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Les USA et Israël, les vrais États ratés
s
7 février 2007 01:05
Par Paul Craig Roberts



Les allusions de plus en plus répandues des USA et d'Israël à propos du Moyen-Orient Musulman comme à une collection d'États ratés font partie de la campagne de propagande pour ôter leur légitimité aux États Musulmans et pour les dresser à l'attaque. Ces accusations proviennent de l'orgueil démesuré de nombreux israéliens, qui se voient comme le " peuple élu de Dieu, " une garantie d'immunité au lieu d'un appel à la responsabilité, et de beaucoup d'étasuniens, qui considèrent leur pays comme " la ville sur la montagne " qui est " la lumière du monde. " Mais les USA et Israël correspondent-ils au profil des États heureux, ou sont-ils eux-mêmes des États ratés ?



Il peut être établi de manière patente que les USA et Israël sont des états avortés. Israël est prétendument une démocratie, mais il est contrôlé par une minorité de fanatiques sionistes qui commettent des atrocités contre les palestiniens afin de provoquer des actes de terrorisme qui servent ensuite à perpétuer la mainmise de la droite sur le pouvoir politique. Israël a mis au point le retour de flamme comme outil de contrôle politique. N'ayant aucune diplomatie, l'État israélien compte entièrement sur la contrainte. Il se tient isolé du monde, excepté des USA qui soutiennent son existence avec de l'argent, des armes, et leur veto aux Nations Unies.



Israël survit grâce au soutien vital des USA. Un État qui ne peut exister sans assistance extérieure est un État avorté.



Et les États-Unis ? Les USA sont un fiasco encore plus grand. Leur existence ne dépend pas du soutien vital extérieur. Les USA ont échoué d'une autre manière. Non seulement l'État a échoué, mais la société aussi.



Les six dernières années ont vu la montée du pouvoir dictatorial dans l'exécutif et l'effondrement de la séparation des pouvoirs exigée par la Constitution US. Le président a lui-même déclaré être " le Décideur. " Le pouvoir de décider inclut le sens et le but des lois passées par le Congrès et si les lois s'appliquent à l'exécutif. Le président Bush a ouvertement reconnu qu'il a désobéi à la Loi de Surveillance du Renseignement Étranger et qu'il a espionné illégalement les étasuniens sans justification. Bush et son ministre de la Justice ne pourraient pas mieux faire comprendre que leur point de vue est que Bush est au-dessus de la loi.



Le point de vue de Bush est aussi qu'il est au-dessus de la Constitution. Bush et son ministre de la Justice maintiennent qu'en tant que commandant en chef de " la guerre contre le terrorisme, " l'exécutif a le pouvoir de décider de l'application des libertés civiles garanties par la Constitution. Le ministère de la Justice US (sic) a pris la position que cette décision est une initiative de l'exécutif seul, au delà de l'autorité de l'ordre judiciaire et du corps législatif.



Un Congrès affaibli et mutilé a accepté l'accroissement du pouvoir de l'exécutif, codifiant même des pouvoirs exécutifs inconstitutionnels dans la loi. Le Décideur a saisi le pouvoir d'arrêter des gens sur seule accusation et de les détenir indéfiniment sans charge ni preuve. Il a obtenu le droit de torturer ceux qu'il arrête. Les Conventions de Genève ne s'appliquent pas au président des USA, déclare le régime. Bush a obtenu le droit d'envoyer les gens à la mort dans des tribunaux militaires sur la seule base de la rumeur et de preuves secrètes. Le régime Bush a réussi à éloigner les États-Unis des fondements sur lesquelles les pères fondateurs les avaient placés.



Le régime Bush a conduit les étasuniens à faire la guerre en Irak grâce à des mensonges et la tromperie. C'est un fait connu et incontesté. Le Congrès n'a fait rien au sujet de ce crime monstrueux, un délit passible de destitution.



Sous la norme de Nuremberg, l'agression gratuite est un crime de guerre. Les USA ont établi cette norme. Bush l'a violée dans l'impunité.



Bush et son ministre de la Justice font valoir le pouvoir de Bush d'attaquer l'Iran indépendamment d'une déclaration de guerre, ou de toute forme d'approbation, du Congrès. Bush affirme que son pouvoir d'attaquer l'Iran est simplement une extension de son pouvoir actuelle de conduire la guerre en Irak, un pouvoir saisi sur la base de mensonges et de tromperie. Le Congrès n'a pris aucune mesure pour détromper Bush de ses prétentions.



Les préparations de Bush pour attaquer l'Iran sont bien visibles. Le monde entier peut voir les préparations et s'attend à l'attaque. Le Congrès est muet face à un élargissement catastrophique d'une guerre pour laquelle une grande majorité d'étasuniens est maintenant opposée.



Lors des élections nationales il y a trois mois les étasuniens ont usé de démocratie dans une vaine tentative de réfréner les manières bellicistes du régime Bush en mettant en minorité le parti Républicain et en donnant le contrôle des deux chambres du Congrès aux démocrates.



Au lieu d'agir, les démocrates ont usé de roublardise.



En effet, certains se sont joint à la propagande guerrière de Bush. Hillary Clinton, considérée favorite de la proposition démocrate à la présidence, a récemment déclaré lors d'une soirée donnée par l'AIPAC, le premier instigateur de la guerre contre l'Iran, que l'Iran est un danger pour les USA et une grande menace pour Israël.



Les déclarations de Hillary sont absurdes. Israël a un grand nombre d'armes nucléaires et de systèmes de lancement. L'Iran n'en a aucun. L'Iran n'a pas la capacité de nuire aux USA et il n'aurait aucun motif excepté les provocations gratuites du régime Bush. Un État dans lequel un compétiteur majeur à la nomination présidentielle peut faire des affirmations complètement absurdes sans en subir les conséquences est un État raté.



Les Etats-Unis sont un état avorté, parce qu'il n'est pas possible que les véritables chefs y émergent. La politique est contrôlée par des groupes d'intérêt, tels que l'AIPAC, le complexe militaro-industriel, les sociétés transnationales, et les agences de " sécurité " qui sont une vaste accumulation inexplicable de pouvoir. Les étasuniens ont parlé en novembre et cela n'implique absolument rien.



Le peuple est affaibli parce que les médias n'ont plus d'indépendance. Les médias US servent de propagandistes à l'État. Ce ne peut pas être autrement avec des médias fortement groupés, dirigés non pas par des journalistes mais par des chefs de la publicité protégeant les valeurs habituelles qui proviennent des licences d'émission fédérales délivrées par l'État.



Comme trois dupes, le Congrès ne voit aucun mal, les médias ne parle pas mal, et le peuple n'entend rien de mal. Aux USA les " informations " consistent en propagande du gouvernement. Les " informations " aux USA sont exactement comme les " informations " dans [le roman] 1984 de George Orwell.



Les USA sont un état avorté, parce qu'il n'est fidèle à aucun des principes sur lesquels il a été établi. Aujourd'hui, partout dans le monde, les USA sont vus comme un État vaurien, une plaie hégémonique, et comme la plus grande menace pour la paix et la stabilité. Dans leur nouvelle signalétique, les USA sont en contradiction totale avec l'intention des pères fondateurs. Il n'y a pas plus grand échec que cela.



Les universitaires font la différence entre États avortés et vauriens. Les USA et Israël réunissent les deux critères. Les USA et Israël conduisent le monde vers des actions militaires agressives et vers des massacres de populations civiles. Les deux pays réunissent les principaux signes des États avortés tels qu'ils ont été publiés en 2005 dans l'Index des États ratés de la Politique Étrangère.



Les principaux indicateurs des États avortés sont l'inégalité (pas que la pauvreté), " la criminalisation ou la perte de légitimité de l'État, qui arrivent quand ses institutions sont considérés corrompues, illégales, ou inefficaces, " et " de facteurs démographiques, spécialement la poussée des populations provenant de réfugiés " et " de populations déplacées à l'intérieur. "



Tous les signes économiques prouvent que l'inégalité de revenu et de richesse augmentent rapidement aux USA. La croissance de l'inégalité est le résultat de la politique de l'État qui favorise les actionnaires et les cadres des sociétés aux dépens des employés.



