comme en Italie mais la sur recommandation de franco y z ont fait des choses pas tres jolie la garde personnelle de franco etait compose de moros presque identique a la garde royale d ou l hostilité de la gauche republicaine contre le Maroc qui n ajoue aucun role la dedans
Tout d’abord il faut se remettre dans le contexte, celui de l’occupation militaire du Nord du Maroc, dite « Protectorado de la zona Norte », déjà au niveau de la terminologie parler de zone, c’est parler de manière implicite d’une partie d’un tout, d’un Maroc millénaire. Dans ce contexte nos compatriotes ont été soumis à des contraintes relatives à leur état-civil et à l’obligation de détenir une carte d’identité.
Le contrôle sur la Zone dépendait à la fois d’un gouverneur militaire et d’un autre civil établi à Tétouan. Un des premiers diplômés marocains de la faculté de Grenade avait osé affirmer au Gouverneur militaire, que le problème était interne et qu’il concernait exclusivement les espagnols et non les marocains, en jetant sa carte d’identité. Il fut arrêté sur le champ et dans la prison, il rencontra un de ses professeurs « communiste » qui fut passé par les armes la nuit même.
Ce jeune diplômé a échappé à la peine de mort grâce à l’intervention du président de la communauté musulmane (M. Kabbaj, Allah y Rehmo) au soutien de tous les commerçants de la ville qui baissèrent les rideaux et organisèrent des manifestations, à l’intervention du gouverneur civil comme à l’engagement de son père en vue de le contraindre à rester dans la réserve, ce qui a permis de l’exfiltrer sur Tétouan.
Le recrutement « forcé » s’est fait par voie de réquisition (appelés sous les drapeaux), il suffit de lire le bulletin officiel pour recenser les ordres d’arrestation et de capture de fuyards, d’insoumis ou de déserteurs.
L’armée « indigène » était composée de marocains et non exclusivement de rifains, elle comptait aussi des « fassis » qui avaient fait l’école de guerre (infanterie) de Tolède, comme d’autres marocains provenant de toutes régions (en particulier Taza) ou encore ayant fui l’occupation française.
Ameziane, Achahbar, Négra, Benkirane comme tant d’autres moins connus ont participé à la guerre civile espagnole avec l’idée en arrière-plan d’une indépendance future en récompense de leur contribution.
Des guerres qui ont permis aux marocains de se former au maniement des armes modernes tout en alimentant les rangs de la résistance qui mènera finalement à l’indépendance.
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