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Le Monde " Le Maroc, pays le plus inegalitaire d'Afrique du Nord"
a
2 mai 2019 08:08
Par Charlotte Bozonnet, Le Monde du 1 mai 2019

Education, santé, marché du travail… L’ONG Oxfam dresse un tableau implacable des écarts de richesse au sein du royaume et plaide pour une fiscalité plus juste.


Salué pour son taux de croissance, son ouverture au tourisme et aux investisseurs étrangers, le Maroc n’en reste pas moins le pays d’Afrique du Nord où les inégalités entre citoyens sont les plus fortes. Un rapport intitulé « Un Maroc égalitaire, une taxation juste », publié lundi 29 avril par l’ONG Oxfam, plaide pour une fiscalité plus équitable et dresse par la même occasion un tableau précis et implacable des écarts de richesse au sein du royaume.

Le document rappelle qu’au cours des vingt dernières années, la croissance marocaine a été dynamique (4,4 % par an en moyenne entre 2000 et 2017), permettant une réduction considérable du taux de pauvreté, passé de 15,3 % en 2001 à 8,9 % en 2007 et à 4,8 % en 2014. Ces données, rappelle l’ONG, sont toutefois basées sur une approche uniquement monétaire de la pauvreté. Elles excluent d’autres facteurs tels que l’accès à la santé ou à l’éducation. Surtout, ce taux ignore les familles qui se situent juste au-dessus du seuil de pauvreté et sont susceptibles d’y tomber au moindre coup dur, ce que l’ONG nomme le « taux de vulnérabilité ». Or celui-ci concernerait un Marocain sur huit au niveau national, et près d’un sur cinq en milieu rural.

Les inégalités sont, elles, restées quasiment les mêmes. Le coefficient de Gini, une mesure internationale de calcul des inégalités, était de 39,9 en 1985 et de 39,5 en 2014. Une stabilité statistique qui est là encore à relativiser, prévient Oxfam, en raison de nombreuses limites méthodologiques : les dépenses à l’étranger ne sont pas comptabilisées, pas plus que l’épargne. En outre, les inégalités monétaires ne prennent pas en compte les inégalités de patrimoine. Autant d’observations qui laissent penser que les écarts sont encore plus importants que ne le disent les statistiques officielles.
Un système éducatif défaillant

Au cœur de la machine inégalitaire figure notamment le système éducatif. « Un système inclusif et égalitaire permettrait d’atténuer les disparités sociales et de gommer en partie les différences liées au milieu d’origine », rappelle le rapport. Or le Maroc a beau consacrer 21,5 % de son budget à ce secteur (bien plus que la moyenne de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, avec 13,9 %), son système éducatif est largement défaillant. La durée moyenne de scolarisation y est de 4,4 ans, soit deux années de moins que la moyenne des pays arabes. Et les résultats scolaires varient considérablement en fonction du milieu des élèves. Dans ce contexte, la privatisation massive de l’éducation, encouragée par les autorités, accentue la logique inégalitaire. On estime ainsi que 14 % des élèves marocains sont inscrits dans des écoles privées, et jusqu’à 80 % dans les grandes villes comme Casablanca et Rabat.
Lire aussi Au Maroc, la disparition des écoles publiques accélère la marchandisation de l’éducation

Ces inégalités liées à l’éducation se prolongent sur le marché du travail, avec quatre caractéristiques fortes : un chômage élevé des jeunes (42,8 % des 15-24 ans en 2017) ; le problème des « NEET », ces jeunes qui ne sont ni étudiants, ni employés, ni stagiaires (29,3 % des 15-24 ans, soit 2 millions) ; l’exclusion des femmes du marché du travail ; et la part prépondérante de l’informel et de l’emploi précaire (80 % des emplois sont informels). Les écarts de rémunération sont également frappants : « Alors que le SMIG est de 2 570 dirhams mensuels [environ 237 euros], il faudrait 154 ans à une personne à ce niveau de salaire pour gagner l’équivalent de l’augmentation de la fortune sur une année de l’un des milliardaires du Maroc », écrit Oxfam.

Tout comme l’éducation, le système de santé est synonyme de fortes inégalités. Le Maroc y consacre peu de moyens, contraignant ses citoyens à payer eux-mêmes (quand ils le peuvent) leurs dépenses de santé. Alors que dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, 36 % des dépenses de santé sont prises en charge directement par les ménages, au Maroc cette proportion monte à 51 %. Le secteur n’a pas échappé à la logique de privatisation. Résultat : le pays est 123e sur 188 pays au classement mondial de l’indice de développement humain (IDH), derrière la Tunisie (97e) et l’Algérie (83e).
a
2 mai 2019 08:09
Suite de l'Article du Monde /

De forts déséquilibres territoriaux

Le royaume reste aussi confronté à de forts déséquilibres territoriaux. Exemple avec l’accès à l’eau : si la quasi-totalité des urbains sont rattachés à un réseau d’eau potable, cette proportion tombe à 64 % dans les zones rurales, et même à 40 % dans la région de Tanger- Tétouan-Al Hoceima (nord). Cette dernière ville a été le théâtre d’un important mouvement social en 2017.