Les différences de revenus entre les israéliens et les palestiniens ghettoisés sont énormes.



Les procès et les enquêtes sur les principaux personnages politiques aux USA et en Israël sont des faits ordinaires. Actuellement, l'ancien major général du vice-président US est en procès pour mensonge au FBI afin d'essayer d'entraver une enquête sur la révélation illicite d'un agent secret de la CIA par le régime Bush. L'accusé affirme que c'était la chute du type ou de plus grands avatars



En Israël le président du pays est accusé de viol et il fait face à l'acte d'accusation.



Les USA et Israël ignorent systématiquement le droit international et ils sont accusés d'avoir commis des crimes de guerre par les organismes des droits de l'homme. Les tribunes du Congrès US se sont révélées totalement inefficaces et peu disposées à contraindre le pouvoir exécutif. Les étasuniens ont appris qu'ils ne peuvent pas changer les politiques du gouvernement par des élections. En fomentant la disparition des libertés civiles qu'ils ont jurés de défendre, le président Bush et Gonzales, le ministre de la Justice, ont fait perdre leur légitimité aux États-Unis, les transformant en instrument d'oppression.



La politique d'Israël en Cisjordanie a déplacé un million de palestiniens, les forçant à devenir réfugiés de leur propre terre. La Jordanie est pleine de réfugiés palestiniens, et l'existence palestinienne en Cisjordanie est de plus en plus confinée dans des ghettos, les coupant des fermes, des écoles, des soin médicaux et des autres palestiniens. Le président Jimmy Carter a décrit l'occupation israélienne de la Palestine comme de la " ségrégation. "



Pendant des décennies contre l'opposition publique le gouvernement US a encouragé l'immigration massive légale et illégale de diverses gens dont l'échec à s'assimiler balkanisait la population. Les réfugiés économiques du Mexique changent la fidélité à des régions entières du sud-ouest et leur culture, et font monter l'animosité raciale.



Lors d'une récente entrevue, Noam Chomsky a défini une caractéristique d'un État avorté comme un " déficit démocratique, c'est-à-dire, un écart important entre politique publique et opinion publique. " Nous voyons cet écart dans la décision d'aggraver la guerre en Irak de Bush en dépit de l'opposition de 70% du public étasunien. Que signifie la démocratie si les dirigeants élus ignorent la position publique ?



Un autre caractéristique d'État avorté est le fiasco à protéger ses propres citoyens. Les politiques agressives d'Israël contre les palestiniens provoquent des attaques terroristes contre les citoyens israéliens. Ces attaques sont ensuite utilisées pour justifier plus d'oppression contre les palestiniens, menant à davantage de terrorisme. L'agression militaire de Bush au Moyen-Orient est la cause principale de toutes les menaces terroristes faisant maintenant face aux étasuniens.



Un autre caractéristique d'État raté est le départ des citoyens. Beaucoup d'israéliens, ne voyant aucun futur pour Israël dans l'hostilité du gouvernement pour les arabes, partent. Au sein des israéliens eux-mêmes, la légitimité de l'État est si mise en danger que la Knesset a précisément passé une loi pour retirer leur citoyenneté aux israéliens " peu patriotes ".



Aux USA un grand pourcentage de la population a perdu confiance en la loyauté du gouvernement. Les sondages montrent que 40% des étasuniens ne croient pas l'histoire du gouvernement selon laquelle les attaques du 911 étaient un travail de terroristes arabes. Beaucoup croient que l'attaque était une opération " sous fausse bannière " effectuée par des éléments du régime Bush afin de faire naître l'acceptation publique pour ses projets d'invasions au Moyen-Orient.



Un État qui ne peut tolérer la conscience morale chez ses soldats est un État avorté. L'échec des États-Unis peut l'être vu dans leur action judiciaire contre le lieutenant Ehren Watada. Watada vient d'une famille ayant un héritage militaire. Sa réponse à l'attaque du 911 fut de se joindre aux militaires. Diagnostiqué avec de l'asthme, son examen médical a échoué, mais il a persévéré et a fini avec une mission d'officier.



Le problème de Watada c'est qu'il peut reconnaître un crime de guerre même lorsqu'il est commis par un État pouvant faire la loi. Les tortures à la prison d'Abu Ghraib et l'évidence que Bush a trompé les étasuniens au sujet des armes de destruction de masse ont fait réaliser à Watada qu'il était du mauvais côté des principes de Nuremberg, de la charte de l'ONU, et du Code Militaire US, qui dit que les soldats étasuniens ont l'obligation de désobéir aux ordres illégaux. Il s'est engagé au service de son pays, pas pour tuer des gens pour des raisons illégales et immorales.



Watada a refusé de se déployer en Irak. Il est jugé pour refus de déploiement et pour avoir insinué que le président Bush avait trompé les étasuniens.



Maintenant, chaque étasunien attentif sait que Bush les a trompés, et nos plus grands patriotes ont dit ainsi. Watada est en procès pour avoir suggéré ce que chacun sait être vrai. Il n'est pas jugé pour la vérité. Il est jugé pour avoir dit la vérité.



Le refus de se déployer est une accusation plus compréhensible. Il n'y aurait pas d'armée si les soldats ne suivaient pas les ordres. Cependant, comme les USA l'ont établi au tribunal des crimes de guerre de Nuremberg, suivre les ordres n'est pas une excuse de participation à des crimes de guerre. Aux procès des crimes de guerre nazis, ce sont les USA qui ont insisté sur le fait que les soldats étaient responsables d'user de jugement au sujet de la légalité de leurs ordres.



C'est ce qu'a fait le lieutenant Watada. Son procès n'abordera pas le sujet de la justesse de son jugement. Le témoignage contre lui sera qu'il ne s'est pas déployé.



En jugeant le lieutenant Watada le gouvernement US insiste sur le fait que les troupes ne sont pas responsables de juger la légalité de leurs ordres, mais uniquement de s'y conformer. La norme appliquée aux allemands de la Deuxième Guerre Mondiale est trop élevée pour être appliquée aux étasuniens.



Dans une armée d'appelés le refus d'accepter des ordres illégaux de Watada aurait pu être utilisé par les conscrits chair à canon pour faire avorter l'agression projetée par l'État. Cependant, dans une armée d'engagés dans laquelle les soldats cherchent à servir, permettre au lieutenant Watada d'avoir sa conscience ne met pas en péril la structure du commandement. D'autres moins attentionnés et moins conscients porteront en avant l'entreprise de l'État.



Le cas d'Israël et des USA n'empêche pas quelques États Musulmans de réunir aussi des critères d'échec. Cependant, l'Irak, une création artificielle des puissances coloniales occidentales, a été conduit à l'échec et à la guerre civile par l'agression US. L'Iran, une nation avec une histoire de 5.000 ans, n'est certainement pas un État raté. Les principaux États avortés du Moyen-Orient sont les marionnettes des USA. Ils représentent l'hégémonie étasunienne, pas les intérêts de leur peuple.



Ce que les USA et Israël tentent de faire est de transformer le Moyen-Orient Musulman entier en États avortés, c'est-à-dire, en régimes marionnettes. En étendant leur hégémonie au Moyen-Orient, les USA et Israël espèrent prolonger leurs propres existence ratée.



Original : [www.counterpunch.org]

Traduction de Pétrus Lombard pour Alter Info
siryne
O
7 février 2007 02:16
Toujours des articles hippies de la part de counterpunch.org

Comme d habitude siryne lol

c est la faute aux usa et a israel , on connait cette zik , plutot le zouk , la danse du zouk ! Clap

un article du zouk , voila !

Copyright 2006



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/02/07 02:18 par Obs2006.
F
7 février 2007 02:26
Quelle insulte pour le peuple américain de le reduire à la personne de son Président.

Les Etats Unis restent une grande Nation!
s
7 février 2007 02:41
obs2 .


T'en pense quoi ?


[www.dailymotion.com]
siryne
s
7 février 2007 02:43
fleur .


Relis une ou meme deux autres fois à mon avis . tu pourra mieux comprendre de quoi ça parle .
siryne
O
7 février 2007 03:03
Citation
siryne a écrit:
obs2 .
T'en pense quoi ?

