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Maroc : 93% des femmes souffrent en silence
L
10 juillet 2019 14:24
Même en subissant les violences les plus graves, les femmes marocaines portent rarement plainte contre leur agresseur. Invitée au Forum de la Map, mardi à Rabat, la ministre de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social, Bassima Hakkaoui a confirmé cette triste réalité.

Les chiffres renseignent sur le drame physique et surtout psychologique que vivent les femmes violentées. Elles sont tourmentées et souffrent affreusement en leur for intérieur, au point de ne même pas manifester le désir d’étaler davantage leur souffrance en allant porter plainte contre leur agresseur. Nombre d’entre elles souffrent en silence. Là dessus, les chiffres sont édifiants, quant à celles qui font le pas extrêmement difficile, pour aller dénoncer et déposer une plainte auprès des autorités compétentes contre leur agresseur.

Selon Bassima Hakkaoui, seulement 6,6% des femmes victimes de violence ont déposé plainte et sont en majorité des femmes divorcées ou veuves. La ministre de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social s’exprimait ainsi mardi, en tant qu’invitée du Forum de la MAP sous le thème de la "lutte contre la violence à l’égard des femmes : quelle approche ?".

La ministre a étayé son argumentaire en se référant aux résultats de la deuxième enquête nationale sur la prévalence de la violence à l’égard des femmes. A cet effet, Bassima Hakkaoui a souligné que la prévalence de la violence au cours des 12 derniers mois à partir de la date de réalisation de l’enquête (2 janvier - 10 mars 2019) a atteint 54,4%. Elle a indiqué que le taux de prévalence des violences est le plus élevé dans les zones urbaines, soit 55,8%, alors qu’il s’élève à 51,6% dans les zones rurales, précisant que les groupes d’âge les plus vulnérables sont les femmes âgées de 25 à 29 ans (59,8%).

Par ailleurs, la ministre a noté que le taux de prévalence de la violence psychologique a atteint 49,1%, alors que celle économique est de 16,7 %, la violence physique 15,9% et la violence sexuelle 14,3%. Pendant ce temps, 12,4% de femmes marocaines ont subi des actes de violence dans l’espace public avec un taux de 66,5% pour la violence sexuelle, 49,1% pour la violence psychique et 33,2% pour la violence physique.

Pour juguler le phénomène de la violence faite aux femmes, la ministre a confié aux médias qu’une nouvelle dynamique est mise en place, mettant un accent particulier sur l’autonomisation économique de la femme, afin qu’elle émerge en tant qu’acteur dans le processus du développement du Royaume.


[www.bladi.net]
Entre le deal et le dine j'ai dû faire un choix...
A
10 juillet 2019 14:27
Les 7 % restants viennent se plaindre sur Yabiladi.
M
10 juillet 2019 14:29
Tant qu’on ne change pas certaines lois ou qu’on ne les applique pas ou qu’on ne promulgue pas certaines lois concernant les femmes, peu de choses changeront.
Citation
Lesavoirestunearme a écrit:
Même en subissant les violences les plus graves, les femmes marocaines portent rarement plainte contre leur agresseur. Invitée au Forum de la Map, mardi à Rabat, la ministre de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social, Bassima Hakkaoui a confirmé cette triste réalité.

Les chiffres renseignent sur le drame physique et surtout psychologique que vivent les femmes violentées. Elles sont tourmentées et souffrent affreusement en leur for intérieur, au point de ne même pas manifester le désir d’étaler davantage leur souffrance en allant porter plainte contre leur agresseur. Nombre d’entre elles souffrent en silence. Là dessus, les chiffres sont édifiants, quant à celles qui font le pas extrêmement difficile, pour aller dénoncer et déposer une plainte auprès des autorités compétentes contre leur agresseur.

