-La Maison-Blanche Bureau du secrétaire de presse:
Discours du président sur la guerre contre le terrorisme
Merci et bonsoir. Je suis heureux de visiter Fort Bragg - le siège des forces des opérations spéciales et aéroportées. C'est pour moi un honneur de m'adresser à vous ce soir. Ma principale responsabilité en tant que président est de protéger le peuple américain, et c'est également votre mission. Je vous remercie de votre service, de votre courage et de votre sacrifice. Je remercie vos familles qui vous soutiennent dans votre travail vital. Les soldats et les familles de Fort Bragg ont puissamment contribué à nos efforts pour la sécurité de notre pays et la promotion de la paix. L'Amérique vous en est reconnaissante, et il en va de même de votre commandant en chef.
Les troupes, ici et dans le monde, livrent une guerre mondiale au terrorisme. Cette guerre a atteint nos rives le 11 septembre 2001. Les terroristes qui nous ont attaqués - et ceux auxquels nous faisons face - tuent au nom d'une idéologie totalitaire qui hait la liberté, rejette la tolérance et exècre toute contestation. Leur but est de façonner le Moyen-Orient à leur image de tyrannie et d'oppression - en renversant des gouvernements, en nous chassant de la région et en exportant la terreur.
Afin d'atteindre ces objectifs, ils ont continué à tuer - à Madrid, à Istanbul, à Djakarta, à Casablanca, à Riyad, à Bali et ailleurs. Les terroristes croient que les sociétés libres sont fondamentalement corrompues et décadentes, et qu'il suffit de leur porter quelques coups durs pour les faire fuir. Ils se trompent. Après le 11 septembre, j'ai pris un engagement devant le peuple américain : ce pays n'attendra pas une autre attaque. Nous porterons la bataille chez l'ennemi. Nous défendrons notre liberté.
L'Irak est le champ de bataille le plus récent de cette guerre. De nombreux terroristes qui tuent des hommes, des femmes et des enfants innocents dans les rues de Bagdad sont partisans de la même idéologie meurtrière qui a tué nos citoyens à New York, à Washington et en Pennsylvanie. Il existe une seule ligne d'action contre eux : les battre à l'étranger avant qu'ils ne nous attaquent chez nous. Le commandant responsable des opérations de la Coalition en Irak - qui est également un haut responsable de cette base - le général John Vines, a bien résumé la situation l'autre jour. Il a dit : « Soit nous réglons le problème du terrorisme et de l'extrémisme à l'étranger, soit nous attendons qu'il vienne à nous. »
Notre mission en Irak est claire. Nous pourchassons les terroristes. Nous aidons les Irakiens à bâtir une nation libre qui est une alliée dans la guerre contre la terreur. Nous faisons avancer la liberté dans le grand Moyen-Orient. Nous sommes en train d'éliminer une source de violence et d'instabilité - et de jeter les fondations de la paix pour nos enfants et nos petits-enfants.
Le travail en Irak est difficile et dangereux. Comme la plupart des Américains, je vois ces images violentes et sanglantes. Chacune de ces images est horrible - et la souffrance est réelle. Je sais qu'au milieu de cette violence, les Américains se posent la question : ce sacrifice en vaut-il la peine ? Il en vaut la peine, et il est vital du point de vue de la sécurité future de notre pays. Et ce soir je vais vous expliquer pourquoi.
Une partie de la violence que vous voyez en Irak est perpétrée par des tueurs sans scrupules qui convergent vers l'Irak pour stopper la marche de la paix et de la liberté. Notre armée rapporte que nous avons tué ou capturé des centaines de combattants étrangers en Irak qui viennent d'Arabie saoudite, de Syrie, d'Iran, d'Égypte, du Soudan, du Yémen, de la Libye et d'ailleurs. Ils font cause commune avec des criminels, des insurgés irakiens et des partisans de l'ancien gouvernement de Saddam Hussein qui veulent restaurer l'ancien régime. Ils se battent parce qu'ils savent que la survie de leur idéologie de haine est en jeu. Ils savent qu'au fur et à mesure que la liberté s'enracinera en Irak, elle poussera des millions d'individus du Moyen-Orient à réclamer la leur. Et lorsque le Moyen-Orient deviendra plus démocratique et prospère, et qu'il reprendra espoir, les terroristes perdront leurs appuis, leurs recrues et leur espoir de transformer la région en une base à partir de laquelle ils pourront attaquer l'Amérique et ses alliés dans le monde.
