Au Maroc : Certes, nous n’avons pas le PIB des Islandais par exemple, nous ne sommes pas nés non plus de l’agonie du colonialisme, ni ne vivons du goutte à goutte de l’aide alimentaire internationale. Ce pays a nourri ses hommes, ses femmes et ses enfants. Je peine à comprendre la démarche de tous ces pourfendeurs du désespoir et autres « hrigs » et à plus forte raison lorsque ceux qui en parlent sont, pour la plupart, confortablement installés en Europe ou ailleurs. On peut et on doit s’interroger sur sa responsabilité au moins intellectuelle, lorsqu ‘on n’a jamais souffert de la précarité, ni de la pauvreté. Le « tout est pourri » et le « tous pourris » sont injustes. Il y a des hommes et des femmes honnêtes dans ce pays. Il y a des gens qui ont à cœur aussi son développement et le bien être de leurs concitoyens. Chacun peut écrire ce qu’il veut mais la cohérence ou la simple logique voudrait par exemple que les pourfendeurs du désespoir permanent et donc de « lahrig » commencent par donner l’exemple eux-mêmes. Pourquoi par exemple, ils ne renonceraient pas à leurs droits d’auteur pour faire renouveler « des flottilles de patéras » et acheter des gilets de sauvetage, parce que ces « lambeaux » de nous-mêmes qui nous quittent n’en demeurent pas moins des nôtres. Mais on peut faire mieux. Nous avons le devoir de dire la mal vie de nos concitoyens, mais nous avons aussi à régénérer l’espérance et la foi dans l’avenir de ce pays.
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