[www.dailymotion.com]




Je vais simplement te donner une petite idée pourquoi ce sujet n est pas tout a fait net .

Le sujet avec quoi tu as commencé parle de "bouazza" et la tu me mets "aaabouche" .

Donc est que c est un sujet de la politique des usa dans le P.O ou bien c est un sujet qui traite des prisons aux U.S.A


Je crois plutot , c est un sujet bateau pour faire simplement essayer de montrer les usa sous un mauvais visage .

Voila ce que tu ne sais pas , la premiere séquence ou on voit les prisonniers par terre , et bien c etait une révolution démmarrer par les prisonniers , et les gardiens de prisons ou matons ont du controler la foule des prisonniers par terre sans utiliser une arme a feu , le meilleur moyen de ne pas se faire tuer , c est de tomber par terre et mettre les mains bien a plat . et il faut savoir que tout est fait pour eviter la resistance et de ne pas donner la chance a un prisonnier d etre agressive ou essayer d attaquer le policier .


Donc pourquoi on ne sera jamais d accord toi et moi ?

Parce que ces policiers utilisent des méthodes justement pour se mettre a l abri du danger , car un prisonnier avec un couteau caché peut attaquer tres facilement un gardien de prison .

Une prison est geré avec des regles pour minimiser ce genre d attaques . Est ce que tu comprends ce que veut dire ce mot : " PROCEDURE "

Un prisonnier qui resiste , peut provoquer une bagarre et parfois meme une bagarre generale avec la participation des autres prisonniers .

Mais comme tu as des vues sur ce sujet , un peu comment dire , hippie ?

Attention , je ne dis pas qu il y a eu de sbavures dans le systeme carcerale , bien sur qu il y en a eu ! et bien sur , ils font des enquetes , il ny a aucun systeme parfait .
Alors on ne sera jamais d accord sur ce point .

Maintenant , quel est la situation carcerale en France ?



Modifié 2 fois. Dernière modification le 07/02/07 03:17 par Obs2006.
s
7 février 2007 03:30
Tu es vraiment de mauvaise fois , obs !


Tu le sais que depuis qu'il y'a un buch aux pouvoirs , c'est un desastre !

Ces images que tu as vu c'est humiliations et tortures , et tu as le culot de justifier ces horreurs !!!

Tu n'es pas credible , car on connait ton refrain "la haine des musulmans , et le lechage à buch" !

Relis tes posts , et tu verra plutot ta propagande islamophobe et haineuse .
siryne
O
7 février 2007 03:45
Il y a une sequence ou on voit un gardien frapper un prisonnier , est ce que tu as compris que le documentaire a dit qu il a eté limogé .

Ce que tu ne veux pas comprendre ,c est quand il ya faute , il y a aussi limogeage et parfois plainte en justice , reecoutes ton documentaire .

Ne sois pas a coté de ton propre sujet .
C
7 février 2007 09:45
Sanction?Limogeage?Plainte en justice?Rarement.Que de la poudre aux yeux.Les Etats-unis sont et restent un Etat-voyou (terroriste plutôt)qui se croit au-dessus de la loi internationale.Qui s'assied bien dessus en tout cas malgré la propagande de ses zélateurs.Juste un exemple (c'est bon pour les autres mais pas pour nous):



Les Etats-Unis demandent que soit renouvelée d’urgence une résolution exemptant les forces américaines de la compétence de la Cour pénale internationale.


Aujourd’hui, les Etats-Unis vont demander aux membres du Conseil de sécurité des Nations Unis d’adopter une résolution pour exempter les soldats américains de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI).

Cette résolution, qui n’est qu’une nouvelle illustration de la défiance paranoïaque des USA vis à vis de la Cour pénale internationale, prorogerait une immunité déjà acquise pour les années 2002 et 2003. Elle prévoit que la CPI ne pourra engager aucune enquête ou poursuite concernant des responsables ou des personnels d’un État contributeur qui n’est pas partie au Statut de Rome à raison d’actes ou d’omissions liés à des opérations établies ou autorisées par l’Organisation des Nations Unies.

“Bush frôle l’indécence ! Comment ose-t-il, alors que le monde entier attend que justice soit faite pour les victimes des crimes commis par les forces anglo-américaines en Irak, négocier ainsi l’impunité future de ses soldats » a declaré Sidiki Kaba, Président de la FIDH. « L’année dernière la France, l’Allemagne et la Syrie s’étaient abstenus de voter la résolution. Cette année, il suffirait de sept abstentions pour que cette résolution échoue ».

Alors que le principe même du renouvellement de la résolution devait être discuté fin juin, les autorités américaines ont annoncé mercredi dernier qu’ils souhaitaient que le texte soit voté 48 heures plus tard, le 21 mai 2004.

L’année dernière le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan avait déclaré « espérer que cela [le renouvellement de l’exemption américaine] ne se reproduira pas chaque année car si c’était le cas, le monde risquerait d’en conclure que le Conseil de sécurité essaie de garantir une immunité absolue et permanente aux membres des missions qu’il établit ou qu’il autorise »

Pour la FIDH, il semble que l’empressement mis dans l’adoption de cette résolution va de pair avec le calendrier politique irakien. L’adoption de cette résolution aboutirait à organiser l’impunité des soldats américains présents en Irak si le rôle accru de l’ONU après le transfert de souveraineté était confirmé.

Le message résultant de cette nouvelle démarche américaine va à l’opposé des attentes de la communauté internationale sur les impératifs de justice et de lutte contre l’impunité.

D’ailleurs le récent procès du soldat américain Jeremy Sivits par un tribunal militaire et l’absence, à ce jour, de poursuites visant les plus hauts responsables de la chaîne de commandement, ne répondent pas à ces exigences.

Il est manifeste que la CPI a un rôle essentiel à jouer pour que soient enfin garantis le droit à un procès équitable et le droit des victimes à un recours effectif.

La FIDH demande de façon urgente :

1. aux Etats membres du Conseil de sécurité de voter contre ou de s’abstenir de voter pour la résolution américaine.

2. à tous les Etats de saisir l’opportunité du débat public devant le Conseil de sécurité pour s’opposer publiquement à " l’exception américaine " concernant la compétence de la Cour pénale internationale et la lutte contre l’impunité des auteurs de crimes les plus graves et ainsi de refuser une Cour pénale internationale "à la carte" ;
s
9 février 2007 13:41
De la doctrine Truman aux néoconservateurs -La politique étrangère des USA : une politique criminelle


Intervention à la Conférence internationale « Dénoncer les crimes de guerre – criminaliser la guerre » organisée par l'Organisation Perdana pour une paix mondiale, Kuala Lumpur, 5-7 février 2007.

Michel Chossudovsky

Traduit par Dany Quirion et révisé par Fausto Giudice





1. Le contexte contemporain

Le monde est à une croisée des chemins de la plus sérieuse crise de l'histoire moderne. Les USA se sont embarqués dans une aventure militaire, «une guerre de longue durée», qui menace l'avenir de l'humanité.

Depuis que la première bombe atomique a été lancée sur Hiroshima le 6 août 1945, l'humanité n'a jamais été aussi près de l'impensable, un holocauste nucléaire qui pourrait potentiellement se propager, en termes de retombées radioactives, au-dessus d'une grande partie du Moyen-Orient.

Il y a une montagne de preuves que l'administration Bush, en collaboration avec Israël et l'OTAN, planifie le déclenchement d'une guerre nucléaire contre l'Iran et par une curieuse ironie, en représailles au programme inexistant d'armes nucléaires de Téhéran. L'opération militaire usaméricano-israélienne serait dans « un état de préparation avancé ».

Si un tel plan devait être lancé, la guerre connaîtrait une escalade de nature à entraîner éventuellement la région entière du Moyen-Orient et de l'Asie Centrale.

Comme l'ont suggéré certains analystes, la guerre pourrait se propager au-delà de la région pour finalement nous entraîner dans un scénario de Troisième Guerre Mondiale.

Le déploiement naval dirigé par les USA (comportant un imposant déploiement de matériel militaire) prend actuellement place dans deux théâtres d'opération distincts: le Golfe Persique et la Méditerranée orientale.