Selon Bassima Hakkaoui, seulement 6,6% des femmes victimes de violence ont déposé plainte et sont en majorité des femmes divorcées ou veuves. La ministre de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social s’exprimait ainsi mardi, en tant qu’invitée du Forum de la MAP sous le thème de la "lutte contre la violence à l’égard des femmes : quelle approche ?".

La ministre a étayé son argumentaire en se référant aux résultats de la deuxième enquête nationale sur la prévalence de la violence à l’égard des femmes. A cet effet, Bassima Hakkaoui a souligné que la prévalence de la violence au cours des 12 derniers mois à partir de la date de réalisation de l’enquête (2 janvier - 10 mars 2019) a atteint 54,4%. Elle a indiqué que le taux de prévalence des violences est le plus élevé dans les zones urbaines, soit 55,8%, alors qu’il s’élève à 51,6% dans les zones rurales, précisant que les groupes d’âge les plus vulnérables sont les femmes âgées de 25 à 29 ans (59,8%).

Par ailleurs, la ministre a noté que le taux de prévalence de la violence psychologique a atteint 49,1%, alors que celle économique est de 16,7 %, la violence physique 15,9% et la violence sexuelle 14,3%. Pendant ce temps, 12,4% de femmes marocaines ont subi des actes de violence dans l’espace public avec un taux de 66,5% pour la violence sexuelle, 49,1% pour la violence psychique et 33,2% pour la violence physique.

Pour juguler le phénomène de la violence faite aux femmes, la ministre a confié aux médias qu’une nouvelle dynamique est mise en place, mettant un accent particulier sur l’autonomisation économique de la femme, afin qu’elle émerge en tant qu’acteur dans le processus du développement du Royaume.


[www.bladi.net]
V
10 juillet 2019 14:30
Waw la ministre elle s’appelle bassima, j’avais jamais entendu

Pourquoi elles vont pas porter plainte ?

À part ce chiffre on a quoi ?
L
10 juillet 2019 14:30
ptdr
Citation
Summertime.* a écrit:
Les 7 % restants viennent se plaindre sur Yabiladi.
Entre le deal et le dine j'ai dû faire un choix...
10 juillet 2019 14:35
Tant qu'on ne change pas les mentalités...whistling smiley
Citation
Must75 a écrit:
Tant qu’on ne change pas certaines lois ou qu’on ne les applique pas ou qu’on ne promulgue pas certaines lois concernant les femmes, peu de choses changeront.
M
10 juillet 2019 14:40
On peut changer les mentalités à travers des lois et l'éducation aussi.

Il a fallu l’intervention du roi pour avoir la moudawana car si on avait attendu les législateurs rien n’aurait changé.

Citation
chrisado a écrit:
Tant qu'on ne change pas les mentalités...whistling smiley
10 juillet 2019 14:43
L'éducation oui..car c'est là que tout démarre..
Citation
Must75 a écrit:
On peut changer les mentalités à travers des lois et l'éducation aussi.

Il a fallu l’intervention du roi pour avoir la moudawana car si on avait attendu les législateurs rien n’aurait changé.
10 juillet 2019 14:55
Pour permettre aux femmes de vivre sans la violence des hommes il faut :
- du courage pour porter plainte
- des policiers formés qui enregistrent systématiquement les plaintes
- l'impossibilité de retirer la plainte
- un éloignement systématique de l'homme du domicile
- une ordonnance d'interdiction d'approche et un contrôle
- une pension alimentaire versée par l'état et ponctionnée sur le salaire
- une enquête et un jugement rapide
- des soins psychologiques à toute la famille y compris lhomme

Et surtout de l'éducation auprès des jeunes car respecter les femmes ça s'apprend dès la maternelle.
« Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. » Jean Jaurès.
L
10 juillet 2019 14:59
Il faut :

Choisir un homme qui craint Allah.