Enfin, les inégalités entre hommes et femmes restent criantes. Selon le rapport mondial « Global Gender Gap », qui prend en compte la participation des femmes à l’économie, à la vie politique, leur accès à l’éducation et la santé, etc., le Maroc est classé 137e sur 144 pays. Malgré les efforts faits dans le domaine de la scolarisation, 41,9 % des Marocaines étaient toujours analphabètes en 2014 (contre 22,1 % des hommes), un nombre qui monte à 60,4 % en zone rurale. En 2009, 62,8 % des Marocaines disaient avoir subi une forme de violence.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Au Maroc, le fléau des violences faites aux femmes

Or, au lieu de participer à gommer ces inégalités, le système fiscal les accentue, selon Oxfam. Les recettes fiscales représentaient 26,4 % du PIB marocain en 2016. Un chiffre beaucoup plus élevé que dans beaucoup d’autres pays africains, mais qui ne permet pas de faire de la fiscalité un instrument de réduction des inégalités. En cause notamment : la TVA (30 % des recettes fiscales), un impôt inégalitaire car applicable à tous sans distinction de revenus ; le trop petit nombre de contribuables (le secteur informel étant prédominant), qui fait peser l’essentiel de l’effort sur les salariés du privé et du public ; ou encore la structuration des tranches d’imposition (le taux d’imposition augmente très vite dans les tranches basses et moyennes de revenus, mais atteint un plafond rapidement).

S’y ajoute un impôt sur le patrimoine quasi inexistant. Quant aux sociétés, une grande partie d’entre elles échappent à l’impôt en se déclarant déficitaires. Ainsi, 82 % des recettes de l’impôt sur les sociétés proviennent de seulement 2 % des entreprises. En outre, les multinationales étrangères, dont les constructeurs automobiles français Renault ou PSA, bénéficient d’avantages fiscaux très importants.
Sur la liste grise des paradis fiscaux

Oxfam rappelle que le pays figure sur la liste grise (et non noire) de l’Union européenne des paradis fiscaux : des Etats « sous surveillance » qui ont jusqu’en 2020 pour réformer leur législation fiscale. Enfin, conclut l’ONG, « les questions de gouvernance privent également le Maroc d’importantes recettes fiscales ». Selon le Fonds monétaire international (FMI), la corruption coûte au pays 2 % du PIB, soit 20,7 milliards de dirhams en 2017 (environ 1,8 milliard d’euros à l’époque).

Face à ces différents défis, l’ONG formule un certain nombre de recommandations censées faire de la fiscalité « un instrument de réduction des inégalités » : une meilleure progressivité de l’impôt, l’élargissement de l’assiette fiscale, la mise en place d’une fiscalité sur le patrimoine ou encore la fin des exemptions inefficaces. Oxfam rappelle le discours prononcé par le roi Mohammed VI devant le Parlement en octobre 2018, invitant à repenser le modèle de développement national, mais aussi la tenue des assises de la fiscalité, prévues les 3 et 4 mai. Autant d’occasions pour les autorités de montrer leur volonté politique de réduire les inégalités.

Charlotte Bozonnet
a
2 mai 2019 08:12
L’analphabétisme et les hôpitaux délabrés semblent être une fatalité au Maroc. Les marocains sont trop patients.
A
2 mai 2019 10:04
Ca a l'air super comme endroit: exclusion des femmes du marché du travail, pas d'éducation prise en charge par le gouvernement, emplois "informels"
Il fait quoi pour son pays, le roi?
Citation
axis7 a écrit:
Par Charlotte Bozonnet, Le Monde du 1 mai 2019

Education, santé, marché du travail… L’ONG Oxfam dresse un tableau implacable des écarts de richesse au sein du royaume et plaide pour une fiscalité plus juste.


Salué pour son taux de croissance, son ouverture au tourisme et aux investisseurs étrangers, le Maroc n’en reste pas moins le pays d’Afrique du Nord où les inégalités entre citoyens sont les plus fortes. Un rapport intitulé « Un Maroc égalitaire, une taxation juste », publié lundi 29 avril par l’ONG Oxfam, plaide pour une fiscalité plus équitable et dresse par la même occasion un tableau précis et implacable des écarts de richesse au sein du royaume.

Le document rappelle qu’au cours des vingt dernières années, la croissance marocaine a été dynamique (4,4 % par an en moyenne entre 2000 et 2017), permettant une réduction considérable du taux de pauvreté, passé de 15,3 % en 2001 à 8,9 % en 2007 et à 4,8 % en 2014. Ces données, rappelle l’ONG, sont toutefois basées sur une approche uniquement monétaire de la pauvreté. Elles excluent d’autres facteurs tels que l’accès à la santé ou à l’éducation. Surtout, ce taux ignore les familles qui se situent juste au-dessus du seuil de pauvreté et sont susceptibles d’y tomber au moindre coup dur, ce que l’ONG nomme le « taux de vulnérabilité ». Or celui-ci concernerait un Marocain sur huit au niveau national, et près d’un sur cinq en milieu rural.