La militarisation de la Méditerranée orientale est principalement sous la juridiction de l'OTAN en lien avec Israël. Dirigée contre la Syrie, elle est conduite sous le façade d'une mission de « maintien de la paix » de l'ONU. Dans ce contexte, la guerre israélienne dirigée contre le Liban l'été dernier, qui a vu d'innombrables atrocités et la feuille de routemilitaire beaucoup plus ample, parrainée par les USA .






2. La concentration des forces navales dans le Golfe Persique et en Méditerranée orientale


L'armada navale dans le Golfe Persique est principalement sous le commandement des USA, avec la participation du Canada.
La concentration de forces navales est coordonnée avec des forces d'attaques aériennes. La planification de frappes aériennes contre l'Iran a commencé à la mi-2004, suite à la formulation du CONPLAN 8022 début 2004. En mai 2004, la Directive Présidentielle de Sécurité Nationale (NSPD 35) intitulée Autorisation de Déploiement d'Armes Nucléaires a été émise.

Même si son contenu n'est pas rendu public, on présume que la Directive NSPD 35 concerne le stockage et le déploiement d'armes nucléaires tactiques dans le théâtre de guerre du Moyen-Orient conformément au CONPLAN 8022.

Aux dernières nouvelles, Washington projette de lancer des attaques aériennes à partir des bases militaires en Roumanie et en Bulgarie. «Les forces usaméricaines pourraient utiliser leurs deux bases de l' US Air Force en Bulgarie et une autre sur la côte roumaine de la Mer Noire pour lancer une attaque contre l'Iran en avril [2007], » selon l'agence de nouvelles bulgare Novinite.



3. Le crime de guerre suprême: L'utilisation d'armes nucléaires dans un théâtre de guerre conventionnelle

En dépit des rapports du Pentagone qui décrivent les armes nucléaires tactiques comme « sûres pour la population civile environnante », l'utilisation d'armes nucléaires dans un théâtre de guerre conventionnelle dirigée contre l'Iran représenterait le crime de guerre suprême: un holocauste nucléaire. La contamination radioactive résultante et qui menacerait les générations futures, ne serait pas limitée au Moyen-Orient.





4. La «Guerre contre le terrorisme» : Un prétexte pour faire la guerre





En 2005, on rapporte que le vice-président Dick Cheney a chargé l'USSTRATCOM (Commandement stratégique US) d'élaborer un plan d'urgence « pour qu'il soit mis en application en réponse à une nouvelle attaque terroriste du type de celle du 11 septembre contre les USA ». Des événements provoquant de lourdes pertes, y compris la mort de civils, ont été utilisés pour galvaniser l'opinion publique en faveur d'un ordre du jour militaire. Les morts de civils sont utilisées pour justifier les actions préventives pour défendre la patrie usaméricaine contre un prétendu ennemi extérieur, identifié comme des « terroristes islamiques ».







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Événements provoquant de lourdes pertes Mass Casualty Producing Events





« Un événement terroriste provoquant de lourdes pertes [se produira] quelque part dans le monde occidental – peut-être aux USA – qui amènera notre population à remettre en question notre propre constitution et à commencer à militariser notre pays afin d'éviter une répétition d'un autre événement provoquant de lourdes pertes. »
Général Tommy Franks,

« Nous sommes au bord d'une transformation mondiale. Tout ce dont nous avons besoin, c'est la bonne grosse crise majeure et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial. »
David Rockefeller

« L'Amérique devenant une société de plus en plus multiculturelle, il peut sembler plus difficile de façonner un consensus sur des questions de politique étrangère, excepté dans les circonstances d'une menace extérieure directe massive et perçue largement comme telle.»
Zbigniew Brzezinski dans son livre : Le Grand Échiquier




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On présume que si un événement semblable au 11 septembre impliquant le décès de civils (

événement provoquant de lourdes pertes) devait avoir lieu, l'Iran en serait, selon Cheney, le responsable, fournissant de ce fait un prétexte pour des bombardements punitifs du type des attaques parrainé par USA sur l'Afghanistan en octobre 2001, en représailles contre l'appui prétendu du gouvernement Taliban aux terroristes du 11 septembre.





Plus récemment, plusieurs analystes ont soulevé la possibilité de la création d'un «incident du Golfe de Tonkin», qui serait utilisé par l'administration Bush comme prétexte pour faire la guerre contre l'Iran.

5. L'objectif réel de cette guerre est le pétrole

Le pétrole gît dans les pays musulmans. L'objectif est de prendre possession du pétrole, transformer ces pays en territoires et de redessiner la carte du Moyen-Orient.

La guerre construit un faux « ordre du jour humanitaire. » À travers l'histoire, la diffamation de l'ennemi a été pratiquée maintes et maintes fois pour finalement justifier en fin de compte la guerre et les crimes de guerre.

La diabolisation de l'ennemi sert des objectifs géopolitiques et économiques. De même, la campagne contre « le terrorisme islamique » (qui est soutenu secrètement par les services de renseignement des USA) sert d'appui à la conquête des richesses pétrolières. Le terme « islamo-fascisme, » sert à dénigrer les politiques, les institutions, les valeurs et le tissu social des pays musulmans, tout en renforçant les valeurs « de la démocratie occidentale » et « du marché libre » comme seule alternative pour ces pays.

La guerre menée par les USA dans la grande région du Moyen-Orient et de l'Asie Centrale consiste à prendre le contrôle de plus de soixante pour cent des réserves mondiales de pétrole et de gaz naturel. Les géants pétroliers anglo-usaméricains cherchent également à prendre le contrôle des routes d'oléoducs et de gazoducs partant de cette région.





Les pays musulmans - dont l'Arabie Saoudite, l'Irak, l'Iran, le Koweït, les Émirats Arabes Unis, le Qatar, le Yémen, la Libye, le Nigeria, l'Algérie, le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan, la Malaisie, l'Indonésie, le Brunei - possèdent entre 66.2 et 75.9 pour cent des réserves totales de pétrole, selon les sources et de les méthodes d'évaluation utilisée.

En revanche, les USA ont à peine 2 pour cent des réserves totales de pétrole. Les pays occidentaux dont les principaux producteurs de pétrole - Canada, USA, Norvège, Royaume-Uni, Danemark et Australie - contrôlent approximativement 4 pour cent de réserves totales de pétrole. (Selon une évaluation alternative du Oil and Gas Journal qui inclut les sables bitumineux du Canada, ce pourcentage serait de l'ordre de 16.5%).

La plus grande part des réserves mondiales de pétrole se situent dans la région se prolongeant du Yémen au bassin de la Mer Caspienne et du littoral méditerranéen oriental au Golfe Persique. Cette grande région du Moyen-Orient et de l'Asie Centrale, qui est le théâtre de la « guerre contre le terrorisme » menée par les USA contient selon les évaluations de World Oil, plus de soixante pour cent des réserves de pétrole. (Voir le tableau ci-dessous).

L'Irak a cinq fois plus de pétrole que les USA .

Les pays musulmans possèdent au moins 16 fois plus de pétrole que les pays occidentaux.

Les principales réserves de pétrole en pays non-musulmans sont situées au Venezuela, en Russie, au Mexique, en Chine et au Brésil. (Voir tableau)

Les victimes des crimes de guerre sont diffamées. La diabolisation est pratiquée contre un ennemi qui possède les trois-quarts des réserves mondiales de pétrole. « L'axe du mal », « les États voyous », « les nations faillies», « les terroristes islamistes »: le diabolisation et la diffamation sont les piliers idéologiques de la guerre usaméricaine « contre le terrorisme ». Elles servent de casus belli pour la guerre pour le pétrole.

La guerre pour le pétrole exige le diabolisation de ceux qui possèdent le pétrole. L'ennemi est perçu comme mauvais afin de justifier une action militaire entraînant le massacre de masse des civils. La région du Moyen-Orient et de l'Asie Centrale est fortement militarisée. (Voir carte). Les gisements de pétrole sont encerclés : des navires de guerre de l'OTAN sont postés en Méditerranée orientale (en tant qu'éléments d'une opération de « maintien de la paix » de l'ONU), le porte-avions et le corps expéditionnaire d'attaque navale dans le Golfe Persique et dans la Mer d'Oman sont déployés en tant qu'éléments de la « guerre contre le terrorisme.





