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Des parents marocains se ruinent pour instruire leurs enfants dans le privé
s
24 juin 2008 19:31
a
25 juin 2008 11:40
bonjour
le constat est fait, notre gouvernement fait sont travail . il reste plus qu’a faire un nouveaux projet, bien sur chiffrer, et demander des crédit à la banque mondial, demander des aides à l’Europe, des aides à l’UNISSCO
tous ça au nom des enfants Marocains .
Bien sur les Marocains, le monde entier est convaincu que:" les Marocains, ces enfants ne verront jamais la couleur des milliard de dollars, d’eurs obtenu en leurs nom".
On le droit de voir à La télé-Maroc le rituel de distribution des stylos et crayons ( comme dans tous les pays de tiers-monde) nous étions des otages d’un dictateur, nos enfants sont des otages aujoudhui.
Amicalement
n
25 juin 2008 13:18
salam

si on pouvait eduquer et responsabiliser les instituteurs du public, ce serait déjà un grand pas pour le Maroc...
l'excuse qu'ils gagnent pas assez d'argent n'est pas valablewinking smiley.

en effet, j'ai été au primaire au Maroc et plusieurs fois l'institutrice sortait pour discuter avec l'institutrice voisine pendant que nous, on attend...eye rolling smiley.

le gagnant des olympiages des mathematiques de la region Nord faute de pouvoir se payer des etudes superieurs est actuellement en Espagne oû il ramasse des legumes.

et pourtant si le gouvernement avait une reelle volonté de sensibiliser les gens face aux problèmes que connait l'ecole marocaine, il y a peut-être un bout de temps que les choses auraient été mieux.
ils font plutôt campagne sur campagne bien mediatisées mais sans en evaluer l'efficacitéeye rolling smiley.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/06/08 13:19 par noujoum-samae.
i
25 juin 2008 15:04
Ils sont recrutés a quel niveau les instituteurs aujourd'hui ?
De mon temps, ils avaient pour la plupart à peine le niveau du collège ! Avec le recul, je ne sais pas ce qu'un ignare peut enseigner à des enfants !
c
25 juin 2008 15:36
Salmones, encore de l'eau à ton moulin en première page de Yabi : [www.yabiladi.com]

Extraits :

Mais en 1989, l’arabisation brutale de toute la filière du bac marocain a changé la donne. Les demandes de scolarisation à la Mission française ont alors afflué, au moment même où les restrictions budgétaires imposées par Paris obligeaient à réduire les effectifs et à fermer des classes...

...Avec un taux de réussite au bac d’à peine 13 %, pas question pour Amina de mettre sa fille de 4 ans dans le système public.

...Mais difficile de résister à l’attrait d’un taux de réussite au bac qui frôle 100 % (en parlant des missions).


On ne peut en vouloir aux parents qui se saignent pour l'éducation de leurs enfants, ils sont dans leur rôle mais la faute incombe directement aux gouvernements passés pour les orientations désastreuses et à l'actuel s'il n'entame pas une réforme profonde et un financement massif du système éducatif.
Au delà du rôle civique, l'enseignement est un investissement économico-stratégique, chaque étudiant bien formé est susceptible de contribuer à la richesse du pays par la création d'entreprises, donc il faut cesser de voir l'enseignement comme une dépense purement sociale, ça rend la filière non prioritaire par rapport à d'autres secteurs plus porteurs à court terme. L'enseignement est un investissement à moyen et long terme.
A
25 juin 2008 17:23
le secteur de l'enseignement prive rapporte bcp de sous a l'État (taxes et impôts divers et variés)
la dégradation de la qualité de l'enseignement public est voulue, c'est une politique de l'État qui lui permet:

1/ reduire l'effectif et le budget de l'Education Nationale
2/ alimenter ses caisses par les taxes imposées aux établissements prives
3/ faire en sorte que seuls les mieux lotis (ceux qui profitent du système actuel) aient droit a un enseignement de qualité, et que la "populace" baigne dans l'ignorance afin qu'elle soit facilement gouvernable
a
25 juin 2008 18:44
Citation
Aymen1978 a écrit:
le secteur de l'enseignement prive rapporte bcp de sous a l'État (taxes et impôts divers et variés)
la dégradation de la qualité de l'enseignement public est voulue, c'est une politique de l'État qui lui permet:

1/ reduire l'effectif et le budget de l'Education Nationale
2/ alimenter ses caisses par les taxes imposées aux établissements prives
3/ faire en sorte que seuls les mieux lotis (ceux qui profitent du système actuel) aient droit a un enseignement de qualité, et que la "populace" baigne dans l'ignorance afin qu'elle soit facilement gouvernable

Je n'ai aucune idée su rapport budget/effectifs dans l'éducation nationale pour approuver votre premier point et encore moins des données exactes quant aux taxes auxquelles sont assujetties les écoles privées. Par contre Je suis totalement de votre avis quant au troisième point. En effet je défie quiconque parmi ceux qui nous gouvernent de nous indiquer un établissement public où suivent leurs enfants leurs scolarités. Ils sont tous pour l'arabisation du système d'enseignement dans le public alors que leurs momes sont dans les missions étrangères ou dans des institutions d'enseignement de qualité.Ceci est valable pour les ministres parlementaires ou autres.
Pire encore, ces écoles privées qui gagnent beaucoup d'argent ne font aucun effort pour former leur personnel et donc contribuer à résorber le chommage des jeunes diplomés mais ils recrutent dans le personnel des établissements publics qui s'appercevant qu'il n'y a pas de controle s'inscrivent aux abonnés absents dans leurs établissements d'origine pour travailler dans le privé. Résultat à titre d'exemple: 100% au bac dans le privé, entre 10 et 20% dans le public.
s
25 juin 2008 19:37
Extrait de l'article Maroc & Maternellesup

"Les résultats seront connus fin juin. Comme Bouchra l’a dit à sa fille : «Le jour du test, ils ne prendront que les meilleurs.» Peut-être oubliait-elle les enfants dont les familles peuvent aussi bénéficier d’un coup de pouce de hauts dignitaires marocains."

Les enfants de hauts dignitaires marocains peuvent échapper à la sélection, à charge pour ces derniers d'être redevable envers la France, une autre forme de colonialisme !
p
26 juin 2008 03:10
Bonjour,
l'état n'encaisse rien des écoles privés puisque celles-ci sont exhonérés de toutes taxes jusqu'à 2010 et que le gouvernement projette de l'allongir jusqu'à une date ultérieure. Le seul profit de l'état est la réduction du nombre des élèves dans ses classes et donc du coup global de l'enseignement tout en respectant et même aidant ses projets de "l'éducation pour tous". A titre d'information et comme réponse azioui, chaque élève étudiant au public (primaire) coûte au ministére 5000 dirhams par an, bien sûr y compris la maintenance des écoles, la paie des enseignents ( bref : coût global de toutes les dépenses sur le nombre total des élèves inscrits); 6 millions d'élèves au total étudient au maroc réguliérement ( dans le public) contre moins de 70000 au privé; le taux de scolarisation pour le primaire avoisine les 90% mais un taux trés élevé de ripture d'études au collége et encore pire au lycée ( plus de 12%). En ce qui concerne la qualité de l'enseignement,les chiffres communiqués par le ministére dévoilent que 40% des admis en 1ére session du bac 2008 ont eu assez bien ou plus, mais ceci veux aussi dire que 60% (la majorité) des 85000 admis ( entre 300000 candidats) ont eu passable comme mention!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ce qui veux dire bcp de choses!!!
t
26 juin 2008 09:40
Les exemples de salaires donnés dans l'article ne représentent en aucun cas la majorité des marocains
Que dire du Marocain moyen qui gangne à peine 2000dh???????????
 
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