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Manifestations contre la guerre en Irak
b
20 mars 2004 19:35
voila por certains.

ce n'est pas des minutes de silence, mais des dizaines sinon des centaines de milliers qui ont manifeste contre l'invasion de l'irak.


source: [www.afp.com]

Manifestations contre la guerre en Irak, un an après son déclenchement (20/03/2004)


BAGDAD (AFP) Un an jour pour jour après le déclenchement de la guerre d'Irak, de nombreuses manifestations ont lieu samedi dans le monde entier, alors que la violence continue d'ensanglanter le pays.

En Australie, pays qui a participé à la guerre dès le premier jour, environ 2.000 personnes ont défilé dans les rues de Sydney, accusant le Premier ministre John Howard de leur avoir menti sur la menace réelle que présentait Saddam Hussein afin de justifier son engagement au côté des Etats-Unis. A Melbourne, on a dénombré environ 3.000 manifestants.

En Grande-Bretagne, deux anti-guerre se trouvaient samedi matin au sommet de Big Ben, la célèbre horloge londonienne.

On attendait dans la journée dans de nombreuses capitales européennes des manifestations d'adversaires de la guerre d'Irak, qui ne devraient toutefois pas être aussi massives qu'avant le début des hostilités.

D'importants rassemblements sont notamment prévus en Espagne et en Italie, pays engagés militairement aux côtés des Etats-Unis.

Sur le sol américain, des manifestations sont prévues dans 200 villes, New York et San Francisco en tête. Leurs organisateurs espèrent qu'elles seront aussi importantes que celles qui avaient été organisées aux Etats-Unis dans les jours qui avaient précédé la guerre, pour protester contre le coût faramineux de la guerre, les pertes en vies humaines, soldats américains et civils irakiens, et plus généralement, la politique étrangère des Etats-Unis.

Un an jour pour jour après le déclenchement de la guerre d'Irak, l'Irak est plongé dans une profonde incertitude sur son avenir en raison de la sécurité défaillante, les tensions inter-confessionnelles et le processus politique semé d'embûches même si la situation économique s'améliore.

Près de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, un policier irakien de 42 ans a été tué samedi dans une attaque menée par trois hommes armés qui sont parvenus à prendre la fuite, et un chef turcoman a échappé à une tentative d'assassinat.

De passage vendredi pour une visite surprise à Bagdad, le ministre des Affaires étrangères américain Colin Powell a défendu le déclenchement de la guerre, estimant que celle-ci n'alimentait pas le terrorisme.

L'administrateur civil américain en Irak Bremer, qui a rencontré M. Powell, a dit s'attendre à de "très mauvais jours", en évoquant le risque d'une recrudescence de la violence avant le transfert du pouvoir aux Irakiens prévu pour le 30 juin.

M. Powell a cependant assuré que la coalition en Irak conduite par les Etats-Unis restait "solide" malgré les craintes soulevées par plusieurs de ses membres.

Les premiers missiles de l'opération "Liberté de l'Irak" avaient frappé Bagdad le 20 mars 2003 juste avant l'aube. Bagdad devait tomber moins d'un mois plus tard, le 9 avril, signant la chute du régime de Saddam Hussein, dont aucune des armes de destruction massive (ADM) que les Etats-Unis l'accusaient de détenir n'a été trouvée à ce jour.

A l'occasion de l'anniversaire du déclenchement de la guerre, le président américain George W. Bush a cherché vendredi à se réconcilier avec les pays qui s'y étaient opposés, notamment l'Allemagne et la France. Mais son rival démocrate à l'élection présidentielle du 2 novembre, John Kerry, l'a accusé d'avoir trompé les Américains sur l'Irak.

En Grande-Bretagne, c'est le premier ministre Tony Blair qui faisait samedi les frais des éditoriaux d'une partie de la presse très critique à propos de l'engagement britannique en Irak.

En ce qui concerne les préparatifs pour le transfert de pouvoir en Irak, une équipe de l'Onu spécialisée dans l'organisation d'élections devrait se rendre en Irak sous dix jours et devrait être suivie de Lakhdar Brahimi, émissaire du secrétaire général Kofi Annan.

A New York, M. Brahimi a estimé que "la grande majorité du peuple irakien, au sein et hors du Conseil de gouvernement demande vraiment, avec insistance, que les Nations unies reviennent pour jouer un rôle".

M
20 mars 2004 19:39
Sauf les pays arabes (Les concernés), aucune manifestation !!!!!!!
c
21 mars 2004 07:57
Et oui. Figurez vous qu´il y en a ceux qui opposent, une manifestation de notre part en solidarite avec le peuple espagnol.
Car selon eux personne ne fait des marches, en solidarite avec les arabes.

Usually, terrible things that are done with the excuse that progress requires them are not really progress at all, but just terrible things. Russell Baker
 
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