6. Historique : De Hiroshima à la doctrine de la guerre préventive


Quelles sont les racines historiques de cet ordre du jour militaire? Quel est le bilan des crimes de guerre parrainés par les USA sur la période qui va de 1945 à nos jours?



QUI SONT LES CRIMINELS DE GUERRE: BUSH N'EST PAS LE SEUL CRIMINEL DE GUERRE SUR LA SELLETTE

Les crimes de guerre et les atrocités usaméricains devraient être vus comme une conséquence directe de la politique étrangère et de l'agenda militaire, lesquels soutiennent les intérêts de sociétés usaméricaines y compris les géants pétrolières, l'establishment financier de Wall Street et les six plus gros fournisseurs de la défense.

La guerre du Moyen-Orient est le point culminant d'une histoire d'interventions militaires parrainées par les USA.

Le bombardement d'Hiroshima était l'étape initiale menant à la formulation d'une doctrine nucléaire « préventive », selon laquelle des armes nucléaires doivent être utilisées dans des théâtres de guerre conventionnelle.

Il y a un continuité: le bombardement d'Hiroshima a été présenté à l'opinion publique comme « sûr pour les civils », puisque Hiroshima a été identifiée comme « une base militaire » par le Président Truman dans un discours à la radio du 9 août 1945 :

« Le monde notera que la première bombe atomique a été lancée sur Hiroshima, une base militaire. C'était parce que nous avons souhaité éviter dans cette première attaque, autant que possible, de tuer des civils… »

(Le Président Harry S. Truman dans un discours à la nation à la radio, le 9 août 1945, [écoutez l'extrait de son discours]En lisant le journal intime de Truman on a la nette impression qu'il a cru fermement que Hiroshima était une cible militaire. Lui a-t-on donné des informations sur les conséquences de la bombe atomique? (Le Président Harry S. Truman, journal intime, 25 juillet 1945).

De même, l'utilisation d'armes nucléaires contre l'Iran est présentée comme un acte d'autodéfense qui, selon le Pentagone, réduira au minimum les risques « de dommages collatéraux » et protégera les vies des civils. Antérieurement à l'invasion de l'Irak, l'utilisation des armes nucléaires tactiques avait été envisagée comme moyen d'assassiner Saddam Hussein :

« Si Saddam était sans doute la cible de la plus haute valeur en Irak, alors les conditions seraient réunies pour utiliser une arme nucléaire comme le B61-11 pour s'assurer de le tuer et de décapiter le régime ». (Defense News, le 8 décembre 2003).

De manière plus générale, les mini-bombes armes nucléaires sont considérées comme sûres pour être utilisées dans un théâtre de guerre conventionnelle:

« Ce dont on a besoin maintenant, c'est de quelque chose qui peut menacer un réseau d'abris souterrains situé à 300 mètres de profondeur sous le granit, sans tuer la population civile environnante. »
(Un représentant du Pentagone cité par Michel Chossudovsky, 2006, globalresearch.ca)

Ces rapports, qui dévoilent la doctrine nucléaire des USA favorisent selon la Fédération des Scientifiques Américains (Federation of American Scientists) « l'illusion que des armes nucléaires pourraient être utilisées de manières à réduire au minimum les dommages collatéraux », laissant croire qu'il est acceptable d'utiliser ces outils comme des armes conventionnelles. » (Voir [www.fas.org])



7. Les guerres US de « l'Ére de l'Après-Guerre »

Ce que l'on nomme par euphémisme « l'ère de l'après-guerre » est en fait une période de guerre et de militarisation continues. Depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, cette « guerre prolongée» sert à établir l'hégémonie des USA dans le monde entier.

Cette période est caractérisée par une succession de théâtres de guerre parrainés par les USA (la Corée, le Vietnam, le Cambodge, l'Afghanistan, l'Irak et la Yougoslavie), de diverses formes d'interventions militaires comprenant des conflits de faible intensité, des « guerres civiles » (Congo, Angola, Somalie, Éthiopie, Soudan), des coups d'État militaires, des escadrons de la mort parrainés par les USA et des massacres (Chili, Guatemala, Honduras, Argentine, Indonésie, Thaïlande, Philippines), des guerres secrètes menées par les services de renseignements des USA , etc.

Cette période entière (de 1945 – à aujourd'hui) a été marquée par une succession de guerres et des interventions militaires et d'espionnage parrainées par les USA dans chacune des principales régions du monde (voir carte ci-dessous).





Responsables de ces diverses opérations, les USA ont attaqué depuis août 1945, directement ou indirectement, environ 44 pays dans différentes régions du monde en voie de développement; et pour un certain nombre d'entre eux plus d'une fois (Eric Waddell, 2003):
« L'objectif avoué de ces interventions militaires était d'effectuer des « changements de régime ». Les couvertures « des droits de l'homme » et de la « démocratie ont été invariablement évoqués pour justifier ce qui était des actes unilatéraux et illégaux. » (Eric Waddell, 2003)

Les fondements de la politique étrangère de ce qui est maintenant présenté par des représentants de Bush comme la « guerre prolongée » doivent être trouvés dans ce qui est connu comme la « doctrine Truman », d'abord formulée par le conseiller George F. Kennan de la politique étrangère dans une directive du Département d'État de 1948. Ce que ce document de 1948 colporte est une continuité dans la politique étrangère des USA , de la guerre de « contaimnent » (politique de limitation de l'expansion du communisme, NdT) à la guerre « préventive » (Pre-emptive War). Il énonce en termes polis que les USA devraient rechercher la domination économique et stratégique par des moyens militaires:



« D'ailleurs, nous avons environ 50% de la richesse mondiale mais seulement 6.3% de sa population. Cette disparité est particulièrement grande entre nous et les peuples d'Asie. Dans cette situation, nous ne pouvons pas manquer d'être l'objet d'envie et de ressentiment. Nos vraies tâches dans la période à venir sont de concevoir un modèle de rapports qui nous permettront de maintenir cette situation de disparité sans que cela nuise à notre sécurité nationale. Pour y parvenir, nous devrons nous passer de toute sentimentalité et de tout rêve éveillé; et notre attention devra être fixée partout sur nos objectifs nationaux immédiats. Nous ne devons pas nous faire des illusions en croyant que nous pouvons nous permettre le luxe de l'altruisme et d'un rôle de bienfaiteurs. (…)




Face à cette situation nous ferions mieux de nous dispenser maintenant d'un certain nombre de concepts qui ont marqué notre pensée en ce qui concerne l'Extrême-Orient. Nous devrions nous dispenser d'aspirer « à être aimés » ou à être considérés comme les dépositaires d'un altruisme international à l'âme noble. Nous devrions cesser de nous prendre pour les gardiens de nos frères et nous abstenir d'offrir des conseils moraux et idéologiques. Nous devrions cesser de tenir des propos sur des objectifs vagues et - pour l'Extrême-Orient - irréalistes tels que les droits de l'homme, l'amélioration des conditions de vie et la démocratisation. Le jour n'est pas loin où nous allons devoir agir selon des concepts stricts de puissance. Moins nous serons handicapés par des slogans idéalistes, et mieux ce sera.

»
George F. Kennan, directive du département d'État, 1948



8. Détruire l'internationalisme

La désintégration planifiée de l'Organisation des Nations Unies comme organisme international, indépendant et influent a été sur les planches à dessin de la politique étrangère des USA depuis la création des Nations Unies en 1946. Sa mort planifiée faisait partie intégrante de la doctrine Truman telle que définie en 1948. Dès la création même de l'ONU, Washington a cherché d'une part à la contrôler à son avantage, tout en cherchant également à l'affaiblir et enfin à la détruire. Le Secrétaire général sortant Kofi Annan est devenu un outil de la politique étrangère des USA

Pour le dire avec George Kennan:

« Parfois, elle [l'Organisation des Nations Unies] a atteint un objectif utile. Mais généralement elle a créé plus de problèmes qu'elle n'en a résolus et elle a mené à une dispersion considérable de notre effort diplomatique. (George Kennan, 1948)

Dans nos efforts pour nous servir de la majorité aux Nations Unies à des fins politiques majeures, nous jouons avec une arme dangereuse qui peut un jour se retourner contre nous. C'est une situation qui justifie une étude plus prévoyante et plus soigneuse de notre part. » (George Kennan, 1948)

Bien qu'officiellement engagée envers la « communauté internationale », Washington n'a fait allégeance que du bout des lèvres aux Nations Unies. Ces dernières années Washington a cherché à saper l'ONU en tant qu'institution. Depuis la première guerre du Golfe, l'ONU a, en grande partie, agit en pure chambre d'enregistrement. Elle a fermé les yeux sur les crimes de guerre des USA et elle a mis en application de prétendues opérations de maintien de la paix au nom des envahisseurs anglo-usaméricains, en violation de la charte de l'ONU.



