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La panne du ferry le Biladi met 500 passagers sur le carreau au port de Séte !...
19 décembre 2005 11:15
Un bateau pour le double de passagers. Hier, plus de 500 personnes et 220 voitures, qui devaient embarquer sur le Biladi, à destination de Tanger, sont restées à quai, s'apprêtant à passer la nuit sur place. En panne, le ferry a dû faire demi-tour, pour être réparé.


Seule une poignée de candidats à la traversée vers le Maroc a décroché un ticket pour un autre bateau effectuant le même trajet, le Berkane.

Avec leurs deux petites filles, dont l'une de 7 mois, ils ont mis deux jours, avec une nuit à Clermont-Ferrand, pour venir de la Nièvre et n'ont pas eu cette chance. Florent et Roselyne, 35 et 32 ans, patientent dans leur voiture bloquée à la gare Orsetti depuis « une heure ». Ils s'organisent. Le réchaud et les biberons sont sortis. « Je suis dégoûtée ! On nous propose de nous rembourser les 760 € qu'ont coûtés ces billets et d'embarquer, on ne sait quand, à Algésiras, au fin fond de l'Espagne, car les départs depuis Sète sont complets jusqu'à la fin de l'année », dit Roselyne, inquiète.

Ils apprendront dans la soirée que la compagnie, la Comarit, leur offre la traversée du détroit de Gibraltar et 50 € de dédommagement. Mais, pour beaucoup, ça ne fait pas le compte. « Qui va nous rembourser l'hôtel, l'essence et l'autoroute ? » Sans parler du temps perdu. Florent, son cuisinier de mari, grille une cigarette, avant d'aller à la pêche aux renseignements. Il n'est pas le seul : plus de 500 personnes et 220 voitures n'ont pu embarquer comme prévu pour Tanger.

Seuls les premiers arrivés ont pu décrocher l'une des rares places dans le Berkane. Énervée, une "recalée" explique : « On a acheté un billet sans que l'on sache quel bateau nous allions prendre. Il a donc fallu aller au guichet pour savoir si on a la chance de monter sur le Berkane. » Des centaines de passagers en souffrance attendaient ainsi hier soir, parfois dans une certaine confusion mêlée d'énervement à cause, notamment, de la lenteur des remboursements.

« Faut faire quelque chose ! Les gens sont parfois venus de loin, avec des enfants, des personnes âgées ! Qui nous payera le trajet jusqu'à Algésiras ? », questionne cet homme au commissaire sétois, Christophe Dewas, épaulé de 18 CRS. Niçoise, Héliette, 62 ans, fonctionnaire retraitée, a réservé il y a un mois, moyennant 836 €. Son billet mentionne une convocation à 15 h. Elle est furax : « Ils avaient notre numéro de téléphone. Pourquoi ils nous ont laissés venir jusqu'ici sans nous prévenir ? »

Président de l'association des usagers du port, Kamel Akan dit la même chose : « C'est aberrant de laisser ces passagers livrés à eux-mêmes ; certains viennent de Paris, de Lille ou de Belgique. Ils ont réservé depuis six mois. Il n'y a ni structure d'accueil ni d'accompagnement. Et ce genre de problème s'est produit plusieurs fois. » thumbs down

Source : le midi-libre



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/12/05 11:21 par angelo.
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
M
19 décembre 2005 23:30
bienvenue au maroc!
S
20 décembre 2005 00:19


Certains ici n'attendent que ca pour lancer des boulets rouges sur le Maroc, si c'était un bateau espagnole ou francais, ces memes gens auraient dit, ben c'est seulement une panne, mais c'est le Maroc on y va a fond la caisse. L'année derniere, l'armée canadienne a acheté un vieux sous marin de l'angletter, alors la marine canadienne en le ramenant au canada, ce sous marin tombe en panne au large de l'écosse pendant une semaine et marins sont morts, mon but ici est de dire qu'il ne faut pas dénigrer le Maroc a ce point la, certes nous avont un pays pas tres riche, mais faut en etre fier parlez en aux égyptiens qui disent que l'Égypte, pays tressssssss pauvre et mal pas arrieré, est la mere des nations, (Oumoutou l oumame)
le crime ne paye pas, mais il occupe
20 décembre 2005 00:24
Soprano a écrit:
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> >
> Certains ici n'attendent que ca pour lancer des
> boulets rouges sur le Maroc, si c'était un bateau
> espagnole ou francais, ces memes gens auraient
> dit, ben c'est seulement une panne, mais c'est le
> Maroc on y va a fond la caisse. L'année derniere,
> l'armée canadienne a acheté un vieux sous marin de
> l'angletter, alors la marine canadienne en le
> ramenant au canada, ce sous marin tombe en panne
> au large de l'écosse pendant une semaine et marins
> sont morts, mon but ici est de dire qu'il ne faut
> pas dénigrer le Maroc a ce point la, certes nous
> avont un pays pas tres riche, mais faut en etre
> fier parlez en aux égyptiens qui disent que
> l'Égypte, pays tressssssss pauvre et mal pas
> arrieré, est la mere des nations, (Oumoutou l
> oumame)
>
> I never lie to any man because I don't fear
> anyone.
> The only time you lie is when you are afraid


