis leurs jeune âge dans l'indifférence général . On veut éradiquer un fléau . Osons chercher les racines du problèmes au lieu de crier à la diabolisation du cinéma . Le cinéma n'est pas le problème . C'est la société , c'est nous , c'est chaque personne qui préfère pointer du doigt l'autre au lieu de chercher en lui même les failles .
Et tous ces puritains qui s'offusquent et crient au scandal . Et qui croient que c'est à celui qui crit le plus fort , qui est le plus vertueux...
Merci nabil Ayouch pour ce miroir qui dérange . Le véritable film est bien celui qui commence après le tien . je prend ma chaise et j'observe ...
1 juin 2015 17:51
Citation
sograte a écrit:
On veut bien de ces prises de fesses nues interpelantes tant que la femme a une certaine valeur aux yeux de quelques uns mais pimentées et pigmentées par un vocabulaire hautement erotique et nauséabonde c'est ce qui choque , et ayouch solde du Marocains contre de l'argent et ça c'est contraire a la citoyenneté.
Ce qui est tabou chez nous on peut le vivre, le supporter, le voir et l'entendre mais le partager cela pose problème.
Il faut stopper ce cinéaste et l'empecher de réaliser des films a petit budget mais gros revenus .. s'il se sent capable il n'a qu'a s'attaquer a d'autres créneaux et investir

BONJOUR

Dans ce passage je parlais du film '' ' LE LOUP DE WALL STREET '' et non de celui de AYOUCH !

SALUT



Modifié 3 fois. Dernière modification le 01/06/15 17:54 par maidoc25.
m
2 juin 2015 00:52
Citation
maidoc25 a écrit:
BONJOUR

Dans ce passage je parlais du film '' ' LE LOUP DE WALL STREET '' et non de celui de AYOUCH !

SALUT

merci pour le rappel, le film dont tu parles je ne l'ai pas vu, par contre sur le film de ayouch il y a le meme contenu , pardonne moi d'avoir fait la ressemblance sans en mentionner les ingrédients qui sont dans le message , merci
Il faut reconnaitre que j'ai trouvé ton argumentation plus proche de la réalité de certains films qu'on produit au Maroc et justement on accorde beaucoup de places a ce genre de visuel
merci encore
2 juin 2015 11:52
Ok à plus .....
C
2 juin 2015 14:09
Citation
sucre et cannelle a écrit:
Ce film , renvois juste à l'éternel questionnement : qui somme nous réellement ?
Cette question la résume les autres "qui sommes-nous réellement ?" "qui est l'autre ?" "quelle est notre place ?" ou "qu'est-ce qu'ont vaut ?"

Je crois avoir ma réponse : nous sommes des erreurs de la création à peine plus visible que des cellules via les satellites (à mon avis...)
2 juin 2015 18:28
Réponse profonde ...
Notre humilité devant le cosmos s'impose !
Nous sommes petits et faibles, quasi virtuels,
mais ce n'est pas une raison pour nous complexer davantage et perdre notre estime de soi
La '' vie'' dont nous bénéficions, ce corps, cette intelligence,
même si elle n'est pas égalitaire et à regrets,
est admirable et doit être aimée , défendue et respectée
b
2 juin 2015 21:35
Salam,
Une plaidoirie sans Tribunal, ni autre partie de la même patrie ? ...
Concilier les marginalités, préserver le consensus, tenir compte de l'alter, divers et différent ?..
Verser dans un camp pour soutenir les uns en oubliant les autres ?..

D'autres pays arabo-musulmans ont vu leur économie et tourisme s'effondrer pour bien peu de chose ...

Le chemin du Milieu, du consensus, de la tolérance, de la communauté versus l'individualisme égocentrique, ne passe pas par l'irrespect de l'autre, au titre de l'art ou de la liberté.

Femmen zine li fik mawhouazine

La fréquence de déballage des sujets polémiques, s’emballe …
Du point de vue temporel, le mois de cha3bane n’apporte pas un nouvel éclairage particulier …
Du point de vue du contexte politique, la cristallisation de l’attention publique et médiatique desservira-t-elle les modernistes en faisant le lit des traditionalistes pour les prochaines élections ?

Cette focalisation synchrone de l’attention publique, douteuse, nous interpelle ...

Que cherche-t-on ? A solliciter et provoquer les radicaux ? A détourner les regards ? A raviver des feux ? … A flirter avec des dangers aux conséquences néfastes pour le tourisme, les échanges extérieurs ?

Une vigilance accrue s’impose non seulement sur les contenus médiatiques, sur les ONG de Troie, mais englober aussi les autres corps que ceux nus des femmen ..

Les médias se doivent de hiérarchiser les priorités, sécurité, liberté, santé ... ou lbab li dkhoul menha rih ....
2 juin 2015 22:53


BLAGUEUR ,
Quelle est votre opinion en fait sur le sujet ?
Salut




Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/06/15 23:30 par maidoc25.
i
3 juin 2015 08:35
Citation
maidoc25 a écrit:


.................Il y a beaucoup de scanneurs de fesses, assis aux abords des cafés. C’est une culture. Faut-il les emmurer pour leur éviter de zyeuter les passantes et les passants ? Car c’est bien désagréable de se sentir, suivi par leurs lasers pénétrants. Et, c’est à minima, comme du harcèlement. .................



Merci pour ta dissertation que j'ai lu 2 fois. Il se peut qu'on ne soit pas d'accord un jour sur un autre sujet, néanmoins, bravo pour les expressions et le bon français qui se fait rare dans ce forum.




.
3 juin 2015 23:26
Merci à IMTIYAZE !

Vous, pardon, tu me réchauffes le coeur !
Avec mes yeux fatigués et mes occupations, les mots et idées injurieuses que l'on reçoit sur la dite-gueule, apr des inconnus masqués et respectables a priori, ce n'est pas facile d'ennoncer nos idéées et nos concepts, non plus ! Encore moins aisé de trouver ce qu'on veut chez les autres pour s'informer et/ou s'en faire comprendre
Merci encore et à plus .




Modifié 2 fois. Dernière modification le 03/06/15 23:28 par maidoc25.
 
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