Certains se demandent si l'Irak est le principal front de la lutte contre le terrorisme. Parmi les terroristes, il n'y a pas de doute. Ecoutez les mots d'Oussama ben Laden : « Cette troisième guerre mondiale (...) fait rage » en Irak. « Le monde entier observe cette guerre. » Il dit qu'elle s'achèvera « dans la victoire et la gloire, ou dans la misère et l'humiliation ».
Les terroristes savent qu'à l'issue de cette guerre, ils seront enhardis ou vaincus. Alors ils se livrent à une campagne de meurtre et de destruction. Et il n'y a pas de limite au nombre de vies innocentes qu'ils sont prêts à sacrifier.
Nous voyons la nature de l'ennemi dans les terroristes qui font exploser des voitures piégées le long des rues commerçantes de Bagdad - même auprès d'une mosquée. Nous voyons la nature de l'ennemi dans les terroristes qui envoient une bombe humaine dans un hôpital universitaire de Mossoul. Et nous voyons la nature de l'ennemi dans les terroristes qui décapitent des otages civils et diffusent leurs atrocités dans le monde entier.
Ce sont des actes sauvages de violence - mais ils n'ont pas pour autant rapproché les terroristes de leurs objectifs stratégiques. Les terroristes - étrangers comme Irakiens - n'ont pas réussi à empêcher le transfert de souveraineté. Ils n'ont pas réussi à briser notre coalition et à forcer un retrait en masse de nos alliés. Ils n'ont pas réussi à déclencher une guerre civile en Irak. Ils n'ont pas réussi à empêcher le déroulement d'élections libres. Ils n'ont pas réussi à stopper la formation d'un gouvernement irakien démocratique représentatif de toutes les populations irakiennes. Et ils n'ont pas réussi à empêcher les Irakiens de s'enrôler en grand nombre dans les forces de police et l'armée pour défendre leur nouvelle démocratie.
La leçon à tirer de cette expérience est claire : les terroristes peuvent tuer des innocents - mais ils ne peuvent pas stopper la marche de la liberté. Nos ennemis ne peuvent réussir que si nous oublions les leçons du 11 septembre... si nous abandonnons les Irakiens à des hommes tels que Zarkaoui... et l'avenir du Moyen-Orient à des hommes comme Ben Laden. Au nom de la sécurité de notre pays, cela n'arrivera pas sous ma présidence.
Il y a un peu plus d'un an, je me suis adressé à la nation afin de décrire les objectifs de notre coalition en Irak. J'ai dit que la mission de l'Amérique en Irak était de battre un ennemi et de donner de la force à un ami - un gouvernement libre et représentatif qui est un allié dans la guerre contre le terrorisme, une lueur d'espoir dans une région du monde qui a désespérément besoin de réformes. J'ai donné les grandes lignes des étapes qu'il faudrait franchir pour atteindre cet objectif : nous transmettrions l'autorité à un gouvernement irakien souverain... nous aiderions les Irakiens à organiser des élections libres d'ici à janvier 2005... nous continuerions d'aider les Irakiens à reconstruire l'infrastructure et l'économie de leur pays... nous encouragerions un plus grand soutien international à la transition démocratique de l'Irak... et nous permettrions aux Irakiens de prendre de plus en plus de responsabilité vis-à-vis de leur sécurité et de leur stabilité.
L'année dernière, nous avons réalisé des progrès considérables :
Il y a un an aujourd'hui, nous avons redonné la souveraineté aux Irakiens.
En janvier 2005, plus de huit millions d'Irakiens et d'Irakiennes ont voté dans des élections qui étaient libres et justes - et qui ont eu lieu à la date prévue.
Nous avons continué nos efforts pour les aider à reconstruire leur pays. Reconstruire un pays après trois décennies de tyrannie est difficile - et reconstruire pendant une guerre l'est encore plus. Nos progrès ont été inégaux - mais il y a eu des progrès. Nous améliorons les routes, les écoles, les dispensaires... et nous nous efforçons de rétablir les services essentiels tels que l'hygiène, l'électricité et l'eau. Avec nos alliés, nous allons aider le nouveau gouvernement irakien à offrir une vie meilleure à ses citoyens.