Citation
kaloupile a écrit:
Pour permettre aux femmes de vivre sans la violence des hommes il faut :
- du courage pour porter plainte
- des policiers formés qui enregistrent systématiquement les plaintes
- l'impossibilité de retirer la plainte
- un éloignement systématique de l'homme du domicile
- une ordonnance d'interdiction d'approche et un contrôle
- une pension alimentaire versée par l'état et ponctionnée sur le salaire
- une enquête et un jugement rapide
- des soins psychologiques à toute la famille y compris lhomme

Et surtout de l'éducation auprès des jeunes car respecter les femmes ça s'apprend dès la maternelle.
Entre le deal et le dine j'ai dû faire un choix...
M
10 juillet 2019 15:00
Manquement de l’état aussi
Citation
chrisado a écrit:
L'éducation oui..car c'est là que tout démarre..
10 juillet 2019 15:02
C'est un ensemble indissociable !
Citation
Must75 a écrit:
Manquement de l’état aussi
M
10 juillet 2019 15:08
L’état a les moyens que les citoyens n’ont pas.
Citation
chrisado a écrit:
C'est un ensemble indissociable !
10 juillet 2019 15:10
Les citoyens élèvent leurs enfants et c'est la que tout commence..
Quand on aura compris que les garçons et les filles doivent être considérés sur le même pied d'égalité un grand pas sera fait..
Citation
Must75 a écrit:
L’état a les moyens que les citoyens n’ont pas.
M
10 juillet 2019 15:13
Quand ce sera un délit de ne pas scolariser ses enfants.

Quand l’état construira des écoles dans les coins les plus reculés.
Citation
chrisado a écrit:
Les citoyens élèvent leurs enfants et c'est la que tout commence..
Quand on aura compris que les garçons et les filles doivent être considérés sur le même pied d'égalité un grand pas sera fait..
l
10 juillet 2019 15:33
Autrement dit, quand les poules auront des dents.
Citation
kaloupile a écrit:
Pour permettre aux femmes de vivre sans la violence des hommes il faut :
- du courage pour porter plainte
- des policiers formés qui enregistrent systématiquement les plaintes
- l'impossibilité de retirer la plainte
- un éloignement systématique de l'homme du domicile
- une ordonnance d'interdiction d'approche et un contrôle
- une pension alimentaire versée par l'état et ponctionnée sur le salaire
- une enquête et un jugement rapide
- des soins psychologiques à toute la famille y compris lhomme

Et surtout de l'éducation auprès des jeunes car respecter les femmes ça s'apprend dès la maternelle.
10 juillet 2019 15:35
partout les femmes n'osent pas parler, les vrais victimes ne sont pas assez soutenues, j'ai bien dis vrais victimes car ils y a des femmes qui usent de ce système pour faire du mal par exemple, et les vraies victimes en payent parfois les conséquences
à une époque ici en france certaines femmes violentées n'étaient pas prises au sérieux malheureusement parmi les exemples que j'ai eu c'est une fille dont on lui avait reproché de ne pas avoir assez de sang sur son tee-shirt donc pas de gravité, elle s'est vengée autrement malheureusement
une autre où on lui a conseillé de calmer son mari en lui parlant, c'est quand elle a eu 2 cotes cassées plus tard qu'ils ont pris sa plainte
et enfin une autre qui avait reçue des menaces de mort, le policier lui a clairement dit qu'elle en faisait trop de rentrer chez elle et de revenir en cas de réelles menaces et non pas d'invention, cette femme a finit par divorcer et fuir son ex, des gens l'ont vu se faire frapper et insultée mais personne n'a parlé
L
10 juillet 2019 15:40
Les poules n'ont pas de dent ?
Citation
louloute5 a écrit:
Autrement dit, quand les poules auront des dents.
Entre le deal et le dine j'ai dû faire un choix...
l
10 juillet 2019 15:44
Laisses tomber..
Citation
Lesavoirestunearme a écrit:
Les poules n'ont pas de dent ?
L
10 juillet 2019 15:51
Je laisse tomber yabi ?
Citation
louloute5 a écrit:
Laisses tomber..
Entre le deal et le dine j'ai dû faire un choix...
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