Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Jérusalem: Trump met ses alliés arabes dans l'embarras
G
7 décembre 2017 13:32
Les alliés arabes de Washington sont tiraillés entre leur puissant partenaire et une opinion publique hostile à Israël, après la reconnaissance mercredi de Jérusalem comme capitale de l'Etat hébreu par le président américain Donald Trump.

L'Egypte, l'Arabie saoudite et la Jordanie, alliés clé des Etats-Unis dans la région, qui ont établi des liens géopolitiques ou de dépendance financière vis-à-vis de Washington, se retrouvent aujourd'hui dans une position délicate.

Outre les condamnations, réprobations ou mises en garde d'usage, il est cependant peu envisageable, selon les experts, que ces pays bousculent leur alliance avec les Américains.

"La décision (de M. Trump) représente un embarras sérieux pour les régimes alliés à Washington, surtout parce qu'il est peu probable qu'ils aillent plus loin dans leur opposition à la position américaine", a déclaré à l'AFP Oraib Al Rantawi, directeur du Centre Al-Quds pour les études politiques à Amman.

- Perte de légitimité -
L'initiative américaine porte pourtant un rude coup, notamment à la Jordanie, gardienne des lieux saints de Jérusalem depuis près d'un siècle et qui a signé un accord de paix avec Israël en 1994.

En soutenant "les politiques de judaïsation, de colonisation", Washington touche à "ce que l'on peut qualifier de légitimité religieuse du régime jordanien" sur Jérusalem, explique M. Al Rantawi.

Amman n'a toutefois pas choisi de réagir de façon trop virulente mercredi, même si elle a qualifié la décision américaine de "violation du droit international".

L'Arabie Saoudite, gardienne des lieux saints de La Mecque et Médine, ne peut non plus rester indifférente au sort de Jérusalem, troisième lieu saint de l'islam.

Selon Giorgio Cafiero, PDG de Gulf State Analytics, cabinet de conseil en gestion des risques basé à Washington, Ryad souhaite même un rapprochement avec Israël basé sur une opposition commune à l'influence régionale de l'Iran. Mais pas à n'importe quel prix.

Les Saoudiens "tiennent à éviter toute action ou inaction (...) qui offre au régime iranien plus de vigueur à son récit selon lequel Téhéran, et non Ryad, est la capitale du Moyen-Orient la plus engagée" dans la défense des Palestiniens, estime M. Cafiero.

Ryad a condamné mercredi la décision de M. Trump en la jugeant "injustifiée et irresponsable".

- 'Caution arabe' -

Mais, dans les coulisses, le prince héritier Mohamed ben Salmane entretient d'excellentes relations avec le gendre du président Trump, Jared Kushner, chargé de trouver une issue au conflit, affirme James Dorsey, expert en politique du Moyen-Orient à l'Université de Wurzburg.

"Dans ce scénario, l'Arabie saoudite assurerait une caution arabe pour un plan de paix mis en avant par M. Kushner", estime l'expert.

"Sur le plan officiel", il ne faut donc "pas s'attendre à de changements importants" dans les relations entre Washington et ses alliés, ajoute Mohamed Kamel el-Sayed, professeur de sciences politiques à l'Université du Caire.

La décision de l'administration Trump va en revanche nourrir davantage "la haine des populations à l'égard de la politique américaine dans la région", prévient-il.

Et ce alors que "les populations ne sont pas satisfaites des pouvoirs en place en Egypte, en Arabie Saoudite ou en Jordanie", souligne Said Okasha, analyste au Centre Al-Ahram pour les études politiques et stratégiques, au Caire.

En Egypte, premier pays arabe a avoir signé la paix avec Israël en 1979, la population reste majoritairement hostile à l'Etat hébreu.

Dans un pays qui a connu la destitution de deux présidents depuis 2011 et se trouve en proie à une crise économique aiguë, tout facteur d'instabilité potentiel est regardé de près par Abdel Fattah Al-Sissi, qui tient le pays d'une main de fer.

Mais l'aide militaire américaine, qui atteint 1,3 milliards de dollars par an, est dans le même temps jugée cruciale par le régime sécuritaire de M. Sissi.

D'où la réaction prudente du Caire, qui a estimé mardi que le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem risquait de "compliquer" la situation.

Les observateurs de la vie politique arabe craignent que cette passivité des régimes arabes ne profite aux forces d'opposition interne, notamment les islamistes qui évoquent souvent la cause palestinienne au moment de dénoncer les régimes en place.

