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L'imam expulsé, ken pensez vous?
M
20 avril 2004 19:03
L'imam de Vénissieux sera expulsé

Le ministre de l'Intérieur a décidé l'expulsion immédiate de l'imam de Vénissieux. Celui-ci a tenu des propos jugés "attentatoires à la dignité humaine". Il a été placé en rétention à l'aéroport de Lyon.


Mis en ligne le 20 avril 2004



Dominique de Villepin, a décidé l'expulsion immédiate d'Abdelkader Bouziane, imam de Vénissieux, en vertu d'un arrêté d'expulsion du 26 février 2004.

Une mesure "d'ordre public"

L'imam de nationalité algérienne, dont les propos sur la polygamie et les femmes, retranscrits par Lyon-Mag, ont provoqué un tollé, a été interpellé ce mardi à 16h30, a précisé le ministère. Il a été placé au centre de rétention de l'aéroport St-Exupéry de Lyon. L'expulsion "est une mesure d'ordre public destinée à protéger la collectivité nationale", poursuit le ministère, qui précise par ailleurs que des poursuites judiciaires "sont susceptibles d'être engagées contre lui".

"Le gouvernement ne peut tolérer qu'en public soient tenus des propos contraires aux droits de l'Homme, attentatoires à la dignité humaine et en particulier à la dignité des femmes, des appels à la haine ou à la violence ou faisant l'apologie du terrorisme. (...) M. Bouziane a d'ailleurs récemment renouvelé de tels propos inacceptables dans le magazine Lyon-Mag. Cela confirme le bien-fondé de la décision d'expulsion" prise auparavant à son encontre, conclut le ministère.

Battre sa femme : "autorisé par le Coran"

Dans un entretien publié par le mensuel lyonnais Lyon Mag du mois d'avril, Abdelkader Bouziane, imam de la mosquée dite de l"'URSSAF" (installée dans un ancien bâtiment de l'URSSAF), se déclare polygame, estime que "battre sa femme est autorisé par le Coran" et conteste que la femme soit l'égale de l'homme. Il souhaite également que le "monde entier devienne musulman" mais affirme toutefois être opposé au terrorisme.

Suite à la parution de cette interview, le député-maire de la ville André Gerin, "indigné", avait indiqué qu'il examinerait "les possibilités de porter plainte pour atteinte à l'ordre public et à la République". En réaction à cette lettre, le garde des Sceaux Dominique Perben avait affirmé que l'imam aurait à "s'expliquer devant la justice sur ses déclarations".

Influence minime ?

Auparavant, le parquet de Lyon avait estimé qu'il n'existait pas, dans l'interview, de motifs justifiant des poursuites judiciaires. En outre, selon des proches de l'association Es Salem, qui gère la mosquée de Vénissieux, l'imam conteste les conditions dans lesquelles a été réalisée l'interview. Des responsables auraient également demandé à l'imam de publier un démenti ou de porter plainte contre le mensuel.

Selon des membres d'associations musulmanes, l'influence d'Abdelkader Bouziane, qui depuis le début des années 1990 diffuse la pensée salafiste, favorable à une interprétation stricte et littérale du coran, est limitée. Elle concerne surtout "des gens à qui la société française ne donne pas de place".

(photo : Abdelkader Bouziane)
f
20 avril 2004 19:11
Je suis POUR à cent pour cent.
Il va bien rire en Algérie et dire ce qu'il veut ' tout haut "j'espère .
m
20 avril 2004 20:09
tta fait OK ,qu'il aille cracher sa haine aulleurs au lieu de nous faire passer pour des hommes préhistoriques!!!
t
20 avril 2004 20:53
je ne suis pas daccord avec lui
mais je pense pas qu'on as le droit de l'expulser pour sa penser
c'est comme la politique tout le monde a le droit de s'exprimer
j'aime bien ,il y a des gens sur ce forum qui sont content du droit de l'expression en france et d'un autre coter il sont daccord avec cette expulsion
*faudrais savoir ce que vous voulez!!!!

QUI PARLE SèME,QUI ECOUTE RéCOLTE Qui veut faire quelque chose trouve un moyen.-Qui ne veut rien faire trouve une excuse
20 avril 2004 21:00
Je pense que c'est un mec qui a fait de la provoc' pour faire des émuls parmi les maghrebins qui ne retiendront de l'affaire que le fait d'avoir expulsé un rebeuh.