Les inégalités sont, elles, restées quasiment les mêmes. Le coefficient de Gini, une mesure internationale de calcul des inégalités, était de 39,9 en 1985 et de 39,5 en 2014. Une stabilité statistique qui est là encore à relativiser, prévient Oxfam, en raison de nombreuses limites méthodologiques : les dépenses à l’étranger ne sont pas comptabilisées, pas plus que l’épargne. En outre, les inégalités monétaires ne prennent pas en compte les inégalités de patrimoine. Autant d’observations qui laissent penser que les écarts sont encore plus importants que ne le disent les statistiques officielles.
Un système éducatif défaillant

Au cœur de la machine inégalitaire figure notamment le système éducatif. « Un système inclusif et égalitaire permettrait d’atténuer les disparités sociales et de gommer en partie les différences liées au milieu d’origine », rappelle le rapport. Or le Maroc a beau consacrer 21,5 % de son budget à ce secteur (bien plus que la moyenne de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, avec 13,9 %), son système éducatif est largement défaillant. La durée moyenne de scolarisation y est de 4,4 ans, soit deux années de moins que la moyenne des pays arabes. Et les résultats scolaires varient considérablement en fonction du milieu des élèves. Dans ce contexte, la privatisation massive de l’éducation, encouragée par les autorités, accentue la logique inégalitaire. On estime ainsi que 14 % des élèves marocains sont inscrits dans des écoles privées, et jusqu’à 80 % dans les grandes villes comme Casablanca et Rabat.
Lire aussi Au Maroc, la disparition des écoles publiques accélère la marchandisation de l’éducation

Ces inégalités liées à l’éducation se prolongent sur le marché du travail, avec quatre caractéristiques fortes : un chômage élevé des jeunes (42,8 % des 15-24 ans en 2017) ; le problème des « NEET », ces jeunes qui ne sont ni étudiants, ni employés, ni stagiaires (29,3 % des 15-24 ans, soit 2 millions) ; l’exclusion des femmes du marché du travail ; et la part prépondérante de l’informel et de l’emploi précaire (80 % des emplois sont informels). Les écarts de rémunération sont également frappants : « Alors que le SMIG est de 2 570 dirhams mensuels [environ 237 euros], il faudrait 154 ans à une personne à ce niveau de salaire pour gagner l’équivalent de l’augmentation de la fortune sur une année de l’un des milliardaires du Maroc », écrit Oxfam.

Tout comme l’éducation, le système de santé est synonyme de fortes inégalités. Le Maroc y consacre peu de moyens, contraignant ses citoyens à payer eux-mêmes (quand ils le peuvent) leurs dépenses de santé. Alors que dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, 36 % des dépenses de santé sont prises en charge directement par les ménages, au Maroc cette proportion monte à 51 %. Le secteur n’a pas échappé à la logique de privatisation. Résultat : le pays est 123e sur 188 pays au classement mondial de l’indice de développement humain (IDH), derrière la Tunisie (97e) et l’Algérie (83e).
A
2 mai 2019 10:06
Et record absolu de mauvais traitements envers les femmes: pas d'accès à l'éducation et violences chez plus de 60% d'entre elles. Et encore, pour beaucoup une violence n'est que physique.

Pour un pays qui se targue d'être vertueux sur le plan religieux, c'est la loose complète...Oups
Citation
axis7 a écrit:
Suite de l'Article du Monde /

De forts déséquilibres territoriaux

Le royaume reste aussi confronté à de forts déséquilibres territoriaux. Exemple avec l’accès à l’eau : si la quasi-totalité des urbains sont rattachés à un réseau d’eau potable, cette proportion tombe à 64 % dans les zones rurales, et même à 40 % dans la région de Tanger- Tétouan-Al Hoceima (nord). Cette dernière ville a été le théâtre d’un important mouvement social en 2017.

