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Un peuple agresse, l'autre résiste
w
7 juin 2021 13:56
Salam

« Il n'y a pas de conflit israélo-palestinien : un peuple agresse, l'autre résiste » - Michel Collon

M
7 juin 2021 14:51
Je dirais un peuple extermine, l'autre essaie d'exister
11 juin 2021 12:57
Salam

"Elias Sanbar insiste sur la nécessité de parler de figures d’humanité au pluriel et dénonce la notion d’absolu qui traverse, selon les époques, l’histoire de la Palestine : on détruit un pays pour une vérité absolue (celle de la Genèse), on le remplace par un État juif pour un bien absolu face à un mal absolu (le nazisme).

Elias Sanbar retrace l’histoire de la destruction d’une figure d’humanité, qui a commencé bien avant le sionisme : au milieu du XIXe siècle, avec l’église britannique qui voulut infirmer les thèses de Darwin en Terre sainte, en Palestine (voir texte ci-dessous). Sauf que « le livre ne correspondant pas au lieu, on inventa un lieu qui entrait dans le livre ! » se moque-t-il.

C'’est ainsi que s’installe l’idée du déplacement de cette population. Les Palestiniens sont perçus comme un peuple intrus et la Palestine une terre pour laquelle il faut trouver une rédemption, explique l’historien. Puis s’y ajoute le sionisme. « Ce n’est pas un projet colonial classique, c’est un projet de remplacement. » Une destruction qui s’étend jusqu’aux noms :

Le mot Palestine n’existe pas. On appelle les Palestiniens des Arabes d’Israël, des réfugiés arabes… « Ils deviennent des absents sans nom. » « J’ai vécu cette fabrication d’invisibilité et de l’absence », raconte Elias Sanbar"

Journal L' Humanité
15 Février 2011

* Elias Sanbar
(Écrivain, poète, historien et ambassadeur de la Palestine auprès de l’Unesco).
 
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