Titiller comme ça la République laïque qui l'acceuille avec tout ce que ça aura comme conséquences (manif, rix entre rebeuh et flics...) c'est complètement inconscient.

Ceux qui vont payer in fine, ce sont tous ceux qui s'intègrent bien en France puisqu'ils seront catégorisés de facto comme appartenant à une "race" et à une religion non tolérante.

Bien fait que la France le renvoie vers sa Terre de sous-développés belliqueux.

Y
20 avril 2004 21:12
Moi je ne suis pas favorable à ce qu'il se passe dans la plupart des mosquées, à savoir : appel à la haine, à la vengeance, etc...
Je pense que de tels propos, si réellement exprimés par cet imam, doivent être condamnés car il ne fait que semer du mépris au sein d'une communauté malheureusement instable par rapport à tout ce qui se passe dans le monde en relation avec les musulmans.
On devrait appeler le peuple musulman et les autres d'ailleurs à la paix et non à la guerre.

Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier.
20 avril 2004 21:34
Voilà ce que prône ce taré

[www.lematin.ma]

f
20 avril 2004 22:01
salut à tous ,

oui c est un taré et que tous ceux qui battent leur femme au nom de Dieu le rejoignent la bas inchallah !
non mais ! ! !
on aura tout entendu....
c
20 avril 2004 22:14
Je suis d'accord avec cela ces genres de personne nous salissent malheureusement et salissent notre religion !!!!

sirine el oujdihia
c
20 avril 2004 22:20
t as raison siryne ils salissent ns et notre religion

camélya oujdiya aussi
M
20 avril 2004 22:28
Voici ceke g trouver en complement sur le site maisonislam.com:





Le mari a-t-il le droit de battre sa femme en islam ?

Transmis par: Anas
Sujet actif
La femme en islam


Question :


L'islam demande-t-il à l'homme de frapper sa femme ? Cela est-il permis par le Coran ?

Réponse :



Je vous envoie, comme réponse à votre question, l'extrait d'un article dont je trouve qu'il traite bien la question que vous posez :



"Il ne suffit pas de citer un passage du Coran pour avoir tout démontré, définitivement. Car il faut également savoir comment le texte en question s'insère dans la Révélation et dans son histoire. (…)
En effet, le Coran a été révélé sur vingt-trois années, il y a eu la période mecquoise et la période médinoise, certains versets répondent à des événements circonstanciés, tel verset précède tel autre, certaines interdictions ont été révélées par étapes (le vin, ou ar-ribâ par exemple), enfin, l'absolu du message révélé est sujet à une interprétation tenant compte du moment historique – et donc relatif – que lui donne le sens. (…)
C'est en gardant ces considérations en mémoire que l'on peut aborder la question qui nous occupe ici. En effet, la question qui a trait à la femme en islam nécessite une lecture du Coran forcément précise, méticuleuse et pointue.



La société des Arabes de la Mecque était patriarcale. La femme était peu considérée et n'avais pas, à proprement parler, de véritable statut social. (…) Pendant de nombreuses années [quand le Prophète vit à la Mecque], les révélations vont se succéder pour faire mûrir les croyants et leur permettre, chaque jour davantage, de se distancer, de "s'arracher" pourrait-on dire, de leurs anciennes habitudes, de leurs anciens réflexes. (…) Par la Révélation et par l'exemple du Prophète, les premiers musulmans apprenaient à se réformer.



Bientôt, avec l'Hégire [l'émigration de la Mecque à Médine], ils allaient franchir une étape décisive dans leur éducation religieuse. (…)



La société de Médine est tout à fait différente de celle de la Mecque. La femme a un rôle social bien plus important et certains clans sont organisés selon les principes du matriarcat. Très vite, les nouveaux émigrés [d'origine mecquoise] vont être troublés par les façons de faire des femmes Ansâr (femme de Médine). Présentes dans la vie publique, elles s'affirment nettement dans l'espace privé. Omar ibn al-Khattâb (qui sera plus tard le second calife de Muhammad) affirma qu'avant l'hégire "nous nous imposions à nos femmes, mais lorsque nous nous sommes rendus chez les Ansâr où les femmes s'imposent dans leur clan, nos femmes commencèrent à prendre les habitudes des femmes ansârites" (Al-Bukhârî, Muslim) (…).
Ainsi, la vie à Médine allait être une seconde étape décisive dans l"'affirmation du statut des femmes dans la société islamique. (…) La révélation de la sourate Les femmes va déterminer quelques-uns des droits intangibles de la femme. De façon claire, et après que lui fut reconnu un statut identique à l'homme sur le plan religieux, elle trouve là la formulation claire de sa personnalité juridique sur le plan familial et social. On perçoit dès lors que le Coran a mené l'homme à comprendre tout à la fois l'égalité fondamentale et la complémentarité nécessaire de la l'homme et de la femme.