Au cours de l'année passé, la communauté internationale est intervenue avec une aide vitale. Quelque 30 pays ont des troupes en Irak, et de nombreux autres fournissent une assistance non militaire. Les Nations unies sont en Irak afin d'aider les Irakiens à rédiger une constitution et organiser leurs prochaines élections. Jusqu'à présent, quelque 40 pays et trois organisations internationales ont promis près de 34 milliards de dollars d'aide pour la reconstruction de l'Irak. Plus de 80 pays et organisations internationales se sont récemment rassemblés à Bruxelles pour coordonner leurs efforts afin d'aider les Irakiens à assurer leur sécurité et reconstruire leur pays. Et le mois prochain, les donateurs se réuniront en Jordanie afin de soutenir la reconstruction irakienne. Malgré les différends du passé, le monde comprend que le succès de l'Irak est essentiel du point de vue de la sécurité de tous les pays. Comme le chancelier Gerhard Schröder l'a dit à la Maison-Blanche hier : « Il ne fait aucun doute qu'un Irak stable et démocratique est dans l'intérêt non seulement de l'Allemagne, mais de l'Europe. »
Enfin, nous avons poursuivi nos efforts d'équipement et de formation des forces irakiennes de sécurité. Aujourd'hui, l'Irak compte plus de 160.000 hommes dans ses forces de sécurité entraînées et équipées pour diverses missions. Les forces irakiennes ont combattu bravement - aidant à capturer des terroristes et des insurgés à Nadjaf, à Samarra, à Falloudjah et à Mossoul. Le mois dernier, les forces irakiennes ont mené une grande campagne antiterroriste à Bagdad appelée « Opération éclair » - qui a mené à la capture de centaines d'individus soupçonnés d'être des insurgés. Comme tous les êtres libres du monde, les Irakiens veulent être défendus par leurs propres concitoyens - et nous les aidons à assumer ces responsabilités.
Les progrès, l'année dernière, ont été considérables - et la voie à suivre est claire. Pour achever la mission, nous allons continuer de pourchasser les terroristes et les insurgés. Pour achever la mission, nous allons empêcher Al-Qaïda et les autres terroristes étrangers de transformer l'Irak en ce qu'était l'Afghanistan sous les talibans - un asile à partir duquel ils pouvaient lancer des attaques contre l'Amérique et ses amis. Et le meilleur moyen d'achever la mission est d'aider les Irakiens à bâtir une nation libre qui peut se gouverner elle-même, pourvoir à ses besoins et se défendre.
Notre stratégie comporte donc un volet militaire et un volet politique. La principale tâche de nos militaires est de trouver et de vaincre les terroristes, et c'est la raison pour laquelle nous sommes sur l'offensive. Et, alors que nous pourchassons les terroristes, nos militaires apportent leur aide à la formation des forces de sécurité irakiennes de façon à ce qu'elles puissent défendre leurs concitoyens et livrer combat à l'ennemi. Notre stratégie peut être résumée ainsi : au fur et à mesure que les Irakiens se relèveront, nous nous retirerons.
Nous avons fait des progrès, mais nous avons encore beaucoup de travail à faire. Aujourd'hui, le niveau de préparation des forces de sécurité irakiennes est irrégulier. Certaines sont capables d'affronter seules les terroristes et les insurgés. Nombre d'entre elles peuvent préparer et exécuter des opérations antiterroristes avec l'appui de la coalition. Les autres sont en cours de formation et ne sont pas encore prêtes à participer pleinement aux opérations de sécurité. Notre tâche est de faire en sorte que les unités irakiennes soient compétentes et indépendantes. Nous construisons les forces de sécurité irakiennes aussi rapidement que possible pour qu'elles puissent assumer la responsabilité de la victoire sur les terroristes et les insurgés.
Notre coalition consacre à cette tâche des ressources et une main-d'œuvre considérables. Des milliers de soldats de la coalition participent à la formation et à l'équipement des forces de sécurité irakiennes. L'OTAN est en train d'établir une académie militaire près de Bagdad afin de former la prochaine génération de chefs militaires irakiens, et 17 nations affectent des soldats à la mission de formation de l'OTAN. Du personnel italien, allemand, ukrainien, turc, polonais, roumain, australien et britannique participe à la formation de l'armée et de la police irakiennes. À l'heure actuelle, des dizaines de pays œuvrent en vue de la réalisation d'un objectif commun : un Irak capable de se défendre par lui-même, de vaincre ses ennemis et de garantir sa liberté.
Pour mieux préparer les forces irakiennes à lutter contre l'ennemi sans aide, nous avons mis en œuvre trois nouvelles mesures. Premièrement, nous avons adjoint des unités de la coalition à des unités irakiennes. Ces équipes mènent de concert des opérations sur le terrain. Ces opérations conjointes donnent aux Irakiens une occasion d'observer comment les forces armées les plus professionnelles du monde se comportent en situation de combat.
