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2 avril 2010 20:32
Philosophie en Perse [modifier]

Pour la philosophie dans l'Iran moderne, voir: Mouvements intellectuels en Iran

Pendant l'antiquité, la Perse était connue en Occident comme la terre où le soleil de la philosophie brillait avec force, au point que Plotin serait entré dans l'armée romaine avec l'espoir qu'il pourrait aller en Perse et rencontrer ses philosophes. De plus, quand ce qui restait de l'Académie de Platon fut fermé par les Byzantins, les philosophes qui en faisaient partie se sont réfugiés en Perse.

Zoroastre était lui-même connu du monde antique non seulement comme un prophète, mais aussi comme un philosophe.

Concernant la philosophie du monde arabo-musulman, dont les premières écoles ont beaucoup influencé l'Occident, la plupart de ses grands personnages étaient Perses ou étaient originaires du Monde iranien[6].
Sciences dans l'Iran moderne [modifier]

Les scientifiques iraniens s'ouvrent avec précaution au monde extérieur, et ils essaient de faire revivre l'âge d'or de la science en Perse. De nombreux scientifiques, ainsi que l'Académie iranienne des sciences médicales et l'Académie des sciences d'Iran sont impliqués dans ce renouveau. L'Iran a multiplié par dix ses publications entre 1996 et 2004 et a été classé premier en termes de taux de croissance, suivi par la Chine[7]

L'Iran est le bon exemple d'un pays qui a fait des avancées considérables en se concentrant sur l'éducation et la formation. Malgré les sanctions subies pendant les décennies passées, les scientifiques iraniens ont tout de même produits des recherches de très bonne qualité. Leur taux de publication dans les journaux internationaux a quadruplé durant la décennie passée. Bien que ce taux de publication soit toujours très bas par rapport aux pays développés, cela place l'Iran a la première place parmi les pays islamiques[8].

En considérant la fuite des cerveaux dans le pays, et la pauvreté de ses relations diplomatiques et politiques avec les États-Unis et d'autres pays occidentaux, la communauté scientifique iranienne reste productive, même si les sanctions économiques américaines rendent difficile l'achat d'équipement par les universités ou l'envoi à l'étranger de scientifiques afin d'assister à des conférences (particulièrement aux États-Unis) [8]

Les sciences appliquées et les sciences fondamentales sont assez développées en Iran. Les physiciens et les chimistes sont régulièrement publiés dans des revues à fort facteur d'impact. Malgré les limites posées par els fonds, les installations et les collaborations internationales, les scientifiques iraniens ont été très productifs dans des domaines tels que la pharmacologie, la chimie pharmaceutique, et la chimie organique et analytique. Des scientifiques iraniens sont en train d'aider à la construction du Solénodïde compact Muon, un détecteur destiné au Large Hadron Collider du CERN, qui sera mis en opération en 2007. Des installations de RMN, de microcalorimétrie, de dichroïsme circulaire ou d'autres permettant d'étudier les protéines existent en Iran depuis des décennies. La recherche sur la réparation de Tissu biologique émerge à peine dans les départements de biophysique.

Les biophysiciens iraniens ont acquis une réputation internationale depuis les années 1990.
Naser Maleknia, professeur de médecine de l'école médicale de Téhéran

Les sciences cliniques sont assez développées en Iran. Dans certains domaines comme la rhumatologie, l'hématologie et la transplantation de moelle, les iraniens sont parmi les meilleurs du monde. Le centre de recherche en hématologie/Oncologie & transplantation de moelle de l'Université des sciences médicales de Téhéran, situé dans l'hôpital Shariati, est en fonction de 1991. Ce centre est des plus grands centres de transplantation de moëlle dans le monde et aussi un des plus remarquables au vu du nombre des transplantations réussies[9]. D'après une étude faite en 2005, il existe des services d'hématologie et d'oncologie pédiatrique dans pratiquement toutes les grandes villes du pays, où 43 pédiatres certifiés par un conseil soignent les enfants atteints de cancer ou de désordres hématologiques. Il existe aussi un programme de partenariat entre les professionnels de cette spécialité et 3 centres médicaux universitaires pour enfants[10]. En plus de l'hématologie, la Gastro-entérologie a aussi attiré de nombreux étudiants en médecine. Le centre de recherches en gastro-entérologie de l'Université de Téhéran a produit un nombre croissant de publications depuis l'arrivée de ces étudiants.

