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Hausse des indicateurs des crimes au Maroc!!!
L
8 juin 2007 13:24


Le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, a indiqué, mercredi à Rabat, qu'un plan d'action s'articulant autour de trois axes a été élaboré pour permettre aux services de sécurité d'accomplir au mieux leurs tâches en matière de lutte contre le crime.

Intervenant lors d'une séance de questions orales à la chambre des représentants, M. Benmoussa a précisé que le premier axe de ce plan concerne l'élargissement étudié et rationnel visant l'optimisation de la couverture sécuritaire du territoire marocain, à travers la création de nouveaux centres de sûreté nationale et de gendarmerie royale tout en donnant la priorité aux points où les indicateurs de crime sont les plus élevés.

Cette initiative, a-t-il dit, s'inscrit dans le cadre de la généralisation des services de la police dans l'ensemble des zones urbaines afin d'accompagner l'augmentation de leurs besoins en terme sécuritaire.

Le deuxième volet de ce plan d'action a trait au renforcement des postes de police et de gendarmerie existant en les dotant de moyens humains et financiers nécessaires, et à l'amélioration des conditions de travail des wéléments de la sûreté en mettant à la disposition des services sécuritaires la logistique nécessaire, notamment les véhicules et les appareils de télécommunications, ce qui leur permettra de parer à l'insuffisance des ressources humaines, a ajouté le ministre.

Cet axe, a poursuivi M. Benmoussa, prévoit également le renforcement et la consolidation des capacités des unités actives en matière de lutte contre le crime, en particulier celles des polices judiciaire et scientifique, et ce dans le cadre d'une approche où le principe de la présence permanente des éléments de la sûreté à des fins de répression cède la place à celui d'une exploitation rationnelle des possibilités disponibles dans le sens d'assurer des interventions rapide, efficaces et proportionnelles avec l'ampleur du crime constaté.

S'agissant du troisième axe, il concerne, selon le ministre, l'association de l'ensemble des départements ministériels et des établissements publics et privés, dans le cadre d'une relation de partenariat avec les services compétents, dans les efforts de lutte contre le crime en les encourageant à mettre en place des dispositifs de sécurité interne, à sous-traiter les tâches de sécurité à des établissements de gardiennage privés et à acquérir les appareils de surveillance adéquats.

"90 communes urbaines ne disposent pas de commissariats de police"

M. Benmoussa a fait état, à cette occasion, d'une hausse des indicateurs de crime à l'échelle des centres urbains et ruraux en 2006 par rapport à l'année précédente, notant que 414.899 cas ont été enregistrés en cette année par les services de police et 115.548 autres par la gendarmerie royale.

Et d'ajouter que dans le cadre du traitement des cas relevant de leur ressort, les services de la sûreté nationale ont déféré en 2006 quelque 306.393 accusés à la justice.

D'après M. Benmoussa, la hausse des cas de crimes enregistrés concerne en particulier les zones urbaines, situation que le ministre attribue à plusieurs facteurs d'ordres sociaux et économiques (chômage, pauvreté, exode rural etc.).

Ces facteurs évoluent à un rythme accéléré notamment dans les périphéries des grandes villes, a-t-il dit, notant que la hausse des indicateurs de crime s'explique également par des données objectives ayant trait à la couverture sécuritaire de certains centres urbains.

Près de 90 communes urbaines ne disposent pas de commissariats de police par manque de moyens, a précisé M. Benmoussa qui attribue également la tendance à la hausse des cas de crime à des facteurs relatifs notamment à la nouvelle approche poursuivie par le ministère de l'intérieur et les services de sécurité en matière de traitement du crime. En vertu de cette approche, a poursuivi le ministre, les services sécuritaires ne se contentent plus d'enregistrer et de traiter les plaintes reçues en ce sens qu'ils prennent désormais l'initiative, à titre préventif, pour assurer un encadrement sécuritaire meilleur des zones sensibles, ce qui permet le traitement d'un plus grand nombre de cas qui échappaient auparavant aux services de sécurité.

M. Benmoussa a souligné, par ailleurs, que la majorité des crimes commis au Maroc reste des crimes simples que ce soit en termes de types ou de moyens et techniques utilisés par leurs auteurs, faisant remarquer qu'il peut exister parfois des crimes que l'on peut qualifier de dangereux, dont les auteurs, qui opèrent dans certains cas dans le cadre de bandes, font recours à l'arme blanche ou à des fusils de chasse.

"Ce genre de crime est généralement limité, sachant que les services de sécurité sont parvenus à démanteler plusieurs bandes avec rapidité et efficacité", a-t-il assuré.

il faut faire quelque chose surtout dans les grandes villes sinon ca vas devenir comme les usa aux année 30 Chicago et compagnie
8 juin 2007 22:41
Il parle pour ne rien dire !

- On lui communique d'avance ( au moins 20 jours avant ) les questions que les parlementaires vont lui poser ,

- il demande leur avis aux professionnels de la luttre contre la criminalité sous toutes ses formes qui lui fournissent toutes les réponses et les suggestions.

- Alors dossier bien en mains, il se présente au parlement ( mercredi ?) et attend les fameuses questions auxquelles il répond en '' professionnel'' !! TOUT ETAIT PREPARE D'AVANCE.
 
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