(…) Il a fallu de nombreuses années pour réformer les coutumes de l'époque. A la Mecque surtout, mais à Médine également, il restait un nombre considérable de femmes maltraitées. Après être intervenu contre le meurtre des filles, le Coran détermine le mode de conduite des hommes s'il devait se trouver que leur femme les néglige ou les trahisse : "Quant à celles dont vous redoutez (savez) la négligence (la trahison, la rébellion), exhortez-les, éloignez-les alors dans le lit et frappez-les…" (Coran 4/34)



Beaucoup ont vu dans ce verset la preuve que l'homme avait tous les droits, dont celui de frapper son épouse. Or, à y regarder de plus près, – et en tenant compte de nos remarques préalables – on s'aperçoit qu'il n'en est rien. Tous les commentateurs, et cela dès la première heure, ont relevé le fait qu'il y avait dans ce verset un ordre précis qui, par sa nature même, avait une fonction pédagogique pour des hommes enclins à en venir immédiatement aux mains (ce verset fut révélé après qu'une femme se soit plainte auprès du Prophète (sur lui la paix) d'avoir été giflée par son mari – At-Tabarî).
En effet, il s'agit, d'abord, d'exhorter ("fa'izûn hunna"winking smiley son épouse (et non pas de l' "admonester" comme l'écrivent les traductions de Masson et de Chouraqui) en lui rappelant les versets du Coran, disent les commentateurs (Ibn Kathîr, Al-Qurtubî). Ce n'est que si elle persiste dans son attitude de refus qu'il convient de "l'éloigner dans le lit", ce que l'on a interprété comme le fait de manifester clairement la volonté d'éviter tout rapport affectif.


Tous les commentateurs du Coran, du plus ancien (At-Tabarî) au plus récent, ont précisé qu'il s'agissait de passer par les étapes prescrites. Si rien de tout cela n'y fait, alors, et alors seulement, il serait permis de "frapper" : il s'agit, comme le dit Ibn Abbâs dans une interprétation qui date de l'époque du Prophète (sur lui la paix) d'un coup symboliquement manifesté à l'aide de la branchette du siwâk.


Le propos devient dès lors plus clair. A l'adresse des Arabes, il est précisé que toutes les voies doivent être utilisées avant d'en arriver à exprimer sa mauvaise humeur. Il est la dernière instance et en cela, dans son non-violence, il est la seule violence permise. Le message adressé aux hommes est on ne peut plus clair : la voie du dialogue et de la concertation avec son épouse est celle qui correspond à l'esprit qui se dégage de la Révélation.
Par ailleurs, l'enseignement ne s'arrêtait pas à ce verset et à son interprétation : l'exemple du Prophète, plus que tout, était à même d'exprimer le comportement idéal." (Islam, le face à face des civilisations, Tariq Ramadan, annexe IV)



Je voudrais, pour ma part, juste ajouter deux lignes pour rappeler qu'en effet, le Prophète a dit : "Ne frappez pas les servantes de Dieu [les femmes]." (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par An-Nawawî).
Des femmes musulmanes étaient venues se plaindre auprès des épouses du Prophète que leurs maris les frappaient et le Prophète dut faire une intervention dans la mosquée en ce sens (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par An-Nawawî). D'autres Hadîths authentiques du Prophète existent encore sur le sujet ("an-nah'y 'an-idh-dharb il-mubarrih", etc.).
D'ailleurs, Aïcha, épouse du Prophète, raconte de lui : "Jamais il n'a frappé quelqu'un, ni une épouse, ni un serviteur. La seule occasion [où il utilisait la force de son bras contre quelqu'un] était lorsqu'il combattait pour la cause de Dieu [contre des soldats ennemis]." (rapporté par Muslim).
Le Prophète a dit aussi : "Le plus parfait des croyants est celui qui a le meilleur caractère. Et les meilleurs d'entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leur femme" (rapporté par At-Tirmidhî, authentifié par An-Nawawî).