Enfin, les inégalités entre hommes et femmes restent criantes. Selon le rapport mondial « Global Gender Gap », qui prend en compte la participation des femmes à l’économie, à la vie politique, leur accès à l’éducation et la santé, etc., le Maroc est classé 137e sur 144 pays. Malgré les efforts faits dans le domaine de la scolarisation, 41,9 % des Marocaines étaient toujours analphabètes en 2014 (contre 22,1 % des hommes), un nombre qui monte à 60,4 % en zone rurale. En 2009, 62,8 % des Marocaines disaient avoir subi une forme de violence.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Au Maroc, le fléau des violences faites aux femmes

Or, au lieu de participer à gommer ces inégalités, le système fiscal les accentue, selon Oxfam. Les recettes fiscales représentaient 26,4 % du PIB marocain en 2016. Un chiffre beaucoup plus élevé que dans beaucoup d’autres pays africains, mais qui ne permet pas de faire de la fiscalité un instrument de réduction des inégalités. En cause notamment : la TVA (30 % des recettes fiscales), un impôt inégalitaire car applicable à tous sans distinction de revenus ; le trop petit nombre de contribuables (le secteur informel étant prédominant), qui fait peser l’essentiel de l’effort sur les salariés du privé et du public ; ou encore la structuration des tranches d’imposition (le taux d’imposition augmente très vite dans les tranches basses et moyennes de revenus, mais atteint un plafond rapidement).

S’y ajoute un impôt sur le patrimoine quasi inexistant. Quant aux sociétés, une grande partie d’entre elles échappent à l’impôt en se déclarant déficitaires. Ainsi, 82 % des recettes de l’impôt sur les sociétés proviennent de seulement 2 % des entreprises. En outre, les multinationales étrangères, dont les constructeurs automobiles français Renault ou PSA, bénéficient d’avantages fiscaux très importants.
Sur la liste grise des paradis fiscaux

Oxfam rappelle que le pays figure sur la liste grise (et non noire) de l’Union européenne des paradis fiscaux : des Etats « sous surveillance » qui ont jusqu’en 2020 pour réformer leur législation fiscale. Enfin, conclut l’ONG, « les questions de gouvernance privent également le Maroc d’importantes recettes fiscales ». Selon le Fonds monétaire international (FMI), la corruption coûte au pays 2 % du PIB, soit 20,7 milliards de dirhams en 2017 (environ 1,8 milliard d’euros à l’époque).

Face à ces différents défis, l’ONG formule un certain nombre de recommandations censées faire de la fiscalité « un instrument de réduction des inégalités » : une meilleure progressivité de l’impôt, l’élargissement de l’assiette fiscale, la mise en place d’une fiscalité sur le patrimoine ou encore la fin des exemptions inefficaces. Oxfam rappelle le discours prononcé par le roi Mohammed VI devant le Parlement en octobre 2018, invitant à repenser le modèle de développement national, mais aussi la tenue des assises de la fiscalité, prévues les 3 et 4 mai. Autant d’occasions pour les autorités de montrer leur volonté politique de réduire les inégalités.

Charlotte Bozonnet
I
2 mai 2019 11:40
M enfin axis7 Heu

C est vrai il y a beaucoup de travail et d efforts a faire au Maroc dans la sante,l education et le systeme social mais de la a dresser un tableau noir il ne faut pas exagerer...

Tu devrais prendre avec des pincettes et precautions les articles du monde qui ne cachent pas ses hostilites envers le Maroc.

D ailleurs axis7,permets moi de te faire remarquer que cette etude de reference de l article du monde a ete faite par l ONG oxfam,organisation viseralement pro polizbel et qui mange dans toutes les gamelles des regimes mafieux africains.

Croises tes sources stp
Citation
axis7 a écrit:
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De forts déséquilibres territoriaux

Le royaume reste aussi confronté à de forts déséquilibres territoriaux. Exemple avec l’accès à l’eau : si la quasi-totalité des urbains sont rattachés à un réseau d’eau potable, cette proportion tombe à 64 % dans les zones rurales, et même à 40 % dans la région de Tanger- Tétouan-Al Hoceima (nord). Cette dernière ville a été le théâtre d’un important mouvement social en 2017.

Enfin, les inégalités entre hommes et femmes restent criantes. Selon le rapport mondial « Global Gender Gap », qui prend en compte la participation des femmes à l’économie, à la vie politique, leur accès à l’éducation et la santé, etc., le Maroc est classé 137e sur 144 pays. Malgré les efforts faits dans le domaine de la scolarisation, 41,9 % des Marocaines étaient toujours analphabètes en 2014 (contre 22,1 % des hommes), un nombre qui monte à 60,4 % en zone rurale. En 2009, 62,8 % des Marocaines disaient avoir subi une forme de violence.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Au Maroc, le fléau des violences faites aux femmes

Or, au lieu de participer à gommer ces inégalités, le système fiscal les accentue, selon Oxfam. Les recettes fiscales représentaient 26,4 % du PIB marocain en 2016. Un chiffre beaucoup plus élevé que dans beaucoup d’autres pays africains, mais qui ne permet pas de faire de la fiscalité un instrument de réduction des inégalités. En cause notamment : la TVA (30 % des recettes fiscales), un impôt inégalitaire car applicable à tous sans distinction de revenus ; le trop petit nombre de contribuables (le secteur informel étant prédominant), qui fait peser l’essentiel de l’effort sur les salariés du privé et du public ; ou encore la structuration des tranches d’imposition (le taux d’imposition augmente très vite dans les tranches basses et moyennes de revenus, mais atteint un plafond rapidement).