Les transplantations d'organes modernes remontent à 1935, quand la première transplantation de la cornée fut faite par le Professeur Mohammad-Qoli Shams à l'hôpital Farabi de Téhéran. Le centre de transplantation Nemazi de Shiraz est aussi une des unités pionnières en termes de greffes, qui a opéré la première greffe de rein en 1967 et la première greffe de foie en 1995. La première greffe de cœur faite en Iran remonte à 1993 à Tabriz. La première greffe de poumon a eu lieu en 2001, et la première transplantation cœur-poumons a eu lieu en 2002, toutes deux à l'Université de Téhéran[11]. Actuellement, les greffes de reins, de foies et de cœur sont faites de manière courante en Iran. La banque des tissus iraniens est la première et la seule banque de tissus multi-installations du pays et a commencé ces activités en 1994. En juin 2000, la loi autorisant la transplantation des organes après la mort cérébrale a été votée par le parlement, loi suivie de la création du réseau iranien pour les transplantations d'organe. Cette loi a aidé à augmenter les programmes de greffe de cœurs, de poumons et de foies. En 2003, l'Iran avait greffé 131 foies, 77 cœurs, 7 poumons, 211 moelles épinières, 20 581 cornées. Les sources de ces dons d'organes sont à 82% des donneurs extérieurs à la famille, pour 8 % des membres de la famille, les 10% restants étant des organes prises sur des personnes décédées en ayant fait le don. Le taux de survie des patients greffés d'un rein à trois ans étaient de 92,9% et le taux de survie à 40 mois était de 85,9%[11].

La Neuroscience est aussi émergente en Iran. Une poignée de programmes sur la neuroscience cognitive et appliquée ont été fondés dans le pays durant les dernières décennies.

Le "Centre d'excellence en conception, robotique et automatisation"[12] a été créé en 2001 afin de promouvoir les activités d'enseignement et de recherche dans ces domaines. En plus de ces groupes, il existe maintenant plusieurs groupes qui travaillent sur la robotique dans des lycées iraniens[13].

Le gouvernement iranien consacre des fonds importants à la recherche dans le domaine des technologies de pointe comme la nanotechnologie, la biotechnologie, des cellules souches et des technologies de l'information.

En 2005, l'Iran a produit son premier riz génétiquement modifié, dont la production a été autorisée par les autorités, et qui est actuellement cultivé à buts commerciaux. En plus au riz génétiquement modifié, l'Iran a produit plusieurs plantes OGM en laboratoire, comme du maïs, du coton, de la pomme de terre et de la betterave résistant aux insectes; du blé plus résistant à la salinité et à la sécheresse [14]. Le premier animal cloné d'Iran (une brebis) est né le 2 août 2006[15]

Le gouvernement iranien consacre 150 milliards de rials (environ 15 millions d'€) pour construire un télescope, un observatoire et un programme de formation, le tout faisant partie d'une plan visant à construite les bases en termes d'astronomie dans le pays. L'Iran peut trouver des collaborateurs internationaux et devenir compétitive dans ce domaine, déclare Carl Akerlof (université du Michigan), un conseiller pour le projet iranien. « Pour un gouvernement qui est réputé être méfiant envers les étrangers, c'est un développement important. » [16]
Ahmad Reza Dehpour, Meilleur chercheur iranien de l'année en 2006.

Parallèlement à la recherche académique, plusieurs entreprises ont été fondées en Iran durant les dernières décennies. CinnaGen Inc., par exemple, fondée en 1992, est une des entreprises de biotechnologie pionnières dans la région. CinnaGen a gagné les Récompenses de l'Innovation Biotechnologiques pour l'Asie 2005 grâce à leurs découvertes et leurs succès dans la recherche biotechnologique. Les compagnies de développement logiciel ont une croissance très forte. Au CeBIT 2006, dix compagnies de logiciel iraniennes ont présenté leurs produits[17]

L'Iran organise tous les ans des festivals internationaux de science. Le Festival international Kharazmi des sciences fondamentales [2] et les festival annuel de recherche médicale Razi ont pour objectif de promouvoir la recherche originale en science, en technologie et en médecine en Iran.

Les iraniens accueillent toujours volontiers les scientifiques du monde entier pour une visite ou la participation dans des séminaires ou afin de collaborer. De nombreux lauréats du prix Nobel comme Bruce Alberts, F. Sherwood Rowland, Kurt Wüthrich et Pierre-Gilles de Gennes ont visité l'Iran après la révolution iranienne. Certaines universités ont accueilli des scientifiques américains et européens en tant que maîtres de conférences pendant des décennies.
Contribution des iraniens à la science moderne [modifier]

Les scientifiques iraniens contribuent aux travaux de la communauté scientifique internationale. Voici une liste de quelques découvertes et innovations dues à des scientifiques iraniens:

* En 1960, Ali Javan a inventé le premier laser à gaz.
* En 1973, la logique floue a été développée par Lotfi Zadeh.
* Le cœur artificiel a été inventé par un cardiologue iranien, Toffy Musivand.
* L'Hémoglobine glycosylée a été découverte par Samuel Rahbar puis introduite dans la communauté médicale.
* Le théorème de Vafa-Witten a été proposé par Cumrun Vafa, un théoricien des cordes d'origine iranienne et son collègue Edward Witten.
* L'équation de KPZ tire son nom de son découvreur, Mehran Kardar, un physicien iranien.
* La découverte des cellules souches spermatogoniques est due à Karim Nayernia
* L'invention des systèmes moléculaires à réplication organisée vaut le prix Feynman 1998 à Reza Ghadiri.
* La microscopie sous cisaillement est inventée par Mehdi Vaez-Iravani.

