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Hommage rendu à l aide des Etats-Unis au développement agricole en Afrique.
a
14 décembre 2004 16:33
Hommage rendu à l'aide des Etats-Unis au développement agricole en
Afrique

(Un des lauréats du Prix mondial de l'alimentation 2004 met l'accent
sur
les partenariats dans ce domaine.) (610)
Par Kathryn McConnell
Rédactrice du "Washington File"

Washington - De l'avis d'un des deux lauréats du Prix mondial de
l'alimentation 2004, les bourses offertes par le ministère américain de
l'agriculture aux agronomes africains aident puissamment ces derniers à
élaborer les moyens d'accroître la production alimentaire et d'atténuer
la
faim en Afrique.

Prenant la parole le 19 octobre à l'occasion d'un symposium organisé à
l'université Howard à Washington dans le cadre de la célébration, le 16
octobre, de la Journée mondiale de l'alimentation, M. Monty Jones,
Sierra-Léonais qui a été chercheur sur le riz au Centre du riz pour
l'Afrique et secrétaire exécutif du Forum africain de recherche
agricole,
au Ghana, a rendu hommage à l'aide que continuent à offrir le ministère
de
l'agriculture des Etats-Unis (USDA) et l'agence des Etats-Unis pour le
développement international (USAID) au développement agricole en
Afrique.

En mars dernier, l'USDA annonçait la création d'un programme
international
d'octroi de bourses dans le domaine de la science et de la technologie
-
le programme Norman Borlaug - afin d'aider les pays en développement à
renforcer leurs pratiques en matière d'agriculture durable. Ce
programme
offre une formation scientifique à court terme, aux Etats-Unis, à des
chercheurs, des responsables politiques et des universitaires.

Le soutien apporté par les Etats-Unis aux programmes agricoles en
Afrique,
qui reposent sur le partage d'informations à propos de l'utilisation
efficace des techniques modernes et traditionnelles, a dit M. Jones,
aide
le continent à répondre à ses défis à long terme en matière de
développement agricole.

Le développement agricole africain bénéficie également de l'aide
offerte
dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique
(NEPAD) mis en oeuvre par l'Union africaine qui s'efforce de faire
valoir
aux chefs de file africains la nécessité d'adopter des réformes qui
appuieront une amélioration à long terme de la production des cultures
et
des élevages et de protéger en même temps la riche biodiversité de
l'Afrique.

En juin, les pays industriels du G8 (Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada,
France, Allemagne, Italie, Japon et Russie) ont adopté un Plan d'action
en
faveur de l'Afrique qui appuie l'objectif du NEPAD, à savoir juguler la
faim sur le continent.

M. Jones a reçu le Prix mondial de l'alimentation pour ses travaux
concernant la mise au point d'une nouvelle variété de riz mettant à
profit
à la fois les propriétés d'un riz importé d'Asie un demi-siècle plus
tôt
et celles d'un riz natif d'Afrique. Son "nouveau riz pour l'Afrique"
produit une céréale à fort rendement, qui n'éclate pas, qui résiste aux
éléments stressants, qui est riche en protéine et qui répond également
aux
goûts des Africains.

M. Jones a mis au point son nouveau riz par le biais de méthodes
classiques de reproduction, mais il a fait remarquer que le recours à
la
biotechnologie offre aussi de grandes promesses lorsqu'il s'agit
d'améliorer la sécurité alimentaire en Afrique.

Il est possible, a-t-il précisé, d'utiliser la biotechnologie pour
mettre
au point des semences particulièrement adaptées aux conditions de
culture
qui prévalent en Afrique, notamment des bananes à fort rendement dont
les
fibres sont suffisamment solides pour être utilisées dans le tissage et
un
maïs qui résiste à la "striga", une plante nocive.

Le Prix mondial de l'alimentation, qui consacre le travail de
chercheurs
ayant oeuvré en faveur du développement humain en améliorant la qualité
et
le volume de la production vivrière dans le monde, a également été
décerné
le 14 octobre à M. Yuan Longping, directeur du Centre national chinois
de
recherche et de développement sur le riz hybride.
Article retransmis par :acharif moulay abdellah bouskraoui
i
14 décembre 2004 20:39
mon cher acharif je suis a ctuellement en afrique noire et je peux te dire que les aides américaines sont d'une nature assez bizarres
l'armée outil de repression est bien fournie, les cigarettes marlboro vendues sans taxe les ressources naturelles sous somination américaine, le corruption maintenu (par la france aussi) quant aux aides

personne n'en a entendu parler
ici quand on est malade et qu'on n'a pas d'argent on s'assied à côté d'un arbre et on attend la mort

un coleur armé est brulé par la populace, les gensmangent un repas par jour (maîs) alors que la richesse de la nature est partout

quand tu iras aux états unis et si tu as un peu de conscience pense au jus de noix de coco, à la salad de mangue et rappelle toi qu'elle rapporte aux américains de l'argent et aux africains du sang