S’y ajoute un impôt sur le patrimoine quasi inexistant. Quant aux sociétés, une grande partie d’entre elles échappent à l’impôt en se déclarant déficitaires. Ainsi, 82 % des recettes de l’impôt sur les sociétés proviennent de seulement 2 % des entreprises. En outre, les multinationales étrangères, dont les constructeurs automobiles français Renault ou PSA, bénéficient d’avantages fiscaux très importants.
Sur la liste grise des paradis fiscaux

Oxfam rappelle que le pays figure sur la liste grise (et non noire) de l’Union européenne des paradis fiscaux : des Etats « sous surveillance » qui ont jusqu’en 2020 pour réformer leur législation fiscale. Enfin, conclut l’ONG, « les questions de gouvernance privent également le Maroc d’importantes recettes fiscales ». Selon le Fonds monétaire international (FMI), la corruption coûte au pays 2 % du PIB, soit 20,7 milliards de dirhams en 2017 (environ 1,8 milliard d’euros à l’époque).

Face à ces différents défis, l’ONG formule un certain nombre de recommandations censées faire de la fiscalité « un instrument de réduction des inégalités » : une meilleure progressivité de l’impôt, l’élargissement de l’assiette fiscale, la mise en place d’une fiscalité sur le patrimoine ou encore la fin des exemptions inefficaces. Oxfam rappelle le discours prononcé par le roi Mohammed VI devant le Parlement en octobre 2018, invitant à repenser le modèle de développement national, mais aussi la tenue des assises de la fiscalité, prévues les 3 et 4 mai. Autant d’occasions pour les autorités de montrer leur volonté politique de réduire les inégalités.

Charlotte Bozonnet
I
2 mai 2019 11:51
Lalla charlotte bozonnet,pseudo journaliste du monde avec une obsession demesuree du royaume du Maroc...

Extrait


Il devient de plus en plus difficile de résister à tous les coups aux facétieux papiers que Mme Charlotte Bozonnet a pris l’habitude de publier sur les colonnes du journal « Le Monde », dès lors qu’il s’agit du Maroc. Tant il est vrai que ce dernier n’a jamais été si fréquemment traité – qu’à Dieu ne plaise ! – que depuis sa reprise en main de la rubrique Maroc dans le quotidien parisien. Et  bien évidemment, elle en fait son champ de prédilection, avec cette manie ténue de le couvrir sous l’angle d’un tenace obscurantisme pour ne pas dire noircissement. L’article publié par « Le Monde » dans ses éditions du mardi 3 juillet, signé Charlotte Bozonnet, ne peut pas ne pas nous interpeller, à tous points de vue : professionnel, déontologique, éthique et humain…

Car, rien ne va plus au Maroc, le soleil ne se lève pas, le pays est une prison, pire qu’une Kolyma, encadré, couvert de miradors et de barbelés, hanté jour et nuit par une police, un Ordre que la journaliste compare sans scrupules aux régimes de terreur…La haine du Maroc, excepté le Rif, est devenue son bréviaire, et jamais scrupuleux examen de conscience ne la sortira de son trouble réfractaire qui ne lui fait voir que la dérisoire partie des choses.

Suite...

[maroc-diplomatique.net] onse/
i
2 mai 2019 12:05
.

Ils ont payé combien pour pondre cet article ?

Halala à quel point la jalousie peut pousser !


.
a
3 mai 2019 18:39
Faut arrêter de se cacher derrière son doigt dès qu'un article jette au visage une triste mais criante vérité au visage du Maroc. Passe faire un tour dans un hopital public marocain ou dans un des nombreux bidonvilles ou même cité populaire pour voir que cet article est même en deçà de la réalité.
Oui, le Maroc a un bonnet d'âne en matière sociale et éducative.
Les pauvres et les classes populaires galèrent. Leurs seule bouée de sauvetage c'est la solidarité familiale tant il est vrai que l'Etat n'en a rien à faire. Je ne parle même pas de la justice corrompue dans un Royaume soit disant musulman qui donne raison au dernier qui a payé dans une affaire de justice.
Oui, Le Monde a raison. Tous les marocains constatent la triste réalité.
Même à Tanger dans la banlieue c'est la misère et bidonville loin des vitrines du TGV et de Tanger Med.
Citation
imtiyaz a écrit:
.

Ils ont payé combien pour pondre cet article ?

Halala à quel point la jalousie peut pousser !


.
i
3 mai 2019 23:34
.

Je ne sais pas dans quel Maroc tu vis, j' en viens suite à un grand séjours. Quand je suis au Maroc je ne tiens pas en place. Ce que je lis sur les forums je ne comprend pas ou vous vivez.