De plus, des juristes musulmans sont d'avis que la femme battue ou maltraitée a le droit au divorce et qu'il lui suffit de porter plainte auprès du juge musulman (qâdî). C'est l'avis notamment de Chaykh Khâlid Saïfullâh, juriste musulman très connu en Inde (cf. Islâm aur jadîd mu'âsharatî massâ'ïl, Khâlid Saïfullâh, pp. 159-166).




Conclusion



L'islam n'a pas donné au mari le droit de battre sa femme.



Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
m
20 avril 2004 22:32
Le problem a mon avis vient d'une mauvaise traduction de ce verset :

An-Nisaa - 4.34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !

Le verbe Arabe DARABA qui est traduit par FRAPPER ici a plus de 17 significations en langue Arabe. Parmi les significations il ya DIVORCER.

Ma comprenhesion de ce verset c'est que la derniere option dans un different entre l'homme et la femme c'est DIVORCER et non pas FRAPPER.

Allah A3lam.

mdlazreg oujdi aussi.
N
20 avril 2004 23:27
Que la religion autorise de battre sa femme ou pas, ça n a pas d importance car le verset doit être classé parmi les non praticable de nos jours. Nous vivons sous des lois civiles nous obéissons a un gouvernement et un parlement que nous avons choisi. si ma mère ou ma soeur ou ma fille se font battre par leurs maris je suis le 1er a les défendre et a porter plainte. la religion demande aussi de couper la main au voleur, couper la tête.... jamais entendu un imam en europe qui le réclame.
Faut il islamiser la modernité ou moderniser l islam ? ou tout simplement etre laic.
M
20 avril 2004 23:33
J'ESPERE QUE CE MONSIEUR A CES PAPIERS POUR RENTRER A LA MAISON?


MDRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
m
20 avril 2004 23:36
Je vote pour islamiser la modernité.
p
21 avril 2004 01:11
qu'elle soit une mère ou une fille, qu'elle soit une sœur ou une épouse, l'Islam n'a jamais autorisé que l'on porte atteinte à sa dignité.
En guise de preuves par rapport à ce qui vient d'être affirmé, voici la traduction de quelques versets du Qour'aane et de certains Hadiths.
A propos de la mère, le Qouran dit:
"Votre seigneur a décrété que vous n'adoriez que lui et que vous témoigniez de la bonté envers votre père et votre mère (...)"
(Sourate 17 / Verset 23)
Ce verset parle du devoir de bonté envers la mère immédiatement après avoir fait allusion à l'adoration d'Allah seul. La proximité entre ces deux obligations dans le texte coranique n'étant pas dû au hasard, elle montre bien l'importance qu'Allah accorde à ce devoir de bon comportement et de respect.

Abou Houreïra (radhia Allâhou anhou) rapporte pour sa part: Un homme vint auprès du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et lui demanda
"Qui a le plus droit à ma bonne compagnie ?"
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) répondit :
"Ta mère, puis ta mère et encore ta mère, ensuite ton père..."
(Mouslim)

Pour ce qui est des vertus que l'Islam reconnaît à la fille, Ibnou Abbas (radhia Allâhou anhou) rapporte un Hadith du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) qui dit:
"Celui qui a eu une fille, qui ne l'a pas enterré vivante (comme cela se faisait couramment dans la société arabe anté-islamique), ni ne l'a déshonoré et n'a pas non plus donné préférence à ses fils sur elle, Allah le fera entrer au paradis par l'intermédiaire de cette fille."
(Moustadrak Hâkim, Sounan Abou Dâoûd)

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit encore:
"Celui qui fut éprouvé par quelque chose concernant ces filles et qui était ensuite bienfaisant pour elles, celles-ci seront un voile pour lui le protégeant du feu de l'enfer."
(Boukhâri)
Quel contraste entre ce que dit le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et la mentalité qui prévalait auparavant ! Face à cette société arabe où la pratique d'enterrer les filles vivantes était très courante, voici donc le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) qui promet le Paradis à celui qui se montre bienveillant envers celles-ci...

