Selon Libération (Maroc) : 6.500 personnes tuées durant les deux derniers mois en Irak. Le chiffre a été rendu public par la Mission d'Assistance des Nations unies en Irak (UNAMI). Un sinistre bilan qui pourrait être revu à la hausse tant le décompte de l'organisme n'a pas couvert toutes les zones de conflit sensibles en Irak notamment Ramadi et Fellouja. Ces chiffres dénotent une hausse du nombre des civils tués en Irak. Dans un rapport, l'UNAMI s'est dit consterné par "les violations des droits de l'Homme, particulièrement contre le droit à la vie et l'intégrité de la personne qui se poursuivent d'une façon alarmante" en Irak. La recrudescence de la violence quotidienne a d'une part, ébranlé la nouvelle politique sécuritaire promise par le gouvernement Maliki et d'autre part, porté un démenti cinglant aux thèses américaines faisant état d'une "accalmie" des opérations des groupes militaires. Les agents de l'organisme onusien ont recueilli ces chiffres des services du ministère de la Santé irakien. Une source certes fiable mais qui est loin de comptabiliser toutes les victimes de la meurtrière guerre civile en Irak. A travers tout le pays, des centaines de cadavres sont découverts presque quotidiennement. Le nombre de ces morts ne figure pas sur le rapport de la Mission d'Assistance des Nations unies en Irak. Les chiffres sont éloquents: 1.129 victimes civiles en avril, 2.669 en mai, 3.149 en juin, 3.590 en juillet et 3.009 en août. Septembre n’échappera pas à cette spirale infernale. Le mois de Ramadan qui commence, sera encore plus meurtrier, et l'Irak s'enfonce dans la guerre civile. Merci Bush, pour la démocratie clé en main.
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