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Des Mittal un Gros Myto
S
4 février 2009 20:41
Il y a peu de temps de cela sarko a promis aux salariés de l'usine ArcelorMittal de Gandrange, menacée de fermeture partielle, que l'Etat français était prêt à investire dans l'usine (contre la fermeture) et leur à assurée qu'il n'allait pas laisser tomber ce dossier et qu'il allait s'en occuper personnellement.

Souvenez vous : [www.youtube.com]

Et voilà la réalité d'aujourd'hui :

Gandrange : stèle ironique à Sarkozy

Une stèle aux promesses -- "non tenues", selon la CFDT -- de Nicolas Sarkozy a été érigée aujourd'hui par le syndicat à l'entrée de l'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), a constaté un photographe de l'AFP.

Sur la stèle en granit gris de 70 cm par 50 cm, le syndicat a fait graver en lettres d'or la phrase suivante: "Ici reposent les promesses de N. Sarkozy faites le 4 février 2008 à Gandrange: +Avec ou sans Mittal, l'Etat investira dans Gandrange+".

L'an dernier, à l'issue d'une visite très médiatisée de 45 minutes de l'aciérie mosellane, le chef de l'Etat s'était engagé devant quelque 400 sidérurgistes à faire prendre en charge par l'Etat "tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir l'aciérie en activité.

"Nous sommes prêts à faire le nécessaire quel que soit le propriétaire (de l'usine), car notre objectif, c'est de garder des usines ouvertes en France parce qu'un pays qui n'a plus d'usines est un pays qui n'a plus d'économie", avait alors déclaré le président de la République.

"Soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal (le patron indien d'ArcelorMittal, de revenir sur son plan de restructuration, ndlr) et nous investirons avec lui, soit nous trouvons un repreneur et nous investirons avec lui", a ajouté le président qui était accompagné de Xavier Bertrand, l'ancien ministre du Travail.
a
4 février 2009 20:46
et alors, il a tenu ses promesses ou pas? je dis ca parce que t'a pas mis la fin de l'histoiremoody smiley
[center][b] B)[color=#FF0000] Ministre de la ligue anti-cafards[/color]B)[/b][/center] [center]:gr:[b][color=#FF0000]Les cafards c'est tabou on en viendra tous à bout [/color]:gr:[/b][/center]
w
4 février 2009 21:18
non il n a rien tenu dutout. j ai entendu ce matin a la radio des salariés, qui avaient cru dans ses belles paroles, se plaindre d etre completement oubliés par l état et son representant
k
4 février 2009 21:28
Citation
assia1000 a écrit:
et alors, il a tenu ses promesses ou pas? je dis ca parce que t'a pas mis la fin de l'histoiremoody smiley
devines...sachant que c'est sarkoptdr
a
4 février 2009 21:38
beh fallé qu'a pas voter sarkooooo!!!
[center][b] B)[color=#FF0000] Ministre de la ligue anti-cafards[/color]B)[/b][/center] [center]:gr:[b][color=#FF0000]Les cafards c'est tabou on en viendra tous à bout [/color]:gr:[/b][/center]
5 février 2009 09:32
salam,

voter Sarko ou Sego n'aurait pas changé les choses, les multinationales et les lobbies financiers dirigent le monde en réalité, il faut se rendre compte que les chefs d'état sont dépendant du fric, et ceux qui en ont le plus sont les patrons, même Obama va l'apprendre à ses dépends, soyez réaliste, les millions d'africains pourront continuer à mourir tranquillement de maladie facile à guérir, mais l'on ne pourra pas laisser la moindre vache à sou tomber en plan, c'est comme ça, alors Mittal ou Bill Gates, vous croyez vraiment qu'ils bossent pour un monde meilleur?
s
5 février 2009 09:33
Toute son élection a été basé sur le mensonge, rien d'étonnant !

