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palestine: sarkosy et obama en torpilleurs.....
c
24 septembre 2011 07:59
Barack Obama et Nicolas Sarkozy en torpilleurs

Devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président des États-Unis a confirmé son opposition à la reconnaissance d’un État palestinien.

New York, envoyé spécial. La fièvre montait hier autour de l’Assemblée générale des Nations unies à la veille du dépôt de la demande de reconnaissance de l’État palestinien par Mahmoud Abbas. Les pressions s’accentuaient de toutes parts sur les membres de la délégation palestinienne pour tenter de la dissuader de cette démarche afin d’éviter une confrontation au Conseil de sécurité, les États-Unis ayant annoncé leur volonté d’y mettre leur veto. Devant l’Assemblée générale, hier matin, Barack Obama a réitéré sa position, qui fait du retour au processus de négociation israélo-palestinien un passage obligé de l’accès à l’indépendance palestinienne. « Je suis convaincu, a-t-il lancé, qu’il n’existe pas de raccourci à la fin d’un conflit qui persiste depuis des décennies. La paix ne viendra pas de déclarations et de résolutions à l’ONU. Si c’était aussi facile, cela aurait déjà eu lieu à l’heure actuelle. »

Un argument bien spécieux et difficile à défendre, alors que le même Barack Obama s’était prononcé, il y a un an, pour l’avènement d’un État palestinien, « seule solution à la paix dans la région ». Et alors que les négociations sont au point mort du fait de la poursuite de la colonisation et de la volonté du gouvernement Netanyahou de faire reconnaître Israël comme un État juif, dont la référence première serait donc ethnoreligieuse.

En même temps qu’il confirmait sa détermination à tout faire pour empêcher la reconnaissance de l’État palestinien, Barack Obama poursuivait son forcing pour éviter d’avoir recours à un veto en convaincant un nombre suffisant de membres du Conseil de sécurité de voter contre ou de s’abstenir afin que la proposition palestinienne ne puisse pas atteindre la majorité requise de 9 voix. Un veto états-unien pur et simple aurait en effet un caractère très contre-productif au moment même où Washington cherche à reprendre la main sur les pays du printemps arabe.

Les États-Unis apparaissent cependant très isolés au sein de l’Assemblée générale, où une très large majorité de pays penche pour la reconnaissance de l’État palestinien. C’est le cas ainsi du Brésil, membre non permanent du Conseil de sécurité. « Nous pensons, a déclaré la présidente Dilma Rousseff à la tribune de l’Assemblée générale, que le temps est venu que la Palestine soit pleinement représentée ici en tant que membre à part entière de l’Organisation. »

Par la voix de Nicolas Sarkozy, la France a plaidé pour « un compromis » qui permette de garantir la sécurité d’Israël et « l’espérance des Palestiniens ». Une manière de rejeter poliment la demande palestinienne. Il faut « changer de méthode » et avancer « avec un calendrier précis et ambitieux, un mois pour reprendre les négociations, un an pour parvenir à un accord définitif », a cru bon d’ajouter le président de la République. Et de plaider pour l’octroi d’un éventuel lot de consolation aux Palestiniens qui consisterait à leur accorder « un statut de membre non permanent ». À condition, a cependant tenu à préciser aussitôt le chef de l’État, que ce nouveau statut ne soit pas « utilisé pour des actions incompatibles » avec lui. Traduisez : que les Palestiniens ne s’avisent pas d’en profiter pour saisir, comme ils en auraient alors le droit, la Cour pénale internationale à propos de la colonisation israélienne ou de crimes de guerre commis par l’armée israélienne.

La précision est accablante, tant elle confirme la nature pour le moins pusillanime de la position française. Et la détermination du locataire de l’Élysée à privilégier un alignement non dit sur les États-Unis.

Bruno Odent

[www.humanite.fr]
c
24 septembre 2011 08:52
Citation
coldman a écrit:
Barack Obama et Nicolas Sarkozy en torpilleurs

Devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président des États-Unis a confirmé son opposition à la reconnaissance d’un État palestinien.

