La culture de la pastèque devrait seulement être autorisée pour la consommation domestique. C'est une aberration d'exporter cette culture , cultivée dans une région désertique qui plus est.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/04/23 16:53 par Zéphyr....
A cause de ces restrictions, les agriculteurs marocains sont allés investir dans la production des pastèques en Mauritanie, résultat, cette année, la production des pastèques en Mauritanie dépasse largement la production du Maroc et c'est la première fois que je vois des pastèques mauritaniennes dans les rayons des grandes surfaces en France, mais, j'ai remarqué que ces pastèques mauritaniennes sont un peu déformées comparées à la pastèque marocaine, reste à savoir s'elles ont le même goût.
Si les prix augmentent ce sera le fait des seuls intermédiaires.
Une affirmation ?
Non, mais le produit de l'expérience vécue à Sidi Allal Al Bahraoui sur un terrain de 36 hectares, où le pick-up chargé d'une tonne avait été vendu à 50 dh ... Soit 5 centimes le kilogramme, alors qu'à Rabat à 40 km, ce même kilogramme se traitait à 3 dh soit 60 fois le prix de départ. La raison en est simple : une fois la pastèque récoltée avec les températures élevées, la durée de vie est limitée. L'agriculteur ne peut qu'accepter les prix offerts par les camionneurs qui se mettent d'accord sur le prix à proposer.
De même pour les pommes de terre de la région de oued Cherrat, ou encore les tomates récoltées sur le même terrain de 20 hectares.
Le problème de la distribution et des intermédiaires a longtemps été négligé, permettant l'émergence de "grands" groupes d'intermédiaires parasitant le circuit de distribution avec de fortes marges.
Quand on sait que l'agriculteur mobilise son terrain, achète les semences et les produits chimiques, pesticides, irrigue (moto-pompe diesel), paie le labour et la m.o pour la récolte, règle le transport pour sortir la récolte jusqu'à la route goudronnée le tout à 5 centimes et que l'intermédiaire (grossiste + détaillant) encaissent toute la valeur ajoutée, il y a un sérieux problème que subissent tant les agriculteurs que le consommateur final.
Les mesures annoncées telles que l'exonération de taxes, les subventions, le rééquilibrage entre les volumes alloués au marché intérieur et à l'exportation destinées à faire baisser les prix ne portent pas sur la nécessaire restructuration et encadrement du réseau de distribution qui s'en tire à meilleur compte, vu la plus grande marge de manœuvre allouée.
Modifié 2 fois. Dernière modification le 14/04/23 20:05 par blagueur**.
Citation Chêneclair a écrit: Perso je n'ai jamais mangé çes pastèques ovales. Pour moi une pastèque c'est rond. C'est comme les peches plates, j'en ai jamais mangé.
Le plus grand problème est une gestion de l'eau rationnelle qui a tardé à entrer en vigueur et qui n'est pas du tout appliquée; Des puits sans autorisations continuent à être creusés, des sociétés étrangères viennent investir dans le domaine agricole alors que l'eau est insuffisante pour les autochtones ect....
C’est triste ce qui se passe à zagora la production de pastèque est tellement importante qu’elle absorbe toute l’eau ce qui cause une sécheresse… les habitants font face à des pénuries d’eau à cause de ça.