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l'algerie remet le plan Beker sur le tapis
b
21 juillet 2006 20:26
L'Algérie est l'instigatrice première, et depuis toujours, de “la question du Sahara”. Pour ceux qui en doutaient encore, le pouvoir d'Alger vient d'apporter une preuve supplémentaire de son implication totale dans ce conflit fabriqué par ses soins. Réunis à Banjul, en Gambie, le samedi 1er juillet 2006, les ministres des Affaires étrangères de l'Union africaine (UA) ont vivement réagi à une manœuvre dilatoire concoctée par “la partie algérienne”. Le président de la commission de l'UA, Alpha Oumar Konaré, dans son rapport général, a voulu fourguer aux ministres africains un passage impossible à avaler sur le Sahara. Le ficelage était trop grossier. Il s'agit, tout bonnement, de faire adopter, dans la foulée d'une littérature consacrée, le «soutien total au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination».
Par cette formule attrape nigauds, Alger voulait exhumer le plan Baker pour le remettre dans le circuit diplomatique et, accessoirement, sur la table des négociations. Ce qui revient à faire l'impasse sur les dernières évolutions de la question, à partir de la proposition du Maroc d'une autonomie élargie pour ses provinces du Sud. Proposition positivement accueillie par la communauté internationale et que le secrétaire général de l'ONU a reprise dans son dernier rapport au Conseil de sécurité.
C'est précisément ce que des ministres présents à Banjul ont rappelé au président de la commission de l'UA. Votre paragraphe sur le Sahara, lui ont-ils dit, n'expose pas les récents développements de cette affaire; il ne reflète donc pas la vérité des choses. Les interventions les plus percutantes ont été celles des représentants du Burkina Faso et de la Libye. Alpha Oumar Konaré n'a trouvé d'autre parade que de se barricader derrière l'impossibilité d'apporter quelque modification que ce soit à “son” texte. Se sentant floués dans leurs prérogatives, voire leur raison d'être, nombre de ministres lui ont rétorqué qu'«il était, alors, parfaitement inutile de faire des milliers de
kilomètres pour venir à Banjul».
L'affaire commencera alors à sentir le soufre lorsqu'on découvrira que le rédacteur du paragraphe sur le Sahara n'est autre que l'Algérien de service au sein de la commission. Le ministre libyen aux Affaires africaines, Abdeslam Triki, a demandé le retrait pur et simple de ce passage scandaleux. Le séjour, presque concomitant, de notre ministre des Affaires étrangères, Mohamed Benaïssa, à Banjul, aura été payant. Il faut juste persévérer jusqu'au dévoilement complet de la supercherie algérienne.
k
22 juillet 2006 01:45
salam,

Les dirigents algeriens sont les hypocrites du temps moderne !!
Mzine mdihek ma kifou tjara ya rssoul allah!!!!
m
22 juillet 2006 05:19
Plan becker, plan agassi, plan Kournikova la question du Sahara est close.
Si les dirigeants algériens veulent à chaque fois déterrer un dossier poussiérreux pour occuper le peuple algérien et le détourner des vrais problèmes à débattre chez eux ça les regarde.
l
22 juillet 2006 09:18
James becker était le conseiller économique de la SONATRACH qui lui payait un salaire plus que faramineux...L'Algérie estime que le bonhomme a bien travaillé,il suffit juste de suivre son plan pour obtenir l'indépendance du Sahara et le probléme sera réglé.C'est simple c'est meme simpliste....l'Algérie ne cherche pas à compliquer les choses! ...non elle cherche seulement à concilier les fréres entre eux en mettant entre eux un fil blanc pour les séparer!
b
22 juillet 2006 13:01
C'etait une echec cuisant de la diplomatie algerienne.
On en a deja parle, ici par exemple: [www.yabiladi.com]
e
24 juillet 2006 00:45
james becker conseiller a sonatrach c est quoi ca ??
pourquoi quoi pas conseillle de boutelika en ce moment
salut a toi bikhir d apres le pseudo tu est une personne de bien ??
a
24 juillet 2006 12:10
L'Algérie devrait soumettre à l'onu le plan...du metro.
b
24 juillet 2006 13:38
LOL! Sacré axis!

Citation
axis7 a écrit:
L'Algérie devrait soumettre à l'onu le plan...du metro.
M
24 juillet 2006 15:15
Ils mettent le plan Becher sur le tapis? bah ya plus qu'a l'écraser... et il sera deux fois plus mort.
a
24 juillet 2006 15:45
Qui va aller dire aux algériens d'aller enfin nous foutre la paix. Ils m'epuisent. en plus c'est la canicule.
e
25 juillet 2006 01:02
je t invite a prendre le metro un jour en 2009
a casa y avait un projet de metro annee 80
ou en est le projet ?
l
25 juillet 2006 09:22
a
25 juillet 2006 11:13
Citation
el_ amine78 a écrit:
je t invite a prendre le metro un jour en 2009
a casa y avait un projet de metro annee 80
ou en est le projet ?

Moi je t'invite à prendre ton metro et y rester. Et de te meler de tes affaires. Le Sahara n'est pas algerien. Point.
z
25 juillet 2006 18:37
Un mouvement pour l’autonomie en Kabylie

Entretien avec Ferhat Mhanni, porte parole du mouvement pour l’autonomie en Kabylie



Cliquez sur la loupe pour aggrandir l'écriture

LE Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) a fait son apparition en juin 2001, au moment où la Kabylie était confrontée à une grave crise après l’assassinat d’un jeune nommé Massinissa Guermah. Ferhat Mehenni, le maquisard de la chanson, comme l’appelait Kateb Yacine, est né le 5 mars 1951 à Illoula en Kabylie. Fils de combattant, admis tardivement à l’école primaire à Alger où il fait face pour la première fois au problème linguistique, il découvre sa différence identitaire. Le 15 décembre 1982, on lui confisque son passeport pour l’empêcher de se rendre à l’étranger, tout en l’interdisant de scène en Algérie. En février 1985, il est arrêté et emprisonné à Tizi Ouzou. Dès sa sortie de prison, il participe, le 30 juin 1985, à la fondation de la Ligue Algérienne des droits de l’Homme et siège au Comité de direction. En 1989, il crée avec Saïd Saadi, le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), dont il devient Secrétaire national à la culture. Voyant que l’influence des deux partis représentatifs des Kabyles ne dépasse pas la région, il décide de créer le MAK pour revendiquer une large autonomie pour la Kabylie. Ferhat Mehenni est l’auteur d’un livre "Algérie : la question kabyle" publié en 2004 à Paris aux éditions Michalon, où il exprime ses convictions autonomistes pour la Kabylie.

Comment est né le MAK (mouvement pour l’autonomie en Kabylie) ?

C’est le contexte culturel et politique qui a contribué à la création du MAK. Il n’est pas tombé du ciel. Le militant que je suis et ceux qui m’ont précédé ont jalonné leur action de démarches pour que l’Amazarité soit reconnue en Algérie. Au départ, il nous a été répondu par la répression. J’ai été arrêté 12 fois et, depuis le printemps 1980, toute la Kabylie est descendue dans la rue. On a engagé toutes les démarches pour faire adhérer l’Algérie à la revendication de la culture Amazighe. Avec l’arrivée de la démocratisation en 1989, il y a eu le multipartisme, mais nous nous sommes rendu compte que la Kabylie était isolée et que toutes nos démarches étaient vaines puisque les deux partis démocrates que sont le FFS et RCD n’ont jamais pu déborder les frontières de la Kabylie. Lorsque nous avons organisé un boycott scolaire pour la reconnaissance de la langue Amazighe, croyant que les Algériens allaient suivre, seule la Kabylie a suivi . Le pouvoir en place avait compris que la Kabylie était irritable, donc manœuvrable de temps en temps par la provocation. C’est ainsi que pour régler des problèmes au sommet de l’Etat en 1998, il y a eu un stratagème par lequel on a remis la généralisation de la langue arabe à l’honneur. Une semaine avant son application, il y a eu l’assassinat de Mahtoub Wénnasse. La Kabylie était déjà sur les nerfs avec l’assassinat d’une figure emblématique de la revendication Amazighe. La Kabylie est descendue dans la rue, il y a eu trois morts. Ce stratagème avait pour but d’entraîner la démission du président Lamine Zéroual pour ramener Boutéflika. Une fois Boutéflika installé, il a délibérément et ouvertement choisi son camp, du côté du fanatisme et de l’arabisme. Il a annoncé de Tizi-Ouzou que l’amazighité ne serait jamais reconnue comme langue officielle alors qu’il proposait la concorde civile avec les islamistes. Lorsque Bouteflika a voulu se débarrasser d’une frange de l’armée qui l’avait porté au pouvoir, il y a eu de nouveau provocation de la Kabylie avec l’assassinat d’un jeune, Guermahe Massinissa et par le passage à tabac de cinq collégiens. Ce qui a embrasé les deux flancs de la montagne de Djurdjura et ce fût le printemps noir. Depuis 1962-1963 que les relations sont mauvaises entre la Kabylie et le régime, depuis qu’on a vu que le régime n’hésite pas à tirer sur nos enfants, nous avons décidé de changer de démarche. Nous avons revendiqué l’autonomie de la Kabylie le 5 juin 2001.