New York, envoyé spécial. La fièvre montait hier autour de l’Assemblée générale des Nations unies à la veille du dépôt de la demande de reconnaissance de l’État palestinien par Mahmoud Abbas. Les pressions s’accentuaient de toutes parts sur les membres de la délégation palestinienne pour tenter de la dissuader de cette démarche afin d’éviter une confrontation au Conseil de sécurité, les États-Unis ayant annoncé leur volonté d’y mettre leur veto. Devant l’Assemblée générale, hier matin, Barack Obama a réitéré sa position, qui fait du retour au processus de négociation israélo-palestinien un passage obligé de l’accès à l’indépendance palestinienne. « Je suis convaincu, a-t-il lancé, qu’il n’existe pas de raccourci à la fin d’un conflit qui persiste depuis des décennies. La paix ne viendra pas de déclarations et de résolutions à l’ONU. Si c’était aussi facile, cela aurait déjà eu lieu à l’heure actuelle. »

Un argument bien spécieux et difficile à défendre, alors que le même Barack Obama s’était prononcé, il y a un an, pour l’avènement d’un État palestinien, « seule solution à la paix dans la région ». Et alors que les négociations sont au point mort du fait de la poursuite de la colonisation et de la volonté du gouvernement Netanyahou de faire reconnaître Israël comme un État juif, dont la référence première serait donc ethnoreligieuse.

En même temps qu’il confirmait sa détermination à tout faire pour empêcher la reconnaissance de l’État palestinien, Barack Obama poursuivait son forcing pour éviter d’avoir recours à un veto en convaincant un nombre suffisant de membres du Conseil de sécurité de voter contre ou de s’abstenir afin que la proposition palestinienne ne puisse pas atteindre la majorité requise de 9 voix. Un veto états-unien pur et simple aurait en effet un caractère très contre-productif au moment même où Washington cherche à reprendre la main sur les pays du printemps arabe.

Les États-Unis apparaissent cependant très isolés au sein de l’Assemblée générale, où une très large majorité de pays penche pour la reconnaissance de l’État palestinien. C’est le cas ainsi du Brésil, membre non permanent du Conseil de sécurité. « Nous pensons, a déclaré la présidente Dilma Rousseff à la tribune de l’Assemblée générale, que le temps est venu que la Palestine soit pleinement représentée ici en tant que membre à part entière de l’Organisation. »

Par la voix de Nicolas Sarkozy, la France a plaidé pour « un compromis » qui permette de garantir la sécurité d’Israël et « l’espérance des Palestiniens ». Une manière de rejeter poliment la demande palestinienne. Il faut « changer de méthode » et avancer « avec un calendrier précis et ambitieux, un mois pour reprendre les négociations, un an pour parvenir à un accord définitif », a cru bon d’ajouter le président de la République. Et de plaider pour l’octroi d’un éventuel lot de consolation aux Palestiniens qui consisterait à leur accorder « un statut de membre non permanent ». À condition, a cependant tenu à préciser aussitôt le chef de l’État, que ce nouveau statut ne soit pas « utilisé pour des actions incompatibles » avec lui. Traduisez : que les Palestiniens ne s’avisent pas d’en profiter pour saisir, comme ils en auraient alors le droit, la Cour pénale internationale à propos de la colonisation israélienne ou de crimes de guerre commis par l’armée israélienne.

La précision est accablante, tant elle confirme la nature pour le moins pusillanime de la position française. Et la détermination du locataire de l’Élysée à privilégier un alignement non dit sur les États-Unis.

Bruno Odent

[www.humanite.fr]

On dirait que nous le savais pas ca.....
Tous le monde sait ca.......................

Et la vrai solution est ailleurs....
Il faut combattre avec les mêmes armes....
il est vrai qu'ils ont commencé le job depuis longtemps..et ils sont sérieux et fidèles...

Il faut former des lobbys forts???
Mais que font les arabes avec leur dollars????

Ils ont réussit a enchainer tous le monde?????

Ils ont tous cadencés ..jusqu’à priver des citoyens de leur liberté de penser....

Le chantier est immense...

Et il y'aura des morts.
A
24 septembre 2011 10:39
les USA sont à la botte d'israel et le nabot cherche à se faire une place dans la cours des grands ..

c'est une mascarade !

en tout cas, Abbas a de quoi être fier, il a fait un discours historique et n'a pas baisser son froc devant l'arrogant Netanyahu et ses toutous
rien ne sert de courir ....
t
24 septembre 2011 14:25
Citation
chibanni a écrit:
Citation
coldman a écrit:
Barack Obama et Nicolas Sarkozy en torpilleurs

Devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président des États-Unis a confirmé son opposition à la reconnaissance d’un État palestinien.