C'est une info parmi tant d'autre ...(Marocain ou Espagnol) ...
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
20 décembre 2005 12:11
500 passagers obligés d'embarquer à Algésiras
La nuit et le jour. Hier matin, le parking de la gare maritime Orsetti était désert. La veille, dimanche, 500 passagers, répartis dans quelque 200 voitures, étaient en souffrance (notre édition d'hier). « Nous avons remboursé les billets et nous avons offert la traversée au départ d'Algésiras dans le Sud de l'Espagne, à environ 1 300 km d'ici », explique Philippe Sala, P-DG de la société montpelliéraine Euromer, qui a émis « 80 % des billets ».


La raison de ce couac, qui a duré jusqu'à 21 h et coûté la bagatelle de 70 000 € ? Une avarie « dont on ne connaît pas l'importance » sur le Biladi, ferry qui assure la liaison, tous les quatre jours entre Sète et Tanger (Maroc). Un autre bateau, le Berkane l'a remplacé dimanche au pied levé. Problème, il ne compte que 900 places contre 1 400 pour le Biladi. Alors forcément, les quelques places disponibles dans le bateau remplaçant ont été attribuées aux premiers arrivés...

Autre problème, d'autres voyageurs pourraient être de nouveau en rade si le Biladi, attendu demain, ne vient pas. De plus, tous les bateaux, fêtes de fin d'année obligent, sont pleins à craquer. Enfin, hors Sète, aucun port français ne propose une traversée vers le Maroc.

« On va faire le maximum, souffle Philippe Sala. Si on constate que le Biladi ne peut pas venir » et que le surbooking est impossible, « on appellera les clients pour leur dire "bon, eh bien, c'est pas la peine de venir ; on vous rembourse les billets et on vous offre une réduction sur la prochaine traversée". Ce genre de désagrément arrive partout et pas qu'à Sète... »

Source: midi-libre

Un Chleuh parmi tant d'autre ...
23 décembre 2005 11:12
Hier après-midi, le Biladi n'a pas fait escale à Sète. Comme dimanche dernier, où 500 passagers étaient restés en rade. Une panne l'avait obligé à faire demi-tour en mer. Un ferry de substitution, le Berkane, d'une capacité inférieure, devait le remplacer, comme dimanche dernier.


Les services portuaires, la police, etc., tout le monde est un peu inquiet même si, cette fois, les recalés à l'embarquement « ont été prévenus », affirment Christian Cambon, l'agent (CLB Liner) et Philippe Sala, P.-DG d'Euromer, principal vendeur des billets.

Dans un communiqué, la Comarit, la compagnie maroco-norvégienne qui affrète ces bateaux, dit que le Biladi « vient d'effectuer un important arrêt technique à Cadix, en Espagne, du 6 octobre au 16 décembre, au cours duquel d'importants travaux ont été réalisés : mise en conformité du navire avec les nouvelles normes internationales de sécurité en matière de stabilité et de lutte contre l'incendie ; amélioration des capacités de manœuvre ; travaux d'entretien périodiques habituels. La conception de ces modifications a été confiée à un bureau d'architecte naval finlandais de renom et leur réalisation a été suivie par le bureau Veritas. » Sauf que, « dans la soirée du 17 décembre, au large d'Alicante, le commandant a constaté que des vibrations anormales se manifestaient ».

Du coup, retour en cale sèche pour expertise. Si tout va bien, Sète reverra le Biladi et sa capacité de 1650 passagers dès lundi 26 décembre.

Dimanche, sur le parking de la gare maritime Orsetti, 500 passagers et 200 voitures, étaient en souffrance (nos précédentes éditions). Les billets avaient été remboursés, la traversée offerte, sauf que les candidats à la traversée vers Tanger ont dû rouler jusqu'au Sud de l'Espagne, à environ 1 300 km de l'île Singulière, à Algésiras. Le Biladi assure la liaison, tous les quatre jours, entre Sète et Tanger (Maroc).


Source: le Midi-libre .

Un Chleuh parmi tant d'autre ...
 
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