En ce qui concerne le comportement que doit avoir le croyant à l'égard de sa sœur, citons ce Hadith:
"Celui qui a eu la responsabilité (d'élever) trois filles ou trois sœurs, a craint Allah (à leur égard) et s'est bien occupé d'elles, celui-ci sera avec moi au Paradis de cette façon - et il fit un signe de l'index et du majeur."
(Silsilat Ahâdîth As Sahîhah)

A propos de l'épouse, il y a un très grand nombre de recommandations qui ont été données aussi bien par le Qour'aane que par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Le passage du Qour'aane le plus concis et le plus explicite à ce sujet est peut être celui-ci:
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait encore que "le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec son épouse et Je suis très bon envers mes épouses". (Tirmidhi, Ibn Mâdja)
Une partie de son dernier sermon prononcé à Arafât concernait aussi l'épouse ("Craignez Allah dans votre comportement à l'égard des femmes !" avait-il ordonné alors)
Ces différents versets et traditions expriment de façon très explicite la dignité et l'honneur que l'Islam a reconnu a la femme. Mais ce n'est pas tout... Avec cela, l'Islam a aussi rappelé l'égalité de l'homme et de la femme devant Allah pour ce qui est du mérite
Voici donc un aperçu de ce que l'Islam a apporté comme améliorations concernant la femme. Est-il raisonnable alors de prétendre que notre religion n'a en rien contribué à l'émancipation de la femme ? Est-il juste d'accuser l'Islam d'avoir privé la femme de ses droits ? Chacun est libre de répondre de façon objective et selon sa conviction personnelle à ces questions...
Néanmoins, il est n'est pas question non plus de nier que les femmes font encore l'objet aujourd'hui, dans de nombreuses sociétés à majorité musulmane, d'abus, de privations, d'injustices... Mais ces pratiques et attitudes relèvent essentiellement des traditions ancestrales qui sont toujours tenaces dans lesdites sociétés, d'autant plus qu'elles sont souvent justifiées par des lectures erronées ou des interprétations fallacieuses des références islamiques...
Il incombe donc à tous les musulmans de revenir vers les enseignements originels du Message Révélé au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), et d'y puiser la force et le courage de lutter, à l'instar de ce qu'avait fait le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), contre le poids des traditions...
Les femmes faisaient du commerce, participaient aux réunions, étaient responsables du marché de Médine sous le calife Omar, s'engageaient dans la vie sociale, au VIIème siècle... et l'on supposerait qu'une "islamisation", en cette fin de XXème siècle, se traduise par un retour définitif au foyer, à l'enfermement et à l'infantilisation. Par quel travers d'esprit en est-on arrivé à dénaturer le message islamique en affirmant vouloir le défendre ? Sans doute, comme nous l'avions suggéré plus haut, parce qu'aujourd'hui on pense plus l'islam par opposition aux "dérives occidentales" qu'en fonction de son essence propre (qui a certes des règles à respecter mais qui n'a rien du repli réactif). Il faut donc revenir, sereinement dirions-nous, à l'enseignement premier de l'islam et permettre aux femmes, à tous les échelons de la vie sociale, de prendre une part active à la réalisation de la réforme que nous appelons de nos vœux

Qu'Allah nous guide tous vers Son agrément et nous éclaire sur la beauté de notre religion, l'Islam



Message edité (21-04-04 01:20)
i
21 avril 2004 02:10
non, je ne suis pas d'accord pour son expulsion.En tout cas pas de cette manière.Cet imam a donné son interprétation suivant un verset coranique.je ne crois pas qu'une personne dotée de bon sens pourrai le suivre dans ses dires.S'il y a quleque chose de choquant c'est l'intervention de l'etat dans cet incident et la proponsion à la médiatisaton. Quelle but cherche-t-on?
Il faut remettre les choses à leur place.Il s'agit d'un pauvre fkih ignorant qui a expliqué à sa maniére sa façon de voir l'islam.pourquoi l'etat devra-t-il intervenir et au nom de quoi?

georges orwell
m
21 avril 2004 02:28
Au nom de la laicite fanatique obscurantistewinking smiley.
f
21 avril 2004 08:16
Islamiser la modernité ?
ça m'interesse de savoir comment marier le moyen âge et le 21 ième siècle !
Donne un peu plus de détail, tu auras peut-être des émules ? LOL
h
hmb
21 avril 2004 09:01
salut tlm,

C'est bien fait, qui seme le vent récolte la tempete.

HANNOU Moussa
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