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Investissement: La région a touché le jackpot
z
4 mai 2006 07:53
Investissement: La région a touché le jackpot

· Le marketing au plus haut niveau de l’Etat porte ses fruits

· Cinq milliards de dirhams dans le tourisme

· De gros investissements dans le textile, service et les technologies

Longtemps cantonnée dans son rôle de capitale administrative, Rabat est en train de se transformer en véritable pôle économique. Les investissements y affluent de toute part. Centres commerciaux, usines de textile et de câblage, projets touristiques… dont le montant dépasse 200 millions de dirhams, ont fait l’objet d’une convention avec l’Etat. C’est en quelque sorte le jackpot pour cette région qui devrait tirer profit de ces investissements. «Il faut une adaptation au boom qui va se produire en veillant à une réelle augmentation du niveau de vie de la population», observe Hassan Amrani, wali de Rabat. L’aménagement de la vallée du Bouregreg est le plus grand projet de la région. Directement ou indirectement la plupart des chantiers en cours y sont liés. C’est le cas pour le transport, la réhabilitation des quartiers mitoyens à la vallée ou encore le recasement des bidonvilles. C’est un projet intégré qui générera près de 110.000 emplois directs et induits. Les travaux au niveau des tranches I et II ont démarré. Entre 800 à 1.000 personnes y travaillent.
La première, Bab El Bahr nécessitera 5 milliards de dirhams. Elle est réalisée par l’Agence d’aménagement de la vallée du Bouregreg qui n’exclut pas un partenariat avec d’autres opérateurs. Des investisseurs espagnols, français et du Moyen-Orient semblent intéressés.
L’aménagement de la deuxième tranche, Amwaj, sera réalisé en partenariat avec Sama Dubaï, la CDG et l’Agence d’aménagement de la vallée du Bouregreg qui viennent de signer une convention avec l’Etat. L’investissement prévu est de 17,5 milliards de dirhams. Ce projet prévoit l’édification sur une centaine d’hectares (120 hectares exactement) de zones résidentielles, commerciales, des bureaux, des équipements touristiques et un palais des congrès.
Pour sa part, le groupe Emaar vient de signer avec l’Etat une convention portant sur un montant de 3,1 milliards de dollars (27 milliards de dirhams) pour la valorisation de la corniche. Il s’agit précisément de l’aménagement de la zone s’étendant de la Kasba des Oudayas jusqu’à la ceinture verte à la limite de l’arrondissement de Yaâcoub El Mansour, soit 11 kilomètres. Les travaux dureront 6 ans (2006-2012) et près de 200.000 emplois qualifiés vont être créés dans l’immobilier, l’hôtellerie, le tourisme et le commerce.
Le groupe procédera à l’acquisition des terrains appartenant à l’Etat et aux collectivités locales en vue de leur valorisation: construction d’hôtels, résidences touristiques, bâtiments à usage commercial et autres infrastructures d’animation. «Un hôtel et un palais des congrès seront construits à la place de l’ancien hôpital militaire. Nous souhaitons qu’il soit «la Mamounia de Rabat», soutient Hassan Amrani.
A l’origine, cet hôpital abritait la demeure du Sultan Moulay Slimane (sa construction avait démarré en 1806 et s’est achevée en 1811) avant que l’administration française n’en fasse un hôpital militaire. Laâlou, l’ex-prison, fort du temps de Moulay Rachid (1638) et dont l’architecture correspond à celle d’un riad, pourrait être transformé en musée de l’histoire militaire. Voilà pour les grands projets touristiques.
Côté industrie, la région de Rabat peut se targuer d’avoir attiré de grands investissements. A elle seule, Skhirat accueille de nombreux projets. Dans la zone industrielle de Aïn Atiq, Legler-Maroc a mis en place un complexe intégré de tissage et filature. Ce projet est né d’un partenariat entre le groupe italien Legler spa, spécialisé dans la fabrication de jeans et le groupe marocain Atlantic. Sur une superficie de 13 hectares, Legler-Maroc construit une unité de production de fil destiné à la fabrication du jean dont le démarrage est prévu en mai. Ce projet d’investissement de 800 millions de dirhams générera plus de 800 emplois. Legler-Maroc participera donc aux côtés de Settavex à faire du Maroc l’un des principaux sites de production de jeans.
Toujours à Skhirat, Fruit of the Loom est en train de construire un complexe de 50 hectares de filature et tissage. Les travaux vont durer 18 mois. Ce complexe nécessite un investissement de 1,4 milliard de DH. Il contribuera à la création de 1.150 emplois. Fruit of the Loom produira des tissus pour la confection de tee-shirts, sweat-shirts et joggings et contribuera à renforcer les atouts du Maroc en tant que plate-forme d’exportation vers l’Europe et les Etats-Unis. Toujours à Skhirat, un site logistique de 20 locaux prêts à l’usage de dépôt et de stockage seront aménagés dans le cadre du projet Kriem (du nom des promoteurs). Ils sont situés sur un terrain limitrophe à la nouvelle zone industrielle. Investissement: 40 millions de dirhams et 1.500 emplois à la clé.
Du côté de Bouknadel, le groupe Atlantic est également derrière l’investissement dans une unité de confection et de délavage. Le montant global de cet investissement est de 300 millions de dirhams. La première unité, dont le démarrage est prévu en juin, a nécessité 130 millions de dirhams. Les autres phases du projet seront réalisées dans un délai de cinq ans. Au total, 1.500 emplois seront créés.
La société STMicroélectronics, qui emploie déjà 4.300 personnes dans la fabrication des semi-conducteurs, a également achevé la construction de son centre de design de circuits intégrés numériques. Ce site est situé dans le campus universitaire de l’université Mohamed V-Agdal de Rabat. Ce qui lui permet de rester proche des établissements académiques et de faciliter les échanges avec le monde universitaire. Le bâtiment comprend 7.000 m2 de plateaux dont un laboratoire de 300 m2, une salle informatique de 250 m2, un amphithéâtre, un restaurant d’entreprise ainsi qu’un parking. Ce centre emploie plus de 180 personnes (environ 150 pour la conception de circuits intégrés et 20 pour l’activité logicielle).
Labinal Maroc a investi 300 millions de dirhams dans une unité de production de câblage aéronautique. La production devrait bientôt démarrer. Au total, 850 ingénieurs et agents de maîtrise ont été recrutés. L’activité sera dédiée aux fournisseurs d’Airbus, Matis, Boeing, Dassault Aviation et Snecma. Les services se développent aussi. Les centres d’appels, une vingtaine, emploient près de 5.000 personnes. De grandes unités de commerce se sont également installées. C’est le cas de Mega Mall, fruit d’un investissement de 250 millions de DH et 400 personnes travaillent dans les différents commerces installés dans cette galerie. D’autres sont en cours. Il s’agit de RR immobilier, un pôle d’animation constitué d’un centre commercial et d’activités annexes. Il est situé à l’intérieur d’un programme résidentiel dans la commune de Harhora. D’un montant d’investissement de 80 millions de dirhams, il permettra la création d’une centaine d’emplois.
Aswak Salam ouvrira également un hypermarché à Témara. Ce projet réalisé par le groupe Chaâbi s’étale sur une superficie de 48.000 m2 et nécessite un investissement de 125 millions de dirhams. Il générera 150 emplois permanents. La restauration se développe aussi. Une vingtaine de restaurants ont ainsi vu le jour au cours de l’année 2005 et les autorités de la ville reçoivent plusieurs demandes d’autorisation.

