Minute Saveurs - Que se passe-t-il lorsqu'un menu McDonald est laissé six mois à l'air libre? Rien, et c'est bien le problème. La firme américaine s'explique.
Après la choquante publicité anti-McDonald que nous vous montrions en septembre, voici un nouveau projet qui risque de fâcher encore un peu plus les dirigeants de la chaîne de fast-food. La photographe new-yorkaise Sally Davies s'est en effet attelée à un Happy Meal Art Project. Après avoir acheté un menu pour enfants, elle l'a posé dans son salon... et a attendu de voir ce qui se passait, photographiant chaque jour la nourriture. Seul hic: de mois en mois, frites, pain et viande se racornissent à peine et ne marquent pas le moindre signe de moisissure!
Une expérience qui rappelle malheureusement celle déjà menée par Morgan Spurlock dans le film Super Size Me, lorsque le réalisateur du documentaire avait placé plusieurs types de hamburgers et frites dans des bocaux et avaient attendu en vain la décomposition des frites McDo. Autant d'images choc qui rendent la nourriture industrielle de la chaîne de fast-food de plus en plus suspecte. Car que diable peut-elle bien contenir qui la rende aussi immortelle?
Mise à jour: Face au buzz sur Internet généré par les photos de Sally Davies, McDonald a décidé de contre-attaquer dans un communiqué sur son site. "Il est difficile de donner une explication détaillée à ces affirmations sans connaître les conditions exactes dans lesquelles le menu a été conservé pendant six mois" commence par avancer, prudente, la firme américaine.
Elle rappelle tout de même au passage que sa viande ne contient pas de conservateurs, puis poursuit: "En l'absence d'une humidité suffisante [...], bactéries, moisissures et décomposition deviennent peu probables. [...] En fait, n'importe quelle nourriture provenant d'un restaurant ou d'un supermarché ou préparée à domicile et qui manquerait d'humidité se déshydraterait de la même manière." On ne tentera pas l'expérience sur notre prochain steak au poivre, mais quelques doutes subsistent.
Pour voir les photos prises quotidiennement par Sally Davies, cliquez sur ce lien.
Y'a pas que le menu du macdo qui reste intact... j'ai jamais vu des fruits et legumes restes aussi longtemps intact dans un frigo qu'aux US.... je ne sais pas ce qu'ils mettent dans leur nourriture mais c'est tres resistant...
On a toujours peur des bactéries, ça c'est normal. Pourtant certaines bactérie pour ne pas dire beaucoup sont indispensable à l'homme. Perturber l'équilibre de la flore intestinal peut avoir des conséquences ... à nous de choisir notre alimentation et pourquoi ne pas revenir au naturel.
"Huguette Bello vient d’exprimer clairement son refus de voir s’implanter un Mc Donald’s sur sa commune. Pas étonnant, vues les convictions de la députée-maire de Saint-Paul à la Réunion
Conférence de presse concernant la semaine créole, hier à Saint-Paul. L’occasion pour la députée-maire de Saint-Paul de tenir un discours enflammé sur l’identité réunionnaise ... et ses menaces. Une société sans cesse en mouvement, façonnée par les apports extérieurs. Inexorablement, des pans de la culture locale s’effondrent. Huguette Bello s’en émeut. “On trouve la case à pâtes à Saint-Paul, pourquoi ne trouve-t-on pas la case à maïs”, s’interroge-t-elle avec conviction. Sûrement parce que les nouvelles générations n’ont pas forçément envie de revenir au temps lontan. En tout cas, le sujet est sensible ici. Et à l’entendre, l’élue fera tout pour préserver le gâteau maïs. Aussi, elle apprécie guère Mc Donald’s et son impérialisme forcené. Un message qu’elle a livré sans ambages récemment à un représentant de la multinationale. Et pour cause, le numéro un du fast food vient de tenter un ancrage local en déposant un permis de construire. Mais pas de bol, le terrain privé en question, à quelques mètres de l’Etang, se trouve en zone rouge et n’est donc pas constructible. Mc Donald’s a aujourd’hui tout le loisir de dénicher un nouveau terrain pour Ronald, constructible cette fois-ci. Et la liberté du commerce ne laisse pas de marge de manœuvre aux collectivités. La mairie se trouverait dans l’obligation de lui délivrer le sésame.
“un désastre”
Mais sans l’aval de la maire, qui, au terme d’un nouvel entretien, essaierait de décourager cette éventuelle tentative. Mais pourquoi une telle hostilité ? Tout d’abord, Huguette Bello ne peut pas s’empêcher d’établir un rapprochement entre le taux d’obésité local et les calories d’un hamburger. “Ce n’est pas le meilleur repas qu’un Réunionnais puisse prendre. C’est un mode d’alimentation, facile certes, mais qui fait un désastre. Je n’approuve pas ce mode de consommation”, déclare-t-elle. L’idéologie prend le relais de cet enjeu nutritionnel. “Pas question de promouvoir un modèle américain alors que le modèle réunionnais est foulé au pied. C’est un modèle qu’on n’a pas à faire valoir à la Réunion !”. C’est finalement tout le fonctionnement du mastodonte qui est vilipendé. Jusqu’à l’approvisionnement. “Et vous croyez qu’ils utilisent des steaks péi ? Il faudrait quand même que les maraîchers de la Réunion puissent trouver leur place. Non, vraiment, je ne pense pas que cette formule soit intéressante pour nous”. C’est dit"
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