.
Citation
axis7 a écrit:
Faut arrêter de se cacher derrière son doigt dès qu'un article jette au visage une triste mais criante vérité au visage du Maroc. Passe faire un tour dans un hopital public marocain ou dans un des nombreux bidonvilles ou même cité populaire pour voir que cet article est même en deçà de la réalité.
Oui, le Maroc a un bonnet d'âne en matière sociale et éducative.
Les pauvres et les classes populaires galèrent. Leurs seule bouée de sauvetage c'est la solidarité familiale tant il est vrai que l'Etat n'en a rien à faire. Je ne parle même pas de la justice corrompue dans un Royaume soit disant musulman qui donne raison au dernier qui a payé dans une affaire de justice.
Oui, Le Monde a raison. Tous les marocains constatent la triste réalité.
Même à Tanger dans la banlieue c'est la misère et bidonville loin des vitrines du TGV et de Tanger Med.
t
4 mai 2019 11:34
Pas surprenant que tu ne vois la même choses que les autres. Tu ne vois que ta personne et ce que peut t offrir le pays qui est faut le dire un paradis pour les expatrier du régime alaouite qui bosse chez les anciens colons..
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Citation
imtiyaz a écrit:
.

Je ne sais pas dans quel Maroc tu vis, j' en viens suite à un grand séjours. Quand je suis au Maroc je ne tiens pas en place. Ce que je lis sur les forums je ne comprend pas ou vous vivez.


.
i
4 mai 2019 20:14
.

Et toi lascar tu bosses chez qui ?


.
Citation
touko69 a écrit:
Pas surprenant que tu ne vois la même choses que les autres. Tu ne vois que ta personne et ce que peut t offrir le pays qui est faut le dire un paradis pour les expatrier du régime alaouite qui bosse chez les anciens colons..
.
5 mai 2019 00:02
J'ai pas besoin de lire l'article , et l'autre du "Maroc-diplomatique ", organe de propagande du makhzen... Le journaliste qui a tiré à boulets rouges sur sa consoeur française, a dépassé les limites de la déontologie de son métier. Pour le reste, Il suffit de sortir de son fauteuil en France, et d'aller dans les quartiers populaires, et hôpitaux publics marocains pour voir des " crève-cœur" à tire la-rigot: La misère rampante, des enfants faméliques errants, l’analphabétisation, la corruption institutionnalisée, les "chômeurs diplômés" qui donneraient tout pour avoir un petit emploi, pour se projetter dans " un futur", même s'ils sont surqualifiés .....etc !

"Les marocains sont trop patients. "

C'est vrai ! Encore plus pendant ce mois de ramadan, où les plus pauvres seront affamés par la subite, et prévisible hausse de prix des denrées de base .. Pour leur Ftour, ce sera comme d'hab: harirra, bissara, et oeufs à l'huile d'olive ( coupée à la blanche) ... Mais, ceux qui commentent cet article, devraient remercier Maman Franssa, car la baguette fraîche, est au coin de la rue, en face du boucher...

Tous ceux qui sont sur leurs fauteuils, bien repus en France, devraient par pudeur s'abstenir de commenter un article qui décrit la triste, et sordide réalité...J'ai vu la mort d'un de mes proches dans le service " d'urgence" d'un hôpital marocain... Ils m'ont demandé d'aller acheter des poches pour transfusion sanguine pour mon oncle, puis j'ai même pas attendu qu'on me demande de payer du sang, ( je suis donneur universel )... Puis rebelotte, ils ont même re-demandé du sang à mon cousin, qui venait d'arriver , sans lui demander son rhésus..!!

Mon oncle a poussé son dernier souffle devant nous, dans cet hôpital, dans un bien sordide "mouroir" du terroir..... marocain. ( Allah i rahmou )

Ramadan moubarak

Saalam ou aleïkoum
Citation
axis7 a écrit:
L’analphabétisme et les hôpitaux délabrés semblent être une fatalité au Maroc. Les marocains sont trop patients.
I
6 mai 2019 12:56
Salam oxy,

Tous les yabies sont des benevoles qui prenent de leur temps pour defendre leur pays le Maroc.

Le mahkzen je pense a d autres chats a fouetterChef

Toutes mes sineres condolences pour la perte d un membre de votre famille.

Saches mon ami que tu n es pas tout seul a etre concerne par le papy boom des RME et des chibanis au bled.

Nous tous ont ete ou seront confrontes a accompagner nos peres et meres a l hopital du fait de la vieillesse et la maladie.

C est vrai que le systeme sante au Maroc est sinistree et il y urgence pour arreter la catastrophe.

De plus je n ai rien contre des articles equilibres du monde qui posent des problematiques mais avec des solutions

Cet article d axis 7 est impartial et ne reflete certainement pas la realite du terrain.l ong oxfam et la journaliste mangent dans la meme gamelle anti Maroc.

Le Maroc fait de tres gros efforts pour moderniser son systeme sante mais un probleme majeure freine cet elan:c est nous marocains

Il n y a pas assez de collect d impots et de contributions de solidarite pour fonder un acces universel sante a tous les marocains avec des medecins integres et non des buisness men et hommes d affaires qui s occupe de chantiers du batiment au lieu de s occuper de son malade.