9. De la doctrine Truman aux néoconservateurs

L'ordre du jour néoconservateur sous l'administration Bush devrait être perçu comme le point culminant d'un cadre (bipartisan) de politique étrangère « d'après-guerre », qui fournit les bases pour la planification des guerres contemporaines et d'atrocités telles que l'installation de chambres de torture, de camps de concentration et l'utilisation très répandue d'armes interdites contre des civils.

De la Corée, du Vietnam et de l'Afghanistan aux coups d'État militaires parrainés par la CIA en Amérique latine et en Asie du Sud-est, l'objectif a été d'assurer aux USA l'hégémonie militaire et la domination économique mondiale telles que formulées par la « doctrine Truman ». En dépit des différences significatives de politique, les administrations Démocrates et Républicaines successives, de Harry Truman à George W. Bush ont réalisé cet agenda militaire mondial.



10. Les crimes de guerre et les atrocités usaméricaines

Cette période entière de « l'après-guerre » est marquée par un accroissement des crimes de guerre ayant pour résultat la mort de plus de dix millions de personnes. Ce chiffre n'inclut pas ceux qui ont péri en raison de la pauvreté, de la famine et de la maladie.

Ce dont nous traitons est un agenda criminel de politique étrangère des USA . La criminalisation n'est pas l'apanage d'un ou plusieurs chefs d'État. Elle concerne le système entier de l'État tel que les diverses institutions civiles et militaires tout comme les intérêts des puissantes sociétés qui sont à la base de la formulation de la politique étrangère des USA , des boîtes à idées (think tank) de Washington et les institutions financières qui financent la machine militaire.

Les crimes de guerre sont le résultat de la dérive criminelle de l'État US et de son appareil de politique étrangère. Nous n'avons pas affaire à des criminels de guerre individuels mais à un processus impliquant des décideurs agissant à différents niveaux et mandatés pour commettre des crimes de guerre selon des lignes directrices et des procédures établies.

Ce qui distingue l'administration Bush dans la longue liste de crimes et d'atrocités commis par les USA c'est le fait que les camps de concentration, les assassinats ciblés et les chambres de torture sont maintenant ouvertement considérés comme des formes légitimes d'intervention qui soutiennent « la guerre globale contre le terrorisme » et appuient la propagation de la démocratie occidentale.

11. Les mécanismes d'intervention usaméricaine

Les crimes parrainés par les USA ne sont pas limités aux pertes humaines et à la destruction physique de l'infrastructure des nations.

Des pays sont détruits, souvent transformé en territoires, la souveraineté est abolie, les institutions nationales s'effondrent, l'économie nationale est détruite par l'imposition de réformes du « marché libre », le chômage devient endémique, les services sociaux sont démantelés, les salaires s'effondrent, et les gens sont appauvris.

De leur côté, les actifs de la nation et les ressources naturelles sont transférés entre les mains d' investisseurs étrangers par des programmes de privatisation imposés par les forces d'invasion.



12. L'initiative de Perdana : aller à contre-courant de la vague guerrière

L'initiative de Perdana pour criminaliser la guerre cherche à briser le consensus.

Une fois que ce consensus est brisé, la légitimité précaire « de la guerre globale contre le terrorisme » s'effondre comme un château de cartes. Les criminels de Guerre haut placés se voient dès lors couper l'herbe sous les pieds.

Aller à contre-courant de la vague guerrière exige de travailler en réseau pour toucher le grand public afin d'informer les gens à travers le monde, au niveau national et international, dans les quartiers, dans les lieux de travail, les paroisses, les mosquées, les écoles, les universités et les municipalités sur les dangers d'une guerre parrainée par les USA qui inclut l'emploi d'armes nucléaires. Le message doit être fort et clair : Ce n'est pas l'Iran qui menace la sécurité dans le monde, ce sont les USA et Israël.

Des débats et des discussions doivent aussi avoir lieu au sein des armées et des services secrets, en particulier en ce qui concerne l'utilisation des armes nucléaires tactiques, dans les couloirs du Congrès des USA , dans les administrations municipales et à tous les niveaux du gouvernement. En fin de compte, il faut contester la légitimité des acteurs politiques et militaires hauts placés.

Les membres du Congrès semblent hésiter à exercer le pouvoir qui leur est conféré par la Constitution des USA afin d'empêcher l'impensable: l'impact d'une guerre nucléaire parrainée par les USA . Les conséquences de cette inaction pourraient être dévastatrices. Une fois que la décision est prise au niveau politique, Qui plus est, les mouvements antiguerre n'ont pas abordé de manière cohérente la menace nucléaire que représentent les USA face à l'Iran, en partie du fait des divisions dans leurs rangs et aussi du fait de leur manque d'information. En outre, un secteur significatif du mouvement antiguerre considère la « menace du terrorisme islamique » comme réelle. « Nous sommes contre la guerre, mais nous soutenons la guerre contre le terrorisme. » Cette position ambivalente sert finalement à renforcer la légitimité de la doctrine sur la sécurité nationale des USA qui implique « guerre globale contre le terrorisme » (GWOT).

Dans cette conjoncture, avec la faible popularité du régime Bush-Cheney, une réelle occasion existe pour enclencher une procédure de destitution (impeachment) qui pourrait permettre de bloquer temporairement l'agenda militaire.

Les médias dominants portent aussi une lourde responsabilité dans la couverture des crimes de guerre parrainés par les USA . Jusqu'à tout récemment, les préparatifs de guerre impliquant l'utilisation d'armes nucléaires n'ont qu'à peine été couverts par les mass-médias. Ces derniers doivent aussi être contestés avec vigueur pour leur couverture tendancieuse de la guerre au Moyen-Orient.

Ce qu'il faut, c'est briser la conspiration du silence, dénoncer les mensonges et la désinformation des médias et, affronter la nature criminelle de l'administration US et des autres gouvernements qui la soutiennent, cet agenda de guerre aussi bien que son prétendu « agenda pour la sécurité de la patrie (Homeland Security) » qui a déjà défini les contours d'un État policier.

En réponse à l'initiative de Perdana pour criminaliser la guerre, il est essentiel de mettre le projet de guerre usaméricano-israélien au premier plan de la discussion politique, en particulier en Amérique du Nord, en Europe occidentale et en Israël. Les dirigeants politiques et militaires qui sont opposés à la guerre doivent prendre une position ferme, à partir de leurs institutions respectives. Les citoyens doivent prendre position individuellement et collectivement contre la guerre.