Soures : romandie
7 décembre 2017 13:51
Encore une provocation pour allumer le feu entre juifs et palestiniens..! Ça faisait longtemps tiens!
G
7 décembre 2017 14:22
Ce qu'on note pas , c'est bien la caution Saoudienne dans cette démarche. J'ai ouvert un post que l'Arabie Saoudite avait proposé Abu Dis capitale d'un futur Etat palestinien.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/12/17 15:08 par Gaby77.
o
7 décembre 2017 14:57
perplexe ah le feu entre palestiniens et juits était etteind ??? je le savais pas moi moody smiley
Citation
Fleurdebruxelles a écrit:
Encore une provocation pour allumer le feu entre juifs et palestiniens..! Ça faisait longtemps tiens!
7 décembre 2017 15:02
Ok.. réallumer la flamme..
2
7 décembre 2017 15:12
ou la rendre plus vive..............
Citation
Fleurdebruxelles a écrit:
Ok.. réallumer la flamme..
7 décembre 2017 15:44
Oui tant qu'à faire ils sont moins important que Johnny..
G
7 décembre 2017 16:39
Cette escroquerie doit etre vue dans l'angle messianique juif et eschatologique du point de vue religieux notamment islamique . Dans " JERUSALEM DANS LE CORAN " Cheikh imran explique ce qui se passe sous nos yeux afin de comprendre de façon chronologique les dangers obligatoires qui nous guettent. Voici son résumé :


Au cœur même de la vision coranique du destin de Jérusalem et de la Terre Sainte, il y a l’affirmation que lorsque le compte à rebours final arrivera, dans les Derniers Temps, les juifs seront rassemblés, sortant de la Diaspora dans laquelle ils étaient fragmentés et dispersés, et vers laquelle ils avaient été expédiés, et qu’ils seront ramenés en Terre Sainte comme une « foule mélangée » (Coran, Banu Isra’il 17:104). Cette promesse divine a déjà été accomplie. Les juifs sont déjà retournés en Terre Sainte, et l’ont revendiquée ! Leur succès les a menés à croire en la légitimité religieuse de l’État d’Israël qu’ils ont créé. L’islam explique que cet Israël ne possède aucune légitimité religieuse. Les juifs ont plutôt été trompés par la plus grande des supercheries à laquelle l’histoire ait assisté, et la scène est désormais installée pour qu’ils reçoivent le plus grand des châtiments divins ayant jamais été infligé à aucun peuple. Mais avant qu’ait lieu ce châtiment divin des Banu Isra’il, il y aura un grand drame qui est sur le point de se produire en Terre Sainte et, en fait, dans le monde entier. Ce livre décrit une partie de ce drame qui est en cours.

Que l’on soit croyant ou non, on ne peut qu’être frappé par la convergence de l’interprétation que donne Sheikh Imran Hosein de l’eschatologie musulmane avec les événements internationaux qui se déroulent sous nos yeux. On voit bien que derrière le rideau de fumée des explications officielles a lieu un combat de Titans pour une redistribution des cartes et in fine pour la domination sur le monde. Que l’on pense que ce combat de Titans est la manifestation des maîtres du Grand Échiquier, selon les termes de Zbigniew Brzeziński, ou que l’on pense qu’elle est celle des puissances annoncées dans les textes sacrés est finalement secondaire – la première pouvant se lire comme l’incarnation de la seconde : le réel est toujours le fruit de l’histoire et des croyances qui la modèlent, et le sionisme lui-même ne peut être bien compris sans comprendre son rapport avec l’eschatologie juive. Jérusalem dans le Coran en est comme le miroir.

heikh Imran Hosein est professeur en sciences islamiques, diplômé de l’Institut des études islamiques Aleemiyah. Il a étudié la philosophie et les relations internationales dans de nombreux instituts ou universités et a travaillé plusieurs années au ministère des Affaires étrangères du gouvernement de Trinité-et-Tobago. Il a vécu plus de dix ans à New York, a enseigné l’islam dans différentes universités, collèges, prisons, etc. aussi bien aux États-Unis qu’au Canada, et a participé à de nombreux dialogues interreligieux avec le christianisme et le judaïsme. Il a été imam dans une mosquée de Long Island et a dirigé pendant dix ans les prières du vendredi au siège de l’ONU à New York. Il a été directeur de l’Institut des études islamiques Aleemiyah de Karachi, directeur de recherche du Congrès du monde islamique à Karachi également, directeur de l’Institut islamique pour l’éducation et la recherche à Miami, en Floride, et directeur de dawa pour Tanzeem-e-Islami of North America. Il a écrit plus d’une dizaine de livres sur l’islam et a donné de nombreuses conférences sur l’islam partout dans le monde. Né dans les Caraïbes, dans l’île de Trinité, en 1942, il vit et enseigne aujourd’hui à Kuala Lumpur, en Malaisie



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/12/17 17:02 par Gaby77.
K
8 décembre 2017 12:11
Salam,

Cette décision saugrenue et loufoque est calculée, bien réfléchie et programmée depuis un bon moment, il fallait un exécutant et le barjot désaxé Trump était le bon candidat pour le faire avec une touche à l'américaine (nous sommes les plus forts nous faisons ce que nous voulons et nous écraserons tous ceux qui tenteront de nous en empêcher)

Au delà de la désignation d'Al Qods comme capitale de l'Etat voyou, cette décision aura de lourdes conséquences sur certains pays arabo-musulmans de la région ce n'est qu'une étape parmi d'autres...
[b][center]ما كل ما يتمنى المرء يدركه - تجري الرياح بما لا تشتهي السفن[/center][/b] [center][i]أبو الطيب المتنبي[/i][/center]
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook