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Joli cadeau de Noêl de la résistance irakienne à la France
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21 décembre 2004 19:07
Les deux journalistes Français ont été libérés
Ils pourront passer les vacances de Noêl avec leurs familles
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21 décembre 2004 19:09
Les otages français en Irak ont été libérés
LEMONDE.FR | 21.12.04 | 18h13 • MIS A JOUR LE 21.12.04 | 19h03
Selon le frère de Christian Chesnot, Thierry Chesnot, les deux journalistes français se trouvent à Amman et doivent regagner Paris mercredi.
Christian Chesnot et Georges Malbrunot, les deux journalistes français détenus depuis plus de quatre mois en Irak, ont été libérés mardi 21 décembre.

C'est la chaîne de télévision qatarie Al Jazira qui, la première, a annoncé la nouvelle, citant "l'Armée islamique en Irak", qui avait revendiqué l'enlèvement des deux journalistes, le 20 août, sur une route au sud de Bagdad.

"Ils ont été libérés, ils ont été remis aux autorités françaises, ils seront de retour dans la journée de mercredi", a annoncé peu après le porte-parole du ministère des affaires étrangères français, Hervé Ladsous.

"LE PLUS BEAU CADEAU DE NOËL"

Le frère de Christian Chesnot, Thierry Chesnot, a précisé que les deux journalistes se trouvaient déjà à Amman. "C'est un magnifique cadeau de Noël", s'est réjoui le frère de l'ex-otage, photographe à l'agence Sipa. La mère de Georges Malbrunot, Andrée Malbrunot, a réagi avec les mêmes mots : "le plus beau cadeau de Noël".

Cette libération, qui intervient au 124ème jour de leur captivité, met fin à un épisode marqué par de rocambolesques tentatives d'intervention par des intermédiaires non officiels, et une tournée du chef de la diplomatie française, Michel Barnier, dans des pays arabes.

La présidence de la République et le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, ont également annoncé cette libération. L'Assemblée nationale a interrompu ses travaux pendant cinq minutes à l'annonce de la nouvelle, chaudement applaudie. M. Raffarin a exprimé sa "joie profonde". L'Elysée a confirmé que les deux journalistes seront "remis aux autorités françaises" et de retour en France "dès que possible".

LES RAISONS À CETTE LIBÉRATION

Dans un communiqué transmis par Al Jazira, l'Armée islamique en Irak met en avant plusieurs raisons à cette libération : "la preuve a été faite qu'ils n'espionnaient pas pour le compte des forces américaines". De plus, ajoute le groupe, leur libération répond "à des appels et des exigences d'institutions et d'organisations musulmanes et en appréciation de l'attitude du gouvernement français sur la question irakienne, et de celle des deux journalistes sur la cause palestinienne".

M. Barnier avait rencontré plusieurs responsables musulmans, dont des islamistes, notamment au Caire, pour leur demander d'intercéder auprès des ravisseurs. Une délégation de musulmans de France s'était quant à elle rendue à Bagdad, dans le même but.

Christian Chesnot, qui travaille pour Radio France Internationale (RFI), et Georges Malbrunot, journaliste au quotidien Le Figaro, avaient été enlevés avec leur guide syrien, alors qu'ils se rendaient à Nadjaf, à 160 km au sud de Bagdad, pour couvrir la rébellion du chef radical chiite Moqtada Sadr.

Leur accompagnateur syrien Mohamed Al-Joundi avait, lui, été rélâché. Retrouvé par l'armée américaine le 12 novembre à Falloujah, à l'ouest de Bagdad, il a fait état de mauvais traitements par les soldats américains.


Un député de la majorité présientielle, Didier Julia, avait tenté une mission parallèle pour faire libérer les deux journalistes, se rendant notamment en Syrie. Cette démarche avait été condamnée par les autorités françaises, qui l'ont jugée de nature à retarder l'issue.

"UN IMMENSE SOULAGEMENT"

Si leur lieu de détention n'a jamais été connu avec précision, beaucoup d'indices portent à croire que les otages se trouvaient retenus à Latifiyah, à 40 km au sud de Bagdad, au coeur de ce qui est devenu au fil des mois "le triangle de la mort" en raison des durs combats qui y opposent l'armée américaine et les groupes de la résistance sunnite.

Leur libération "apporte un immense soulagement à l'ensemble des collaborateurs de Radio France Internationale", a indiqué dans un communiqué Antoine Schwarz, président de RFI. Il a remercié "les autorités politiques, religieuses, diplomatiques" qui ont aidé à cette libération.

Nicolas Beytout, directeur de la rédaction du quotidien Le Figaro, auquel collaborait Georges Malbrunot, a fait part sa "très grande joie", tout comme France Info pour laquelle travaillait aussi Christian Chesnot. Les médias français s'étaient largement mobilisés dès le début de l'enlèvement, qu'ils mentionnaient à chaque fois dans leurs bulletins d'information.

Le recteur de la grande Mosquée de Paris et président du CFCM (Conseil français du culte musulman) Dalil Boubakeur a dit son "émotion" et son "bonheur" après la libération des deux otages français en Irak. "Un seul mot me vient à l'esprit : Hamdullilah ! (Louange à Dieu)", a déclaré M. Boubakeur qui a qualifié ces libérations d'"inattendues".

i
21 décembre 2004 19:11
excuses je voulai le mettre sur actualité

désolé mesdames...
s
21 décembre 2004 19:57
Pas grave impulsion , ici on aime bien les histoires qui finissent bien !
siryne
 
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