On a coutume de dire que les promesses n'engagent que ceux qui y croient smiling smiley

Et 53% des Français y ont cru !
S
8 octobre 2009 11:15
Un campement de gens du voyage s'est installé aux abords de l'aciérie de Gandrange, désertée depuis l'arrêt définitif de sa production, le 31 mars. Scellée pour "commémorer" le premier anniversaire de la venue sur le site du président de la République, le 4 février 2008, la stèle de l'intersyndicale se dresse toujours devant les grilles d'entrée. Son épitaphe se rappelle chaque jour au portier et aux vigiles, seuls personnels maintenus sur place : "Ici reposent les promesses non-tenues de Nicolas Sarkozy".

La symbolique funéraire a inspiré le maire de la commune, Henri Octave. Lui aussi a vissé une plaque dans le hall de sa mairie mais la sienne est vierge de toute inscription. "En recevant les syndicats à l'Elysée, le 7 avril 2008, monsieur Sarkozy avait promis de revenir à Gandrange “dans les deux mois” pour graver ses engagements dans le marbre; c'était sa formule. On ne l'a jamais revu … Cette plaque est le symbole du vide et de l'abandon des 575 salariés de l'aciérie."

L'élu, sans étiquette, a appris "par la presse" la venue en Moselle de M. Sarkozy, jeudi 8 octobre. Il n'a "pas été surpris" d'apprendre que le chef de l'Etat n'avait prévu aucune étape dans la vallée de la Fensch. Et n'a pas été convié, comme 500 autres invités, à rencontrer le président à l'usine Smart de Hambach ou au 1er régiment du matériel de Woippy, les deux rendez-vous de son déplacement.

"Gandrange reste l'échec le plus cuisant du président, son erreur de communication la plus grossière, le symbole du mensonge d'Etat et de l'impuissance des politiques face aux industriels", assène ce directeur d'école qui affirme préférer la fréquentation de ses élèves au "show présidentiel".

"QU'IL RESTE LÀ OÙ IL EST! "

Ancien de l'aciérie, Edouard Martin, qui siège au comité d'entreprise européen d'Arcelor-Mittal, a, lui, demandé à rencontrer le président. "On nous a proposé une entrevue avec un conseiller du préfet", peste-t-il. Du coup, avec ses "camarades" de la CFDT, il devait organiser une "table ronde" devant les hauts-fourneaux de Florange, jeudi 8 octobre à 13 h, au moment où le président doit quitter la Lorraine.

"Nous lui garderons une chaise avec son nom. On l'attend. Il s'était engagé à maintenir l'aciérie en activité avec l'aide de l'Etat, en février 2008. Deux mois plus tard, quand le sort de l'usine a été définitivement scellé, il a promis des mesures de revitalisation. Il n'a respecté aucune de ses promesses. Nous voulons lui donner une chance d'en tenir au moins une en revenant nous voir", exhorte M. Martin .

Recasé au "LCB", le laminoir couronnes et barres, dernière installation sidérurgique encore en activité à Gandrange, Xavier Phan-Dinh ironise : "Monsieur Sarkozy souhaite aborder aujourd'hui la question des compensations liées aux restructurations militaires. Je conseille à ceux qui vont le rencontrer de ne pas trop prêter de crédit à sa parole."

François Locane, 27 ans, travaillait au laboratoire d'analyse de l'aciérie. Il vient d'être reclassé à l'usine à chaud de Florange-Sérémange, à trois kilomètres d'ici. "Ce point de chute, je ne le dois pas à monsieur Sarkozy mais aux blocus que nous avons organisés durant des mois pour maintenir la pression sur la direction. Personnellement, j'ai eu de la chance mais à deux mois et demi de la fin du PSE [plan de sauvegarde de l'emploi], une cinquantaine de collègues sont encore sur le carreau", dit-il.

"Et on ne parle pas des sous-traitants et des intérimaires, qui n'ont toujours pas de boulot et qui ne sont pas prêts d'en retrouver", complète Thierry Tavoso, muté lui aussi au "LCB".

"Si monsieur Sarkozy s'était déplacé, on ne l'aurait pas séquestré, on lui aurait juste expliqué certaines choses…", assure ce chef de poste."C'est mieux comme ça, tranche son collègue Pierre Sutter, ancien du service clients. S'il était venu, il aurait pris des boulons… Qu'il reste là où il est !"

Nicolas Bastuck
t
8 octobre 2009 12:43
c´ est de la politique inutile.
 
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