D'après une étude du Massachusetts Institute of Technology, les scientifiques iraniens aux États-Unis possèdent ou contrôlent plus de 880 milliards de US$[18].
Médecine en Iran [modifier]
Une traduction en latin datant d'il y a cinq siècles des Canons de la Médecine, par Avicenne.

La pratique et l'étude de la médecine en Iran a une longue histoire. Le pays étant à la croisée des chemins entre l'orient et l'occident, il a fréquemment été au centre des développements à la fois de la médecine grecque et indienne. De nombreuses contributions propres à l'Iran ont aussi eut lieu au cours des périodes pré et post-islamiques.

Le premier hôpital d'enseignement connu, où les étudiants étaient autorisés à pratiquer sur des patients sous la supervision de médecin afin de parfaire leur éducation, faisait partie de l'Académie de Gundishapur, fondée au cours de la période Sassanide. Certains experts disent même que « le concept d'hôpital a été inventé en Perse. »[19]

L'idée de la greffe daterait de l'époque Achéménide, comme le prouvent les gravures des nombreuses chimères toujours présentes à Persépolis[20].

Plusieurs documents existent toujours, à partir desquels on peut connaître les défitions et les traitements des maux de tête en Perse médiévale. Les médecins listent divers signes et symptômes, les causes apparentes et les règles hygiéniques et diététiques permettant de prévenir les maux de tête. Les écrits médiévaux sont à la fois justes et vivants, et procurent une longue liste de substances utilisées afin de traiter les migraines. De nombreuses approches des médecins perses du moyen-âge sont encore acceptées aujourd'hui, cependant, encore plus pourraient être utilisées dans la médecine moderne[21].

Au XXe siècle, dans le Shah Nameh, Ferdowsi décrit une césarienne effectuée sur Rudaba quand elle donne la vie, césarienne au cours de laquelle est utilisé un mélange à base de vin pour l'anesthésie, préparé par un prêtre zoroastrien[22]. Bien que largement mythique, ce passage illustre la connaissance médicale de l'anesthésie dans la perse antique.

Après la conquête islamique de la Perse, la médecine a continué à fleurir grâce à l'ascension de Rhazes et Ali Abbas, même si c'est Bagdad qui est devenue l'héritière de l'académie médicale de Gundishapur.

La première encyclopédie médicale en persan, au lieu de l'habituelle lingua franca qu'était alors l'arabe, intitulée Dhakhira-i Khwarazmshahi, fut écrite entre 1111 et 1136 par Sayyed Ismail Gorgani.

On peut se faire une idée du nombre de livres composées en Persan dans Zur Quellenkunde der Persischen Medizin de Adolf Fonahn, publié en 1910 à Leipzig. L'auteur énumère plus de 400 ouvrages de médecine en persan, en excluant ceux comme Avicenne qui écrivaient en arabe. Les historiographes Meyerhof, Casey Wood, et Hirschberg ont relevé les noms d'au moins 80 auteurs qui ont contribué à des traités d'ophtalmologie depuis le début du IXe siècle jusqu'au XIVe siècle.

A part, on peut trouver deux autres œuvres qui ont attiré l'attention en Europe médiévale: Materia Medica (950 env.) de Abu Mansur Muwaffaq et l'Anatomie illustrée de Mansur ibn Muhammad écrite en 1396.

La médecine académique moderne commence en Iran avec l'établissement d'une école médicale par Joseph Cochran à Orumieh en 1878. Le site web de l'université d'Orumieh dit que c'est à lui qu'on peut attribuer la création de la "première école de médecine contemporaine" ainsi que la baisse de la mortalité infantile dans la région[23].
a
2 avril 2010 20:42
salam

influence des iraniens dans l'économie US
D'après une étude du Massachusetts Institute of Technology, les scientifiques iraniens aux États-Unis possèdent ou contrôlent plus de 880 milliards de US$[18].
4 avril 2010 16:25
Citation
argaz a écrit:
salam

influence des iraniens dans l'économie US
D'après une étude du Massachusetts Institute of Technology, les scientifiques iraniens aux États-Unis possèdent ou contrôlent plus de 880 milliards de US$[18].

Ce serait un atout majeur pour l'administration us s'il leur venait l'idée de les utiliser pour un changement en Iran, comme ce fut le cas des opposants irakiens réunis et transportés en Irak pour occuper les postes de décision, sous la tutelle us.
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
 
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