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Médecine interne, une spécialité en progression importante
19 avril 2024 01:56
 
MEDECINE INTERNE ? 0


La médecine interne s’occupe du diagnostic des maladies complexes. Elle est la troisième voie de la pratique de la médecine à côté des spécialités d’organes et de la médecine générale. Elle est méconnue du grand public et a parfois des difficultés à faire reconnaître son identité et son intérêt, alors qu’elle bénéficie d’un regain d’intérêt et a même le vent en poupe dans de nombreux pays.

Son champ d’action est vaste, du diagnostic au traitement . L’approche globale du malade peut parfois éviter les écueils d’une approche mono-organique. Pour remplir ce rôle, cette spécialité s’appuie sur une formation pluridisciplinaire reposant sur une étude transversale de tous les organes et des pathologies qui leur sont afférentes, avec une prédilection pour les maladies touchant plusieurs organes (les maladies systémiques), les maladies déclenchées par un dérèglement du système immunitaire ainsi que les maladies rares.

L’interniste prend surtout en charge les patients souffrant de plusieurs pathologies ou d’une pathologie affectant plusieurs organes.

UNE SITUATION CONTRASTE

La médecine interne obéit à deux types de modèle suivant qu’elle a tendance à être considérée comme une spécialité de dernier niveau, du « dernier recours » ou qu’on lui confère plutôt un rôle de coordination générale des soins.

Le Maroc a privilégié la première approche en suivant la France, ce qui implique des effectifs réduits. Le nombre d’internistes ne dépasse pas 300 dans le Royaume et 2 500 en France, soit un peu moins de 2 % des spécialistes de ces pays, les trois quarts exerçant en milieu hospitalier. Beaucoup parachèvent par ailleurs leur formation par une sous-spécialisation dans les domaines de la gériatrie, des maladies infectieuses, des maladies rares, de l’immunologie clinique…

A l’inverse, en adoptant la seconde orientation, les internistes représentent le plus important groupe de spécialistes - 25 % - en Allemagne ou en Suisse (plus de 6 300 internistes dans ce dernier pays !) avec une forte présence en médecine libérale. De plus, les autres spécialistes suivent un socle commun de médecine interne avant leur orientation.

UNE MEDECINE PLUS GLOBALE/b]

Les pays avancés perçoivent que, pour faire face à l’explosion des dépenses, le parcours du patient ne doit pas se transformer en un marathon d’explorations techniques, pas toujours utiles, au détriment de l’observation clinique et d’une certaine coordination des soins.

Chaque discipline médicale porte en elle la conviction de la qualité de ses méthodes en espérant élargir plutôt que réduire son domaine de compétence. Et les patients sont toujours fascinés par les possibilités techniques et l’espoir d’une prise en charge hautement spécialisée. Il est évident qu’il existe des patients dont le diagnostic parfaitement clair doit orienter vers le spécialiste ad hoc. Ce dernier est le plus efficace pour réaliser des actes techniques en grand nombre et à un moindre coût.

Les systèmes de santé sont confrontés à des patients multi-morbides (notamment par augmentation de la proportion des malades chroniques et des personnes âgées). Dans ces cas , un ensemble de spécialistes compétents travaillant en parallèle sur ces patients se révéle moins performant pour maîtriser l'ensemble des problèmes. L’information, les diagnostics et les mesures thérapeutiques nécessitent alors une personne assurant la coordination. De plus, le fractionnement de certaines spécialités en sur-spécialités étroites, indispensables au soin de certains patients, rend indispensable un recours à des médecins formés à la synthèse.

NOUVELLES MISSIONS E

L’idée s’impose d’accroître le rôle des internistes. En Grande-Bretagne une nouvelle discipline s’est développée, « la médecine aiguë » : il s’agit, à côté de la médecine d’urgence et de réanimation, de faire prendre, pendant les 24 à 72 premières heures après l’admission à l’hôpital, les mesures initiales concernant le diagnostic et le traitement.

De même, la profession de médecin hospitalier s’est répandue aux Etats-Unis. Internistes, ils assurent la continuité des soins en établissant diagnostics et traitements, avec une délégation de certains tests et interventions : ils dialysent par exemple directement un patient .


UNE DISCIPLINE A METTRE EN VALEUR

Ces exemples démontrent que la médecine interne peut intervenir largement en exerçant un juste arbitrage entre l’examen clinique et le « tout technique. Elle est capable de contribuer au Maroc à la maîtrise de plus en plus nécessaire des problèmes de ressources, et cela si lElle est capable de contribuer au Maroc à la maîtrise de plus en plus nécessaire des problèmes de ressources, et cela si l’on veut éviter de laisser « au bord de la route » une majorité de la population qui connaît des difficultés
MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار

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Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/04/24 02:01 par MOUSSAYER.
19 avril 2024 02:01
Assalamou 'alaykoum wa rahmatoullāh.

C'est le boulot que fait le dr House dans la série éponyme.

Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
 
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