New York, envoyé spécial. La fièvre montait hier autour de l’Assemblée générale des Nations unies à la veille du dépôt de la demande de reconnaissance de l’État palestinien par Mahmoud Abbas. Les pressions s’accentuaient de toutes parts sur les membres de la délégation palestinienne pour tenter de la dissuader de cette démarche afin d’éviter une confrontation au Conseil de sécurité, les États-Unis ayant annoncé leur volonté d’y mettre leur veto. Devant l’Assemblée générale, hier matin, Barack Obama a réitéré sa position, qui fait du retour au processus de négociation israélo-palestinien un passage obligé de l’accès à l’indépendance palestinienne. « Je suis convaincu, a-t-il lancé, qu’il n’existe pas de raccourci à la fin d’un conflit qui persiste depuis des décennies. La paix ne viendra pas de déclarations et de résolutions à l’ONU. Si c’était aussi facile, cela aurait déjà eu lieu à l’heure actuelle. »

Un argument bien spécieux et difficile à défendre, alors que le même Barack Obama s’était prononcé, il y a un an, pour l’avènement d’un État palestinien, « seule solution à la paix dans la région ». Et alors que les négociations sont au point mort du fait de la poursuite de la colonisation et de la volonté du gouvernement Netanyahou de faire reconnaître Israël comme un État juif, dont la référence première serait donc ethnoreligieuse.

En même temps qu’il confirmait sa détermination à tout faire pour empêcher la reconnaissance de l’État palestinien, Barack Obama poursuivait son forcing pour éviter d’avoir recours à un veto en convaincant un nombre suffisant de membres du Conseil de sécurité de voter contre ou de s’abstenir afin que la proposition palestinienne ne puisse pas atteindre la majorité requise de 9 voix. Un veto états-unien pur et simple aurait en effet un caractère très contre-productif au moment même où Washington cherche à reprendre la main sur les pays du printemps arabe.

Les États-Unis apparaissent cependant très isolés au sein de l’Assemblée générale, où une très large majorité de pays penche pour la reconnaissance de l’État palestinien. C’est le cas ainsi du Brésil, membre non permanent du Conseil de sécurité. « Nous pensons, a déclaré la présidente Dilma Rousseff à la tribune de l’Assemblée générale, que le temps est venu que la Palestine soit pleinement représentée ici en tant que membre à part entière de l’Organisation. »

Par la voix de Nicolas Sarkozy, la France a plaidé pour « un compromis » qui permette de garantir la sécurité d’Israël et « l’espérance des Palestiniens ». Une manière de rejeter poliment la demande palestinienne. Il faut « changer de méthode » et avancer « avec un calendrier précis et ambitieux, un mois pour reprendre les négociations, un an pour parvenir à un accord définitif », a cru bon d’ajouter le président de la République. Et de plaider pour l’octroi d’un éventuel lot de consolation aux Palestiniens qui consisterait à leur accorder « un statut de membre non permanent ». À condition, a cependant tenu à préciser aussitôt le chef de l’État, que ce nouveau statut ne soit pas « utilisé pour des actions incompatibles » avec lui. Traduisez : que les Palestiniens ne s’avisent pas d’en profiter pour saisir, comme ils en auraient alors le droit, la Cour pénale internationale à propos de la colonisation israélienne ou de crimes de guerre commis par l’armée israélienne.

La précision est accablante, tant elle confirme la nature pour le moins pusillanime de la position française. Et la détermination du locataire de l’Élysée à privilégier un alignement non dit sur les États-Unis.

Bruno Odent

[www.humanite.fr]

On dirait que nous le savais pas ca.....
Tous le monde sait ca.......................

Et la vrai solution est ailleurs....
Il faut combattre avec les mêmes armes....
il est vrai qu'ils ont commencé le job depuis longtemps..et ils sont sérieux et fidèles...

Il faut former des lobbys forts???
Mais que font les arabes avec leur dollars????

Ils ont réussit a enchainer tous le monde?????

Ils ont tous cadencés ..jusqu’à priver des citoyens de leur liberté de penser....

Le chantier est immense...

Et il y'aura des morts.


Je ressens le même sentiment que toi "le chantier est immense..."

Peux tu être plus explicite sur ta dernière phrase

Merci
 
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