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Nocivité des OGM pour la santé
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26 septembre 2012 00:48
Nocivité des OGM pour la santé : de nouveaux résultats accablants


Edifiant. Une nouvelle étude scientifique menée sur des rats de laboratoires pendant deux ans montre les conséquences gravissimes sur la santé provoquées par la consommation d’un maïs OGM, le NK 603 de Monsanto résistant à l’herbicide Round Up. Le professeur de biologie moléculaire Gilles-Eric Séralini a mené cette étude dans le plus grand secret. D’abord afin de se procurer les semences OGM nécessaires à ses expérimentations. Et ensuite pour éviter que les puissants intérêts des industriels des biotechnologies fassent tout pour atténuer la publication de ces résultats fracassants.

La menace est là, bien réelle en France aussi
Le maïs OGM NK 603 peut être présent dans l’alimentation animale (destinée au bétail notamment) mais aussi dans des aliments vendus directement aux consommateurs. Dans ce cas-là, la réglementation française prévoit un étiquetage obligatoire indiquant la présence d’OGM en cas d’utilisation volontaire. Depuis le 1er juillet dernier, les produits qui ne contiennent pas d’OGM peuvent présenter la mention “sans OGM”. Une mesure attendue depuis longtemps par les opposants aux OGM… mais pas aboutie.

L’évaluation des OGM en Europe : manque d’indépendance et de sérieux
A l’heure actuelle, les risques des OGM sont évalués par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). Or, cet organisme s’est distingué depuis de nombreuses années par la proximité scandaleuse de ses membres avec les industriels vendant des OGM et son manque d’indépendance. Plusieurs députés européens ont souligné les conflits d’intérêts des experts de l’EFSA, notamment ceux de l’ancienne présidente de l’EFSA, Mme Banati.

L’EFSA doit cesser d’être l’antichambre des industriels des biotechnologies. Pour cela, elle doit évaluer l’impact des OGM sur le long terme et pas uniquement sur trois mois comme c’est le cas actuellement dans les études fournies par les industriels lorsqu’ils soumettent leur demandes d’autorisations ! Cet organisme doit également s’appuyer sur des études indépendantes et non uniquement sur les analyses fournies par les industriels du secteur comme c’est le cas actuellement.

La complaisance doit cesser ! Il en va de la santé des Européens et de la préservation de notre environnement.

Greenpeace demande une réponse immédiate de la part de l’Union européenne. Celle-ci doit décréter un moratoire sur tous les OGM en Europe. Il est notamment urgent d’interdire les OGM résistants aux herbicides. Ceux-ci sont les plus cultivés dans le monde, leur usage induit le recours accru aux pesticides et les principales demandes d’autorisation actuellement en cours auprès de l’Union européenne concernent ce type d’OGM.

Le gouvernement français peut et doit prendre ses responsabilités et transformer ses discours anti-OGM en actes en poussant la Commission européenne à prendre les mesures nécessaires.

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[ogm.greenpeace.fr]
c
26 septembre 2012 00:55
OGM: Le professeur Gilles-Eric Séralini se dit «attaqué par des lobbies»
Mis à jour le 24.09.12 à 18h36

Le professeur Gilles-Eric Séralini, qui a dirigé une étude choc sur la toxicité d'un OGM, en cours d'examen par les autorités sanitaires, s'est dit ce lundi «attaqué de manière extrêmement malhonnête par des lobbies qui se font passer pour la communauté scientifique» en réponse aux critiques sur son étude dévoilée mercredi. «C'est le même lobby qui a permis l'autorisation de ces produits et qui est activé par les entreprises de biotechnologies», a estimé l'universitaire de Caen.

«C'est une entreprise de salissement de l'individu pour essayer de discréditer son travail parce que la conséquence, ce serait qu'on les (les entreprises de biotechnologies, ndlr) oblige à faire des études à long terme», a ajouté le scientifique, répétant qu'il venait de publier «l'étude la plus longue et détaillée jamais faite sur un OGM». Cette étude du maïs NK 603 et du Round Up, produits par Monsanto et importés en Europe, a été menée sur 200 rats pendant deux ans.
Le nombre et la race des rats en question

Il est en particulier reproché à cette étude de porter sur un trop petit nombre de rats: des groupes de 10 rats soumis à des traitements différents, et sur une race de rats qui a tendance plus que d'autres à développer des tumeurs. «Toutes les études du monde sont faites là-dessus (des échantillons de 10, ndlr). Le NK 603 a été autorisé sur cette base. Si on ne peut pas tirer de conclusions il faut aussi tout de suite interdire tous les OGM», répond le professeur qui ajoute que «a pomme de terre OGM de BASF a été autorisée avec des tests sur cinq rats».

«Tout ceux qui ont aboyé (contre l'étude) sont à l'origine de l'autorisation de ces produits, et ils l'ont fait sur la base de tests sur la même souche rat, avec des échantillons de 10 rats pendant seulement trois mois et avec pas avec autant de tests», ajoute Gilles-Eric Séralini, «c'est ridicule». Le professeur se dit «conscient» que son étude «a ses limites et je l'ai dit dans mon livre», à paraître mercredi. «On pourrait faire (des groupes de) 50 rats mais c'est aux pouvoirs publics de financer, ça ne peut plus être un laboratoire indépendant qui finance 20 millions d'euros», a-t-il ajouté.
«On sait de quoi les rats sont morts»

Dans son étude les groupes de rats traités «meurent plus tôt sauf un, qui présente des problèmes rénaux graves», insiste le chercheur qui a observé chez les rats traités «une explosion» des tumeurs ou des affections des reins et du foie au 11e et 12e mois, qui correspond à l'âge de 35/40 ans chez l'homme. «Et on ne se base pas que sur ces courbes de mortalité ou de tumeurs. C'est corroboré statistiquement par la biochimie et par l'observation d'organes et de tumeurs sur 200 rats. On sait de quoi les rats sont morts», ajoute Gilles-Eric Séralini qui réaffirme que son étude «conclut clairement que la toxicité de cet OGM est prouvée».

L'étude a coûté plus de 3 millions d'euros, financés notamment par les fondations Ceres et la Fondation Charles Leopold Meyer pour le progrès pour l'homme. Auchan et Carrefour l'ont également aidée. Les fonds ont été gérés par le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen), «indépendant des compagnies de biotechnologies» et dont Gilles-Eric Séralini préside le conseil scientifique.
© 2012 AFP
 
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