r
14 décembre 2004 22:47
<b>L'AIDE À L'AGRICULTURE RELÈVE LES IMPORTATIONS ET DIMINUE LA PAUVRETÉ </b>

L'aide à la productivité agricole des pays en développement reste prometteuse d'avantages pour les bailleurs de fonds. Chaque augmentation d'un dollar, en moyenne, du rendement agricole d'un pays en développement, entraîne 73 cents de nouvelles importations, dont 17 cents agricoles et 7 d'importations céréalières. En outre, chaque dollar d'aide investit dans la recherche agricole internationale signifie 29 cents supplémentaires d'importations des pays en développement, dont 7 cents d'importations agricoles et 3 d'importations céréalières.
L'expérience de la Corée du Sud reste un bon exemple du lien existant entre l'aide agricole et les importations agricoles. Des années 50 à 1980, la Corée du Sud a été le principal bénéficiaire de l'aide américaine, notamment d'une assistance agricole considérable. Aujourd'hui, ce pays ne reçoit aucune aide des Etats-Unis et il est le cinquième marché mondial des exportations agricoles américaines. De la même manière, dans les années 70, selon les récriminations de certains groupements agricoles américains l'aide agricole des Etats-Unis faisait du Brésil un concurrent sur les marchés mondiaux. Mais dès 1997, le Brésil importait 500 millions de dollars de produits agricoles américains.
Le développement agricole réduit également la pauvreté. Dans les pays les plus pauvres, l>agriculture assure l'existence de 69% de la main-d'oeuvre et de 76% des femmes possédant une activité économique. Et elle représente en moyenne la moitié du P.N.B.. Soixante-dix pour cent des Africains pauvres vivent dans les zones rurales. L'agriculture est donc, pour ces raisons, le secteur le plus viable d'entraînement de la croissance économique, dans les pays à faible revenu. En Afrique, chaque dollar supplémentaire des recettes agricoles vient ajouter deux à trois dollars à l'ensemble de l'économie car au fur et à mesure où les agriculteurs produisent davantage, leur demande de biens et de services augmente, ce qui stimule l'emploi et les revenus des autres secteurs. La production agricole nationale n'est en général pas en mesure de suivre le rythme, et donc les importations augmentent.
Lorsque les économiquement faibles produisent de plus hauts revenus, leurs régimes alimentaires changent, passant de la cassave, maïs et riz au blé, viande, lait et aliments préparés et transformés. Certains de ces denrées, notamment le blé, sont difficiles à produire dans de nombreux pays en développement, et la demande en viande entraîne souvent à la hausse les importations fourragères.
Les exportations des pays industrialisés vers les pays de revenus faibles et moyens ont plus que triplé entre `985 et 1996, et les exportations agricoles ont plus que doublé (cf. tableau). Les exportations des pays industrialisés vers les pays aux revenus faibles et moyens ont augmenté de 10,3% par an de 1986 à 1996, alors que leurs exportations vers d'autres pays industrialisés ont augmenté de 8% uniquement pas an. En 1997, les industrialisés ont expédié 30% de toutes les exportations vers les pays en développement, par rapport à 23% en 1990. En 1996, Union européenne a vendu 22% de ses exportations aux pays en développement, y compris 2,5 milliards d'écus (soit 3,1 milliards de dollars) en produits agricoles aux pays de faibles revenus (Afrique, Caraïbe et Pacifique). Aujourd'hui, plus de 40% des exportations américaines vont aux pays en développement. Près de 50% des exportations agricoles des Etats-Unis vont aux pays en développement, principalement en Asie. La croissance rapide ininterrompue des exportations agricoles des Etats-Unis et autres pays industrialisés, vers les pays en développement, exigera une reprise rapide à la suite de la crise asiatique et une croissance économique plus rapide en Afrique.
De 1993 à 2020, 84% de la croissance céréalière mondiale amplifiée proviendra sans doute des pays en développement, dont les importations céréalières nettes seront plus du double de ce qu'elles sont, en raison de la croissance démographique et de la des revenus.
DIMINUTION DE L'AIDE
L'argument appuyant la priorité à l'agriculture en matière d'aide est incontournable. Toutefois, l'aide agricole a chuté en flèche de près de 50% en termes réels entre 1986 à 1996. Le total de l'aide au développement a chuté de près de 15% entre 1991 et 1996 (consulter graphique). En 1997, l'aide provenant des membres du comité d'assistance au développement de l'OCDE (les bailleurs de fonds fournissant 95% de l'ensemble de l'assistance) a atteint 0,22% de leur P.N.B. collectif, c'est-à-dire le plus faible niveau jamais atteint. Le chiffre pour les Etats-Unis est de 0,08%. Seuls 4 bailleurs de fonds sur 21 (Danemark, Pays Bas, Norvège et Suède) remplissent ou surpassent la cible de 0,7% de leur P.N.B., fixée par les Nations Unies. La plus grande partie de cette chute découle d'une réduction de l'aide des sept pays les plus nantis, l'aide provenant des autres bailleurs de fonds est restée stable.
Les flux de capital privé vers les pays à revenu faible ou moyen ont augmenté au total de près de 400% de 190 à 1996, mais la plus grande partie des fonds ont été distribués à des pays de revenus moyens. L'Agriculture dans les pays à faible revenu a attiré peu d'investissements étrangers.
Ce lugubre tableau comporte des points positifs. Plusieurs bailleurs de fonds ont augmenté sensiblement leur appui au développement agricole en 1997. Pour l'USAIT, le renforcement de l'agriculture est devenu un but stratégique et ses investissements sont aujourd'hui accrus dans l'agriculture. Le Danemark relèvera la part de son aide allant à l'agriculture qui passera de 6 à 20% au cours des prochaines années.

Version française publiée avec l'appui du Centre technique de coopération agricole et rurale ACP-UE.
 
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