ANNEXE



A1 Catégorisation et nature des interventions US (44 pays)



Les pertes ne se limitent pas aux morts sur le théâtre de guerre ou autres opérations de type militaire, il faut aussi évaluer les grands mécanismes économiques, sociaux et institutionneles ainsi que les conséquences écologiques des guerres et de l'(effondrement économique.Concernant les opérations militaires, clandestiens de renseignement ou d'autres types, on peut distinguer entre :



TW (Theater War) = guerre déclarée



MC (US Instigated Military Coup) = Coup d d'État à l'instigation des USA



CW (US Sponsored Civil War) = guerre civile patronnée par les USA



MP (Military policing) = maintien de l'ordre militarisé



CO (Covert Intelligence operation, proxy armies, death squadrons) = Opérations clandestines de renseignement, armées fantoches, escadrons de la mort



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Pays



Afghanistan TW CW MC CO, Angola CW CO, Argentina MC CO, Bangladesh MC, Bolivia MC, Bosnia TW CW, Brazil MC CO, Cambodia TW CW CO, Chile MC CO, Colombia CW CO, Congo TW CW, Dominican Republic MC MP CO, El Salvador CW, MC CO, Eritrea CW, Ethiopia CW , Guatemala MC CO, Grenada MP, Haiti MC MP CO, Honduras MC MP CO, Indonesia MC CO, Iran MC, Iraq MC TW CO, Japan TW , Laos TW CW, Lebanon TW CW CO MP, Liberia, CW, Macedonia MP, CW CO, Mozambique CW CO, Nicaragua CW CO, Nigeria CW CO,North Korea TW CW, Pakistan MC CO, Palestine CW CO, Panama MC MP, Philippines MC MP CO, Rwanda CW CO, Serbia CW CO, Somalia CW MP CO, Sierra Leone CW, South Korea CW TW CO, Sudan CW MP CO, Thailand MC CO, Uruguay MC CO, Venezuela MC, Vietnam TW MC CW, Zimbabwe CW



Exemples historiques de crimes de guerre parrainés par les USA



UNE SÉLECTION DE PAYS



Corée (1950-1953)



La Corée du Nord a perdu environ un tiers de sa population de 8 à 9 millions d'habitants durant les 37 mois de « guerre chaude » de 1950 à 1953, un pourcentage sans précédent dans aucune nation ayant subi un conflit armé. Le Général Lemay, responsable des opérations US en Corée, reconnaît candidement qu les USA ont tué jusqu'à 20% de la population nord-coréenne pendant les trois périodes bombardements intensifs.



Vietnam (1954-1975)



Selon les sources vietnamiennes, les pertes civiles de la guerre du Vietnam ont été de 4 millions de personnes. Sur une population de 38 millions d'âmes dans la période 1954-1975, les pertes vietnamiennes ont représenté de 12 à 13% de la population.



Indonésie (1965)



Si l'Indonésie n'a pas été envahie par des forces US, elle a vécu, selon un rapport de la CIA, « l'un des pires meurtres de masse du XXème siècle ». Ironie du sort, c'est la CIA qui a été l'instigatrice de ce plan.
"Le rapport de la CIA, qui fait 300 pages, oublie de mentionner le rôle direct des USA dans les massacres. Il fait porter pour l'essentiel la responsabilité des tueries sur les victimes elles-mêmes, à savoir les membres du parti communiste indonésien (PKI). Les centaines de milliers de personnes tuées par armes à feu, par armes blanches ou à coups de gourdin ou encore tuées par la faim étaient étiquetés comme auteurs –réels ou intentionnels – d'atrocités, tout aussi coupable sdu meurtre de généraux de l'armée que la poignée de gens qui étaient vraiment coupables. »



Congo (1998-2000)



Les « guerres civiles » au Congo (1998-2000) et au Soudan étaient patronnées par les USA. Deux ans de guerre au Congo ont causé selon les estimations 3.8 millions de morts, la plupart de faim et de maladie (induites par la guerre).



Soudan



Deux millions de morts : résultat de 18 ans de « guerre civile » liée la lutte pour le contrôle des réserves pétrolières.



Nigéria-Biafra



Un million de morts durant le conflit Nigéria-Biafra sponsorisé par les USA (el la France ! NdT) à la fin des années 60, lui aussi lié aux intérêts pétroliers.



Rwanda (1994-1995)



Entre 500 000 et 1 millions de morts dans la « guerre civile » et le génocide rwandais. Des rapports récents confirment le rôle-clé joué par les USA et la Grande-Bretagne dans le déclenchement des massacres ethniques (sans oublier le fauteur principal, la France de Mitterrand ! NdT)



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Source : mondialisation.ca
Original : globalresearch.ca
siryne
e
9 février 2007 22:34
usa et les sionistes meme combat.

ecoutez l'emission de france inter 2000 ans dhistoire:La conquête de l'Ouest

[www.radiofrance.fr]

vous verrez comment les usa se sont agrandi en volant des territoires au mexique.
T
11 février 2007 09:00
Je remercie les Etats-Unis pour les deux guerres mondiales ! Go G.I

un français reconnaissant ! Vous êtes les bienvenues
s
11 février 2007 13:26
La science du mal et de son usage à des fin politiques

Par Carolyn Baker, le 9 février 2007



MAL : 1 a : moralement répréhensible : péché, méchant < une mauvaise pulsion> b : provenant d'un réel ou attribué mauvais caractère ou conduite 2 a archaïque : inférieur b : causant malaise ou répulsion : choquant c : désagréable 3 a : causant du tort : pernicieux b : marqué par le malheur : malchanceux (Merriam-Webster en ligne)



Les éditions Pilule Rouge ont récemment publié [en français] le livre du psychologue Andrew M. Lobaczewski Ponérologie Politique, dans lequel l'auteur expose ses observations durant ses années de travail clinique en Pologne sur la corrélation élevée entre des actes que la plupart considèrent « mauvais » et diverses pathologies.



Le diagnostic le plus juste de ces individus [atteints des diverses pathologies] en jargon psychologique moderne pourrait être la sociopathie, dont la caractéristique la plus importante est le manque apparent de conscience, ou d'empathie, pour les autres êtres vivants. Lobaczewski et certains de ses collègues d'Europe de l'est, travaillant sous le gouvernement soviétique, ont décidé de mener cette étude aux niveaux les plus hauts et de rechercher comment la sociopathie se déroule dans le gouvernement, dans les affaires, et dans d'autres groupes sociaux.



La ponérologie politique (du grec ' poneros ' signifiant ' mal ') est une science sur la nature du mal adaptée à des fins politiques, qui provoque en définitive à plus grande échelle une pathocratie. La recherche indique que des sociopathes se trouvent parmi toutes les races, ethnies et croyances, et qu'aucun groupe n'est immunisé contre eux. Les sociopathes constituent, selon l'auteur, environ 6% de la population de tout groupe donné. L'éditeur de Pilule Rouge déclare que « Ponérologie Politique est un livre qui présente un aperçu horrifiant de la structure sous-tendant nos gouvernements, nos plus grandes sociétés, et même notre système de loi. » Après avoir lu le livre, un certain nombre de questions harcelantes au sujet des politiques et des pratiques du gouvernement et de responsables de sociétés ont commencé à s'éclaircir, du fait que l'analyse de Lobaczewski va au cœur de pourquoi le gouvernement des États-Unis est devenu une entreprise criminelle infernale résolue à dominer le monde et à anéantir un très grand nombre d'êtres humains dans le monde et à l'intérieur du pays.



Quand j'ai commencé la première fois le livre j'étais plus que déconcerté par le style européen de l'écriture de Lobaczewski -- sa verbosité et sa concision --, provoquante dans son approche. Néanmoins, comme j'ai poursuivi la lecture, et je dois l'admettre, en me démenant avec ses phrases, ma reconnaissant a de plus en plus grandi envers le livre et l'ami qui me l'a donné. En conséquence, quelques uns des concepts essentiels de l'auteur exigent d'être partagés, et cet article est simplement la tentative de le faire.



Lobaczewski signale d'abord que les sociétés sont plus vulnérables au mal pendant les bons moments. « Pendant les bons moments, » écrit-il, « les gens perdent de vue progressivement le besoin de réflexion profonde, d'introspection, de connaissance des autres, et de compréhension des lois compliquées de la vie. » (p.85) Certes, dans ma vie, je n'ai pas été spectateur d'une société étasunienne voulant réfléchir et lutter contre les complexités de l'existence depuis la guerre du Viêt-nam. Bien qu'une grande partie de la protestation et de l'activisme des années 60 ait été naïvement peu perspicace, la tension et le sentiment d'anxiété de l'époque ont conduit une majorité d'étasuniens à regarder plus profondément en eux qu'ils l'auraient fait autrement.



