LA PRESSION judiciaire se fait de plus en plus grande autour de l'ex-milliardaire algérien. Son épouse a été mise en examen la semaine dernière pour recel d'abus de bien social par la juge d'instruction du tribunal de grande instance de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez. Alors que Rafik Khalifa, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international diffusé par Interpol s'est réfugié à Londres, son épouse réside toujours à Paris, ce qui explique qu'elle ait répondu à la convocation du magistrat. La justice s'intéresse aux conséquences du dépôt de bilan puis de la liquidation des trois principales sociétés de l'homme d'affaires algérien en France : la compagnie aérienne Khalifa Airways, la société de location de voitures Khalifa rent a car et la chaîne de télévision Khalifa TV. La chute de ces sociétés a laissé plus de 200 salariés sans emploi et un passif évalué par les enquêteurs de la brigade financière à 100 millions d'euros. Interrogée sur l'acquisition d'une somptueuse propriété aux environs de Cannes Pourtant, avant cette débâcle, les comptes des différentes sociétés de Khalifa laissent apparaître d'importants virements de la France vers l'étranger, opérés notamment par la banque San Paolo à Paris. Cet établissement, intrigué par ces mouvements de fonds, avait d'ailleurs prévenu l'organisme de lutte contre le blanchiment Tracfin, ce qui avait à l'époque entraîné l'ouverture d'une information judiciaire diligentée par le parquet de Paris. C'est notamment sur tous ces mouvements financiers qu'a été interrogée M m e Khalifa, mais aussi sur l'acquisition d'une somptueuse propriété aux environs de Cannes (Alpes-Maritimes). Elle n'est cependant pas la première à répondre à une convocation de la justice française. Au tout début du mois d'avril, le directeur des sociétés du groupe Khalifa en France, nommé après la fuite de l'ex-golden boy algérien vers la Grande-Bretagne, a lui aussi été mis en examen pour abus de bien social et banqueroute. Il est depuis placé en détention. Enfin, un autre tribunal, celui de Bobigny, s'intéresse aux conditions dans lesquelles la chaîne de télévision Khalifa TV, qui avait commencé à émettre sans autorisation, a elle aussi été liquidée. Une enquête préliminaire, elle aussi confiée à la brigade financière, est en cours. Lors de différentes perquisitions, les policiers auraient trouvé une liste de personnalités du monde du spectacle mais aussi de la vie politique qui auraient été rémunérées par Rafik Khalifa pour leur lobbying en sa faveur. Les investigations pourraient également se diriger sur l'intense activisme développé par l'homme d'affaires en 2001 et 2002 pour obtenir l'autorisation de desservir les aéroports français avec sa compagnie aérienne. A l'époque, la direction générale de l'aviation civile était plutôt réservée sur cette compagnie.
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
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