Pour moi,il faut carrement nationaliser le systeme sante et imposer des revenus planchers pour tous les medecins.

Faire venir des medecins europeens s il le faut car ce sera un gage de qualite des soins et d honnetete.

Bon Ramadan

Citation
Oxy-More a écrit:
J'ai pas besoin de lire l'article , et l'autre du "Maroc-diplomatique ", organe de propagande du makhzen... Le journaliste qui a tiré à boulets rouges sur sa consoeur française, a dépassé les limites de la déontologie de son métier. Pour le reste, Il suffit de sortir de son fauteuil en France, et d'aller dans les quartiers populaires, et hôpitaux publics marocains pour voir des " crève-cœur" à tire la-rigot: La misère rampante, des enfants faméliques errants, l’analphabétisation, la corruption institutionnalisée, les "chômeurs diplômés" qui donneraient tout pour avoir un petit emploi, pour se projetter dans " un futur", même s'ils sont surqualifiés .....etc !

"Les marocains sont trop patients. "

C'est vrai ! Encore plus pendant ce mois de ramadan, où les plus pauvres seront affamés par la subite, et prévisible hausse de prix des denrées de base .. Pour leur Ftour, ce sera comme d'hab: harirra, bissara, et oeufs à l'huile d'olive ( coupée à la blanche) ... Mais, ceux qui commentent cet article, devraient remercier Maman Franssa, car la baguette fraîche, est au coin de la rue, en face du boucher...

Tous ceux qui sont sur leurs fauteuils, bien repus en France, devraient par pudeur s'abstenir de commenter un article qui décrit la triste, et sordide réalité...J'ai vu la mort d'un de mes proches dans le service " d'urgence" d'un hôpital marocain... Ils m'ont demandé d'aller acheter des poches pour transfusion sanguine pour mon oncle, puis j'ai même pas attendu qu'on me demande de payer du sang, ( je suis donneur universel )... Puis rebelotte, ils ont même re-demandé du sang à mon cousin, qui venait d'arriver , sans lui demander son rhésus..!!

Mon oncle a poussé son dernier souffle devant nous, dans cet hôpital, dans un bien sordide "mouroir" du terroir..... marocain. ( Allah i rahmou )

Ramadan moubarak

Saalam ou aleïkoum



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/05/19 13:02 par Itwasntme.
A
6 mai 2019 13:05
L'organisme Oxfam serait jaloux du Maroc? perplexe
Citation
imtiyaz a écrit:
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Ils ont payé combien pour pondre cet article ?

Halala à quel point la jalousie peut pousser !


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i
6 mai 2019 14:33
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Oxfam est une association ni plus ni moins. Comme une majorité d'associations qui sont là pour ramasser les aides d'état (argent du contribuable) pour s'assurer un emploi pour les dirigeants et toute leurs famille.

N'importe quel pays qui leurs offre un chèque pour salir le Maroc. Ils sont capable de chercher la poussière sur un œuf au Maroc

Je rappelle qu'il y a des exceptions; des associations propres et qui font du beau travail

[lepeuple.be]


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Citation
Athée ou à café a écrit:
L'organisme Oxfam serait jaloux du Maroc? perplexe



Modifié 2 fois. Dernière modification le 06/05/19 14:35 par imtiyaz.
A
6 mai 2019 16:40
J'ai fait une rapide recherche, et je trouve cette association plutot vertueuse: voici l'origine de leurs comptes:

Les finances d'Oxfam

On peut toujours déconsidérer la personne ou l'association qui émet une critique contre soi-même ou son pays, mais on peut aussi se poser la question de savoir si la critique est méritée.
En France on est très critiqués pour notre place dans le classement international des élèves (les petits français sont un peu cancres, apparemment): c'est le classement qui est mal fait ou c'est vrai? Malgré les moyens mis en oeuvre pour l'école, ça ne marche pas? Quelle est la bonne question à se poser à ton avis?

Mais la question est excellente: comment être sur que l'organisation qui émet un rapport sur un pays est indépendante des états ou de toute corruption? Si tu t'intéresses à cela je te suggère Amnesty international, qui défend les droits et la dignité humaine de tous, quelle que soit la nationalité et évidemment la religion. C'est une organisation non gouvernementale, indépendante donc de l'argent des gouvernements, et d'ailleurs cette ONG ne se prive pas d'épingler régulièrement la France.
Du coup je te suggère de t'intéresser à ce que dit Amnesty des droits humains au Maroc.Heu
Citation
imtiyaz a écrit:
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Oxfam est une association ni plus ni moins. Comme une majorité d'associations qui sont là pour ramasser les aides d'état (argent du contribuable) pour s'assurer un emploi pour les dirigeants et toute leurs famille.