De quel modèle vous vous inspirez pour le projet d’autonomie que vous revendiquez ?

Notre projet d’autonomie s’inspire des expériences à travers le monde comme le modèle Catalan, flamand, écossais, Galois et québécois et même chinois. Là où le problème se pose entre identités dans un seul pays, l’autonomie est une solution intelligente. Sachant que tous ces modèles s’entendent sur un principe, celui de gérer tous les aspects de la vie quotidienne à l’exception de l’émission de la monnaie, de la défense et des affaires étrangères qui doivent rester entre les mains de l’Etat central. Nous ne dérogeons pas à la règle.

Et comment percevez-vous le projet d’autonomie que le Maroc a proposé pour résoudre le problème du Sahara ?

Nous qui revendiquons une autonomie en Kabylie, nous ne pouvons que souscrire à toute solution de raison qui n’implique pas la violence. Nous considérons que c’est un pas positif dans le règlement de la question du Sahara. En même temps, je crois que l’autonomie ne doit pas concerner le Sahara et la Kabylie uniquement, mais toutes les identités à travers le Maghreb. Il y en a plusieurs en Algérie, en Libye et en Mauritanie.

Vous ne pensez pas que votre mouvement risque de déclencher un processus dans tout le Maghreb qui serait ingérable ?

Le processus que déclenche le MAK ne concerne pas uniquement les anciennes colonies. Les frontières ont été dessinées par des militaires sur des cartes d’état-major. Ils n’avaient nullement tenu compte des peuples colonisés. Il faut étendre la solution de l’autonomie pour éviter le cas du Rwanda, du Darfour, de la Somalie et de la Cote d’ivoire. La solution de l’autonomie régionale est la seule capable de préserver les Etats et les frontières actuelles de ces pays, en même temps qu’elle donne la possibilité aux peuples de vivre leur identité et leurs citoyenneté. Pouvant enfin se réconcilier.

L’Algérie a toujours soutenu le Polisario dans le cadre de l’idéologie du droit des peuples à l’auto détermination, pourquoi ne pas encourager les Kabyles ?

L’Algérie a organisé en juillet 1976 une conférence internationale où elle a défendu le principe de chaque peuple à avoir le droit à l’autodétermination, y compris par le recours aux armes. Tout cela pour soutenir le front Polisario. Alors qu’elle réprime la Kabylie et ne lui reconnaît même pas le droit à l’existence en tant que région. Quant à admettre qu’il y a un peuple kabyle, c’est une autre paire de manche. L’Algérie a ses contradictions, nous essayons de la confronter avec ses responsabilités. Comment se fait-il qu’elle évoque le principe d’indépendance du Sahara alors qu’elle réprime l’identité Kabyle sur son propre territoire. En plus il y a l’affaire des Touaregs. L’Algérie s’est toujours portée comme médiateur entre le mouvement de l’Azawade et les pays du Sahel, mais c’est probablement pour éviter que la fièvre de l’Azawade ne gagne le côté algérien.

Que reprochez-vous à l’Etat algérien ?

Ce que je reproche à l’Etat algérien, c’est de considérer depuis l’indépendance que cette région devrait être matée et son peuple assimilé culturellement et linguistiquement. C’est une stratégie génocidaire culturellement qui a été menée par les Algériens contre la Kabylie, voilà ce que je reproche à l’Etat algérien. Sans parler du côté économique.

Le mouvement d’autonomie en Kabylie revendique uniquement l’identité ou plus que ça ?

Un mouvement d’autonomie suppose qu’il y a une identité de la région à l’intérieur du pays, il y a des prérogatives politiques, culturelles, sécuritaires et économiques. C’est un tout, c’est la reconnaissance d’un peuple à l’intérieur d’une région.

Vous croyez à un dialogue avec le pouvoir pour l’autonomie ?

Le pouvoir algérien a pour objectif de réaliser une alliance entre son arabisme institutionnel et l’islamisme du maquis et cela, sur le dos de la Kabylie et de la démocratie. C’est ce qui nous fait craindre un avenir assez sombre dans cette partie du pays. Il me semble qu’un génocide se prépare et j’alerte d’avance l’opinion internationale pour prévenir ce genre de drame.

Mohamed El Hamraoui
 
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