Le néo-Tunisien Santos ne devrait pas être aligné en Coupe de l'UEFA mercredi contre l'Inter Milan, en raison de la présence de traces de corticoïdes dans ses urines que Sochaux ne peut expliquer, le médecin de la Fédération tunisienne de football assurant ne pas avoir délivré ce type de produit à l'attaquant pendant la Coupe d'Afrique des Nations.
Le président de Sochaux Jean-Claude Plessis avait affirmé dimanche que Santos avait subi cinq injections de corticoïdes pour soigner un tendon douloureux lors de la CAN-2004, remportée par la Tunisie. Il avait ajouté attendre en début de semaine la justification thérapeutique de la Fédération tunisienne, sans laquelle l'usage de cette substance n'est pas autorisé.
Le médecin de l'équipe tunisienne, Dr Hamed Kammoun, a cependant assuré lundi dans le Journal des Clubs de la chaîne française Infosport qu'il ne pouvait pas fournir ce document à Sochaux, pour la simple et bonne raison qu'il n'a pas administré de corticoïdes au co-meilleur buteur de la CAN-2004 (4 buts).
La commission médicale de l'UEFA a confirmé lundi à l'AFP que Santos était passible d'une suspension si le club ne pouvait pas produire ce justificatif en cas de contrôle positif aux corticoïdes.
Nouveaux contrôles
La seule chance de voir Santos à la pointe de l'attaque sochalienne à San Siro reste donc le contrôle pratiqué vendredi par Sochaux pour voir si le taux de corticoïdes de l'attaquant est repassé sous la barre autorisée. Le résultat est attendu mercredi après-midi, quelques heures avant le 16e de finale retour de Coupe de l'UEFA contre l'Inter Milan, mais le club redoute qu'il soit inchangé car Santos élimine plus lentement les produits que la moyenne.
Un autre contrôle a été effectué lundi en vue du match de la 27e journée de Ligue 1 de football contre le Paris-SG samedi.
Les démentis du médecin tunisien renforcent le mystère autour de la présence de corticoïdes dans les urines de Santos, révélée par un bilan médical effectué au retour de la CAN-2004 remportée par la Tunisie le 14 février. Les deux autres finalistes sochaliens, le Tunisien Adel Chedli et le Marocain Jaouad Zaïri, ont subi des examens similaires qui n'ont détecté aucun problème.
Santos refusant de s'exprimer publiquement depuis le début de l'affaire, on ignore toujours quand et comment ces corticoïdes lui ont été administrés.
Sochaux, de son côté, s'est retranché depuis lundi matin derrière le secret médical. L'absence prolongée de son 2e meilleur buteur (10 buts en L1) serait un nouveau coup dur pour le club franc-comtois, qui avait tout fait pour convaincre le Brésilien d'origine de ne pas se faire naturaliser tunisien afin de pouvoir disputer la CAN-2004.
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