N'importe quel pays qui leurs offre un chèque pour salir le Maroc. Ils sont capable de chercher la poussière sur un œuf au Maroc

Je rappelle qu'il y a des exceptions; des associations propres et qui font du beau travail

[lepeuple.be]


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6 mai 2019 17:40
Je te rejoins sur TOUT ce que tu décris ! Il faudrait faire " un plan Marshal "pour l'accès aux soins des plus démunis au Maroc ... mon oncle ( Allah i rhamou) n'était pas démuni, il a eu un accident de voiture , et il a été transféré dans le service d'urgence de l'hôpital le plus proche ...

Mais ce qui me tue, c'est qu'on m'a demandé d'acheter simple une pochette de sang à 20 Dh...
Je suis un "donneur universel"de sang régulier, mais je constate qu'au Maroc il n'y a pas la mentalité du don de sang...
Pour finir, je ne peux pas blâmer les hôpitaux publics pour leur manque de moyens, et tout mettre sur le dos de les quelques médecins sans scrupules .. Non, Ce serait trop facile !

" Pour moi,il faut carrement nationaliser le systeme sante et imposer des revenus planchers pour tous les medecins."

Parfaitement d'accord avec toi ! Il faudrait des mesures drastiques pour un système de santé digne de notre pays ...


Ramadan moubarak


Salam ou aleïkoum


Citation
Itwasntme a écrit:
Salam oxy,

Tous les yabies sont des benevoles qui prenent de leur temps pour defendre leur pays le Maroc.

Le mahkzen je pense a d autres chats a fouetterChef

Toutes mes sineres condolences pour la perte d un membre de votre famille.

Saches mon ami que tu n es pas tout seul a etre concerne par le papy boom des RME et des chibanis au bled.

Nous tous ont ete ou seront confrontes a accompagner nos peres et meres a l hopital du fait de la vieillesse et la maladie.

C est vrai que le systeme sante au Maroc est sinistree et il y urgence pour arreter la catastrophe.

De plus je n ai rien contre des articles equilibres du monde qui posent des problematiques mais avec des solutions

Cet article d axis 7 est impartial et ne reflete certainement pas la realite du terrain.l ong oxfam et la journaliste mangent dans la meme gamelle anti Maroc.

Le Maroc fait de tres gros efforts pour moderniser son systeme sante mais un probleme majeure freine cet elan:c est nous marocains

Il n y a pas assez de collect d impots et de contributions de solidarite pour fonder un acces universel sante a tous les marocains avec des medecins integres et non des buisness men et hommes d affaires qui s occupe de chantiers du batiment au lieu de s occuper de son malade.

Pour moi,il faut carrement nationaliser le systeme sante et imposer des revenus planchers pour tous les medecins.

Faire venir des medecins europeens s il le faut car ce sera un gage de qualite des soins et d honnetete.

Bon Ramadan
I
7 mai 2019 18:37
@athee,

Ton lien concerne uniquement les finances d oxfam france lol

Au niveau global,oxfam est une machine a fric casino.

Rien qu au royaume uni,siege social de l ong Oxfam qui, en 2016-2017, employait plus de 5 000 salariés et 27 000 bénévoles pour agir dans 35 pays, percevait en outre 108 millions de livres de dons du public et 90 millions de livres de ses activités commerciales, en particulier ses « boutiques caritatives ».


Tiens deux articles du monde pertinents avec un clin d oeil a notre ami axis7..


1-le directeur international d’Oxfam arrêté dans le cadre d’une enquête pour corruption au Guatemala..

Suite...


[www.lemonde.fr]

2-pour completer le com d imtyaz..

L’ONG Oxfam touchée par un scandale sexuel qui fait tache d’huile au Royaume-Uni

Suite...

[www.lemonde.fr]


Citation
Athée ou à café a écrit:
J'ai fait une rapide recherche, et je trouve cette association plutot vertueuse: voici l'origine de leurs comptes:

Les finances d'Oxfam

On peut toujours déconsidérer la personne ou l'association qui émet une critique contre soi-même ou son pays, mais on peut aussi se poser la question de savoir si la critique est méritée.
En France on est très critiqués pour notre place dans le classement international des élèves (les petits français sont un peu cancres, apparemment): c'est le classement qui est mal fait ou c'est vrai? Malgré les moyens mis en oeuvre pour l'école, ça ne marche pas? Quelle est la bonne question à se poser à ton avis?

Mais la question est excellente: comment être sur que l'organisation qui émet un rapport sur un pays est indépendante des états ou de toute corruption? Si tu t'intéresses à cela je te suggère Amnesty international, qui défend les droits et la dignité humaine de tous, quelle que soit la nationalité et évidemment la religion. C'est une organisation non gouvernementale, indépendante donc de l'argent des gouvernements, et d'ailleurs cette ONG ne se prive pas d'épingler régulièrement la France.
Du coup je te suggère de t'intéresser à ce que dit Amnesty des droits humains au Maroc.Heu
 
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