Une ressortissante marocaine, Majda Mostafa Mahir, serait sous sentence de mort et risque d’être exécutée en Arabie saoudite. Cette femme a été reconnue coupable du meurtre du Prince Farid bin Abdullah bin Mishari al-Sa’ud, et elle est en prison depuis 7 ans. Elle aurait comparu devant un tribunal à Riyad, mais les détails du résultat exact du procès ne sont pas connus. Majda Mostafa Mahir n’aurait pas eu accès à un avocat ni à une quelconque chance d’appel contre la sentence. Son sort dépendrait du fait que la famille de la victime du meurtre lui accorde ou non son pardon, librement, ou en échange du payement de la diya ou « argent du sang ». L’Arabie saoudite applique la peine de mort pour un large éventail de délits et la loi stipule que, dans certaines circonstances, le payement de « l’argent du sang » à la famille de la victime par la famille de l’accusé peut être autorisé en guise de pardon et, de ce fait, épargner la vie de quiconque est condamné à mort. Depuis l’année 2003, AI a enregistré 50 exécutions en Arabie saoudite. Un grand nombre parmi les personnes exécutées a été condamné à la suite de procès inéquitables au cours desquels même les droits les plus fondamentaux, comme celui d’être défendu par un avocat et de faire appel, ont été bafoués.
Ceux qui veulent aider peuvent ecrire une lettre au ministre de l´interieur de l´Arabie Saoudite, et une copie a l´Ambassade de l´Arabie Saoudite.
Modèle de lettre
Altesse,
Une ressortissante marocaine, Madja Mostafa Mahir, serait sous sentence de mort et risquerait l’exécution après avoir été reconnue coupable du meurtre du Prince Farid bin Abdullah Mishari al-Sa’ud, à la suite d’un procès inéquitable où elle n’aurait pas eu droit à un défenseur ni à aucune chance d’interjeter appel. Son sort dépendrait maintenant du fait que la famille de la victime lui accorde son pardon soit librement, soit en échange du payement de la diya ou « argent du sang ». En tant que membre/sympathisant(e) d’Amnesty International, je me permets de vous demander des éclaircissements quant au statut légal de cette femme et à la sentence exacte qui a été prononcée. Si elle a été condamnée à mort, j’insiste pour que sa peine soit commuée. J’avoue être très préoccupé(e) du fait qu’elle aurait pu être condamnée à la suite d’un procès inéquitable et je demande donc les détails de la procédure en insistant pour que cette femme soit libre de consulter régulièrement un avocat et de voir sa famille. Espérant que vous ferez droit à mes requêtes, je vous prie de croire, Votre Altesse, à l’assurance de ma haute considération.
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Lettre à adresser à :
Son Altesse royale le Prince Naif bin Abdul Aziz Al-Saud
il avait une française d'origine marocain arréter en emarate...toute la france a bouger poue cette affaire. alors qui ce qu'il fait le maroc pour cette pauvre femme????
Arictle du journal Aujord'hui: La Marocaine Majda Mahir vient de bénéficier de la grâce du Roi Fahd. Accusée du meurtre du Prince saoudien Farid Ibn Abdullah Ibn Mishari Al-Saoud, cette jeune mère de deux enfants âgée de 40 ans risquait la peine de mort en Arabie saoudite. Les efforts d'Amnesty International qui a demandé à (...)