Khadija MASMOUDI - L'economiste
D
4 mai 2006 13:15
Salam,


Esperont à moyen terme une croissance à deux chiffres inchallah.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
z
7 mai 2006 14:17
Selon le président du groupe Emaar : Il y a beaucoup de bénéfices à réaliser au Maroc (5/7/2006)

Il y a beaucoup de bénéfices à réaliser au Maroc dont l'économie est vouée à un bel avenir, a affirmé le président du groupe Emirati Emaar, M. Mohamed Ali Alabbar.
"Nous croyons en l'avenir de l'économie au Maroc, c'est pour cela que nous avons orienté notre plus grande part d'investissement vers le marché marocain, très prometteur", a ajouté M. Alabbar dans un entretien publié par l'hebdomadaire "Maroc Hebdo International" dans sa dernière livraison.
M. Alabbar dont le groupe s'est engagé à investir 5,2 milliards de dollars dans trois projets au Maroc, le plus important investissement au niveau des pays arabes, a souligné qu'il y a beaucoup de bénéfices à réaliser dans le Royaume, pays qui "dispose d'une politique économique claire et d'un potentiel important de croissance".
"Si nous n'avions pas escompté un retour sur investissement très prometteur, ne nous serions jamais aventurés à mettre un seul dollar dans ces projets", a-t-il soutenu ajoutant que "la relation spéciale entre le Maroc et les Emirats Arabes Unies nous a bien sûr encouragés".
Et d'ajouter que "le Maroc est un pays qui facilitera l'expansion internationale de Emaar. Nous avons minutieusement étudié ce marché, qui présente beaucoup de potentialités", a-t-il encore dit, ajoutant que le groupe est confiant de réaliser "une marge importante de bénéfices en moins de 10 ans".
S'agissant de "Saphira", le plus important projet au Maroc que le groupe Emaar s'est engagé à développer, M. Alabbar a estimé que la capitale du Royaume n'est, malheureusement, pas mise en valeur et qu'il fallait bien qu'un promoteur immobilier se décide un jour à la réaménager.
"Saphira aspire à revaloriser la corniche de Rabat. Nous sommes fiers que le groupe Emaar soit le premier à donner à Rabat une autre ouverture sur l'océan tout en veillant au respect de son architecture", a-t-il souligné.
Quant aux autres projets de Emaar au Maroc, le groupe procédera dans deux mois au lancement du projet de Tanger, avant de donner le coup d'envoi à un autre à l'Oukaïmeden, à Marrakech, a indiqué l'investisseur émirati, précisant que ces deux projets comprendront une station de ski d'un niveau international, des sites de la riviera et des stations thermales de luxe.
Concernant le financement de l'ensemble de ces projets, M. Alabbar, qui a souligné que son groupe respectera ses engagements, a indiqué que la compagnie financera une bonne partie de ces projets sans recourir à un emprunt. "Cependant, nous envisageons de collaborer avec des banques marocaines afin de donner un coup de pouce à l'économie marocaine", a-t-il relevé.
 
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