Il était une fois une belle Marocaine qui s'appelait Aicha. Elle était douce, réservée, aimable et serviable avec tout le monde.
Elle était une excellente cuisinière. À quelques pas de chez elle, habitait Abdou, un jeune homme solitaire et ténébreux, qui était très pieux et ne sortait pas souvent de chez lui. Il se montrait toujours très réservé et sérieux avec les femmes. Ses volets étaient presque toujours fermés, car il aimait les ambiance tamisée, voire même l'obscurité. Mais lorsque la belle Aicha concoctait ses petits plats avec amour, dont les effluves paradisiaques volaient jusqu'à la fenêtre du jeune homme, une fièvre inattendue s'emparait de lui, il se levait de son vieux sofa usé comme sous l'effet d'un filtre, et allait entrouvrir les volets afin de respirer cette odeur de vie, de femme, pleine d'amour et de joie.
Abdou est menuisier de métier et il est originaire de douar Ait bouha qui est un exemple d'hospitalité et de l'enseignement religieux, tous ses habitants ont le même arrière grand père, le Fkih bouha et que les habitants vivent avec la responsabilité de porter leur honneur haut. Abdou a quitté son douar apres la longue sécheresse qui a duré 5 ans et qu'il s'est établi dans le village ou habite la belle Aicha pour gagner sa vie et pouvoir acheter des médicaments pour sa vielle mère qui souffre du diabète. Abdou passait sa journée dans l'atelier et ne connaissait que très peux de monde dans le village......
Il fabriquait des armoires et les peignait lui-même avec beaucoup de soin et d'habileté, suivant la tradition de son coin de pays. Ce travail était pour lui comme une méditation. Il adorait travailler en écoutant des chants religieux qui lui inspiraient des motifs étoilés toujours plus beaux, colorés et impressionnants par leur subtilité et la la précision des lignes et des dégradés.
Il sortait parfois, entre deux coups de pinceau ou de burin, pour aller faire les courses pour sa vieille mère qui en effet, était très malade. Il n'osait jamais porter son regard sur autre chose que ce qui lui inspirait les pensées les plus nobles. Soit il demeurait concentré sur son devoir ou ses responsabilités, soit il s'émouvait deavnt la beauté d'une architecture particulière, d'un motif sur un mur, ou un chant gracieux envolé d'une fenêtre.....ou un parfum d'épice ou d'orange.............
Un jour, sa mère prit son air grave, et lui dit : Mon petit Abdou, tu t'es toujours occupé de moi à merveille, et je remercie Dieu de m'avoir donner un fils aussi gentil et serviable que toi. Mais il serait tant que tu penses un peu à toi, à ton avenir, à fonder ta propre famille...
Abdou, prend son air renfrogné : Ecoutes 'imma, on a déja eu cette conversation et non je ne me marierai pas avec ma Cousine Zellige, elle passe sont temps à critqiuer mon travail, ellle soi-disant Madame la reine du carrelage...pfff...
Mais Abdou, c'est une très gentille fille... essaies d'y réfléchir au moins.. Tu ne vas pas rester sans te marier quand même ????
Ecoutes, je ne marierai qu'avec celle que le destin aura mis sur ma route, celle qui aura su trouver le chemin qui mène à mon coeur, et je sais qu''elle existe, elle est là...tout proche...
Oh mon fils, tu passes tellement de temps à travailler...
Après ces quelques belles paroles, abdou retourna à son atelier auprès de ses amies fidèles :les armoires!!
Un soir, un de leur voisin vint les inviter à une saddaka pour les fiançailles de son fils qui se déroulera chez lui.
Abdou comme à son habitude préférait milles fois mieux les ambiances solitaires à tous ces brouhahas de familles. Tétu, il refusait catégoriquement de s'y rendre!
Son cousin Mustapha qui était de la partie lui rendit visite juste avant la soirée.
"Selem mon cousin abdou, alors tu compte te rendre à ces fiançailles attifé de la sorte????Willi willi quel malheur!!"
Bah tu sait les vêtements et moi ça fait 10, de plus pourquoi devrait je m'habiller de la sorte!!
"Bon je veut bien être bon avec toi et te conseiller la class attitude!! tu vas faire chavirer des coeur après mon relooking!regarde moi j'ai la classe, et le style dans peau!! (il tourne sur lui même et se casse la figure)
Monsieur look se relève et enlève la poussière amassée sur son costard...
Abdoui lui dit :Ecoutes, de mon apparence je me fiche...ce n'est pas ce qui est à l'intérieur qui compte ?
Oui mais pour avoir envie de voir ce qui ce cache la-dessous, faut un minimum pour l'exterieur et aurais tu OUblier que : Dieu est Beau et il aime la beauté...alors retournes chez toi et va te changer...
Abdou capitule et s'en retourne chez lui, en quête d'un tenue adéquate...une tenue qui attirera l'oeil de l''élue ???
De retour chez lui il commence la quête de l'élégance mais après avoir vidé toutes ces armoires chez lui (et dieu sait combien il en a lol) RIEN il ne trouve RIEN de convenable!!
Il se dit qu'il n'est pas trop tard pour aller acheter quelque chose alors il s'en va à travers ville pour chercher un habit!
Oh bichette....j'ai vu ton post... Tu n'es peut-être pas faite pour être romancière...mais quelle comédienne... Tout ça pour éviter l'allemand . ACHTUNG !!! je vais le dire à ton père... Aafrita va, l'école non mais yabiladi....
Mdrrrrrr C'est vraiiiii j'ai mal au ventre, je t'assure!!!! Non pour mon père j'ai inventée autre chose, je lui ai dit, que y'avait journée pédagogique Hihihi il m'a cru directe ... Ho ho on parle de moi à la cuisine .... Ca va barder!!!! Bon j'y vais!!! Et j'arrête le Hawai promie!! Bisous à toi!!!
En allant chez le tailleur du quartier il revasse et pense aux paroles de sa tendre maman "ya oulidi il faut te marier..." et se souvient de ses neveux bilal et hilal qu'il aime tant et se dit qu'il aimerai tellement donner naissance à une progéniture mais pas avant d'avoir trouver l'amour... Car malgré son caractère réservé et solitaire Abdou se surprant à penser à l'amour, il y croit dur comme fer, même si dans sa famille on ne se marie qu'entre relations, c'est toujours arrangé. Mais lui refuse ces habitudes. Soudain le choc...il est sorti de ses songes brutalement car une jeune fille vient de le bousculer. Lorsqu'il s'en rend compte la demoiselle est à terre en train de ramasser un semblant de pain, c'est Aïcha qui rentre du "ferrane". Elle se relève rouge de honte et de colère et bredouille quelques mots, abdou ne distingue que "fait attention...il faut que je recommence maintenant..."puis elle s'en va en courant en laissant derrière elle le zif qui lui servait à recouvrir son pain.
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