Bien entendu, talonnant la guerre est venu le Watergate, et davantage de preuves que les gouvernements trahissent toujours leurs propres citoyens et nient toujours le faire. Alors, quand la génération des années 70 nous a offert les tromperies de la paix et du gouvernement honnête, le travail préparatoire pour les horreurs actuelles était posé dans le pays et mondialement. Les USA était lassés de la guerre, et la douleur cuisante des blessures du Watergate, expriment l'affirmation de Lobaczewski que « pendant les bons moments, la recherche de la vérité devient inconfortable parce qu'elle révèle des faits gênants. » (85) D'autre part, il déclare, « La souffrance, l'effort, et l'activité mentale pendant des périodes de rigueur imminente mène à une progressive, généralement intensifiée, régénération des valeurs perdues, qui a pour résultat le progrès humain. » (p.87) Réciproquement, « Le cycle des moments heureux et paisibles favorise un rétrécissement de la vue du monde et une augmentation de l'égotisme.... » Bien, Jung l'a dit longtemps avant Lobaczewski : L'analyse consciente de la douleur produit la croissance tandis que ne rien laisser se dérouler excepté les bons moments produit la stagnation et l'illusion. (87)



Peut-être qu'aucune génération de l'histoire étasunienne n'a jamais été aussi vulnérable à l'égotisme que celle des années 70. Elle est devenue notoire en tant que « MA Génération » pour une raison -- non seulement parce que les étasuniens sont devenus plus narcissiques personnellement, mais aussi parce que mondialement, en dépit de la perte de notre premières guerre et de l'érosion du scandale du Watergate, nous avons continué à démontrer notre supériorité pendant que nous continuions à mettre en scène divers coups autour du monde et à faire la guerre économique contre les pays en voie de développement, dressant la scène pour l'ascension de Reagan au pouvoir dans les années 80 et pour notre radicalisation comme sauveur par contraste « à l'empire du mal » de quiconque osant être en désaccord.



C'est exactement à ces moments d'auto-délire que les nations se rendent elles-mêmes sourdes, muettes, et aveugles aux sociopathes amoraux qui les séduisent par des politiques et des pratiques qui sont mortelles pour elles et pour le reste du monde. Le manque de réflexion produit par définition des êtres humains dénués de discernement.



Un énorme problème, que j'ai avec l'élucidation de la théorie de Lobaczewski, est son usage de « normal » pour décrire les gens qui ne sont pas sociopathes. J'aurais souhaité qu'il utilise un terme différent car « normal » est aussi amorphe et chargée de la naïve supposition qu'il existe une chose comme un être humain sans au moins un dysfonctionnement dans un aspect de sa vie. Néanmoins, il souligne que les soi-disant individus « normaux » ne peuvent pas comprendre l'esprit ou le comportement du sociopathe, et qu'ils sont ainsi particulièrement vulnérables à subir leurs nuisances -- d'où la principale raison de l'écriture du livre sur la ponérologie, c'est-à-dire, l'instruction des non-sociopathes sur cette pathologie. L'auteur emploie l'expression « orateurs captivants » pour décrire les charmeurs de serpent psychologiques qui semblent être des sauveurs, des penseurs ou des politiciens éclairés, même des activistes qui se présentent comme possédant des intuitions basées sur une recherche effectuée uniquement par eux-mêmes ou sur des informations obtenues au travers de voies extraordinaires auxquelles personne d'autre n'a accès. Cela pourrait aussi s'appliquer aux chefs de culte comme Warren Jeffs et Jim Jones.



Cependant, l'auteur avertit le lecteur que nos propres processus inconscients peuvent empêcher de passer les « drapeaux rouges » qui peuvent surgir en ayant affaire aux sociopathes. « Les processus psychologiques inconscients surpassent le raisonnement conscient, dans le temps et dans les possibilité, rendant de nombreux phénomènes psychologiques possibles. » (152) Ainsi le déni qui interdit à quelques individus de voir les vérités les plus sombres sur ce qu'un sociopathe tente de promouvoir, c'est-à-dire, « Notre gouvernement ne nous nuirait pas ; notre gouvernement a nos meilleurs intérêts au cœur ; aucun président ne pourrait s'en tirer avec ça ; l'autorité de la loi est toujours au travail aux USA ; le fascisme ne peut pas arriver ici ; le gouvernement US ne pourrait pas vraiment avoir orchestré les attaques du 911 ; si le 911 étaient orchestré par le gouvernement US, trop de gens auraient été impliquées pour que cela reste secret », et ainsi de suite ad infinitum.



Lobaczewski affirme que chaque société devrait enseigner à ses membres des techniques de pensée appropriées et comment détecter les drapeaux rouges de la sociopathie. L'enseignement des techniques de pensée critiques dans le processus éducatif est une étape dans cette direction, mais aux USA aucun enfant n'est laissé faire baisser le niveau gargantuesque du projet [des psychopathes], même cette première étape est absente d'une manière accablante.



L'auteur déclare, « un réseau renforçant toujours les individus psychopathes et apparentés commence graduellement à dominer, éclipsant les autres. » (192) Cette situation revient rapidement à une pathocratie ou à un système dans lequel une petite minorité pathologique prend le contrôle d'une société de gens normaux. (193) L'éditeur du livre, Laura Chevalier-Jadczyk, n'hésite pas dans des notes de bas de page à appeler Karl Rove, Dick Cheney, et Donald Rumsfeld, sous la tutelle du Leo Strauss, les principaux acteurs de la pathocratie du 21ème siècle étasunien. Tragiquement, selon l'auteur, « La pathocratie paralyse progressivement tout [et]... s'impose progressivement partout et engourdit tout. » (195)



Si tous ceci semble très sinistre, et ça l'est, Lobaczewski nous encourage en soulignant cela, « Si l'activité de facteurs ponérogénique -- les individus déviants pathologiques et leur activité -- est soumise au contrôle conscient d'un scientifique, spécifique, et de nature sociétale, nous pouvons contrecarrer le mal aussi efficacement qu'au moyen d'appels persistants au respect des valeurs morales. » (180) En d'autres termes, l'auteur maintient que, faire campagne pour les seules valeurs morales, ne peut ni prévenir, ni mettre à découvert l'activité ponérogénique. En fait, il affirme, que cela peut aggraver cette activité en détournant l'attention des formes les plus horribles du mal vers ce qui n'est pas mauvais du tout ou se présente sous des traits plus complexes et moins flagrants. Dans ce pays, nous avons été seulement spectateurs de l'idéologie de la droite religieuse et de sa rhétorique à observer un dernier exemple stellaire. Professant être une « culture de vie » elle est implacablement obsédée par la mort, la violence apocalyptique, le feu de l'enfer et le soufre. Essentiellement, ne servant aucun objectif dans le milieu courant, elle nourrit et perpétue la pathocratie.



Ponérologie Politique est un travail de valeur inestimable que chaque être d'humain s'efforçant de devenir conscient devrait lire, non seulement pour son exposé de la pathologie des individus actuellement aux commandes du gouvernement US, mais aussi pour la lumière qu'il peut jeter sur des individus plus proches de chez soi, ceux qui peuvent être des amis, des camarades activistes, des meneurs d'affaires ou civiques. Le but du livre n'est pas d'inciter à la paranoïa, mais de cultiver le discernement et d'étayer notre confiance en notre intuition innée afin de naviguer sur les manifestations intimidantes du mal qui nous entourent au 21ème siècle.



Original : ThePeoplesVoice.org, Carolyn Baker, le 9 février 2007

Traduction de Pétrus Lombard pour Alter Info
siryne
t
26 février 2007 18:43
sujet interessant et puisque l'on parle de conspiration je vais rajouter mon grain de sel...
[www.dailymotion.com]
[www.dailymotion.com]
[www.dailymotion.com]
en faite c 3 video que j'ai trouvé sur daily motion ou on voit un etrange objet( ou ovni- terrestre made in usa??!!) allez a une vitesse 6fois plus rapide que l'avion et les projection de debrit du wtc...
etrange et de plus on arrive a percevoir cette objet sur d'autres video sur on regarde bien mais sur la plupart ca doit allez trop vite pour etre vu par une camera on dirait...
et puis une autre video qui est un peu visionnaire sur ce qui ce passe en ce moment...
[www.dailymotion.com]

mais le mieux a mon sens, sans tomber dans le coté paranno, c'est de faire quelques recherches simple entre les grand dirigent de notre monde et leur lien entre les franc macon, les illuminati,les bones and skulls,et le bohemien club...l'encyclopedie wiki est assez bien documenté a ce sujet mais bon ou est la verité ou est le mensonge...

bonne investigation sur le net a tous!!
 
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