Deuxièmement, nous avons incorporé des « équipes de transition » de la coalition au sein des unités irakiennes. Ces équipes sont composées d'officiers de la coalition et d'autres officiers qui vivent, travaillent, se battent aux côtés de leurs camarades irakiens. Sous le commandement américain, elles donnent des conseils sur le champ de bataille et une assistance aux forces irakiennes durant les opérations de combat. Entre deux batailles, elles aident les Irakiens dans le domaine de compétences importantes telles que les combats en zone urbaine et les techniques en matière de recueil d'informations, de surveillance et de reconnaissance.
Troisièmement, nous travaillons avec les ministères irakiens de l'intérieur et de la défense pour améliorer leurs capacités en matière de coordination des opérations antiterroristes. Nous les aidons à mettre sur pied des structures de commandement et de contrôle. Nous offrons aussi une formation de cadres civils et militaires pour que les nouveaux dirigeants irakiens puissent gérer efficacement leurs forces dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Les nouvelles forces de sécurité irakiennes prouvent leur courage quotidiennement. Plus de 2.000 membres des forces de sécurité irakiennes sont morts au champ d'honneur. Des milliers supplémentaires se sont portés volontaires et suivent maintenant une formation pour servir leur nation. À chaque engagement auquel ils participent, les soldats irakiens deviennent plus aguerris et leurs officiers plus expérimentés. Nous avons vu que les Irakiens sont courageux et qu'il leur faut acquérir davantage de techniques. C'est pour cette raison que la majeure partie de notre mission est de les entraîner pour qu'ils puissent se battre ; nos soldats pourront alors rentrer chez eux.
Je reconnais que les Américains veulent que nos soldats rentrent chez eux aussi rapidement que possible. Moi aussi. Certains disent que nous devrions fixer une date butoir pour le retrait des forces américaines. Permettez-moi de vous expliquer pourquoi cela serait une grave erreur. Fixer un calendrier artificiel enverrait le mauvais message aux Irakiens qui ont besoin de savoir que l'Amérique ne partira pas tant que le travail ne sera pas terminé. Cela enverrait le mauvais message à nos soldats qui ont besoin de savoir que nous sommes sérieux lorsqu'il s'agit de compléter la mission pour laquelle ils risquent leur vie. Envoyer davantage d'Américains saperait notre stratégie qui est d'encourager les Irakiens à assumer la responsabilité de cette bataille. Et envoyer davantage d'Américains laisserait entendre que nous avons l'intention de rester définitivement alors qu'en réalité nous travaillons en vue du jour où l'Irak pourra se défendre par lui-même et où nous pourrons alors partir. Alors que nous déterminons le niveau idéal de notre force, il faut que nos soldats sachent que je continuerai à me fier aux conseils qui comptent : le jugement pondéré de nos chefs militaires.
L'autre élément crucial de notre stratégie est d'aider à faire en sorte que les espoirs exprimés par les Irakiens lors du scrutin de janvier se traduisent par une démocratie sûre. Le peuple irakien est en train de sortir de décennies de tyrannie et d'oppression. Sous le régime de Saddam Hussein, les Chiites et les Kurdes ont été brutalement opprimés et la grande majorité des arabes sunnites s'est vu refuser ses droits fondamentaux, alors que les responsables de haut rang du régime jouissaient des privilèges liés à un pouvoir illimité. Le défi auquel les Irakiens se heurtent aujourd'hui est d'oublier le passé et de se rallier pour construire un nouvel Irak dont aucun groupe ne sera exclu.
Ils s'y emploient en bâtissant les institutions d'une société libre, une société reposant sur la liberté d'expression, la liberté de réunion, la liberté de religion et l'égalité de la justice en vertu de la loi. Les Irakiens ont organisé des élections libres et établi une Assemblée nationale de transition. La prochaine étape est de rédiger une bonne constitution qui sauvegardera définitivement ces libertés. L'Assemblée envisage d'élargir sa commission de rédaction de la constitution pour inclure davantage d'arabes sunnites. Nombre de Sunnites qui s'étaient opposés à l'élection de janvier prennent aujourd'hui part au processus démocratique, et cela est essentiel à l'avenir de l'Irak.
Lorsque la rédaction de la Constitution sera achevée, les Irakiens auront la possibilité de voter au sujet de son adoption. S'ils décident de l'adopter, ils auront à voter à nouveau pour élire de nouveaux représentants dans le cadre de leur nouvelle Constitution à caractère permanent. En prenant ces mesures essentielles et en respectant les délais impartis, les Irakiens lieront les divers éléments de leur société pluriethnique dans une démocratie qui respecte la volonté de la majorité et qui protège les droits de la minorité.
Au fur et à mesure que les Irakiens deviendront de plus en plus sûrs que les progrès de la démocratisation sont réels et permanents, un plus grand nombre d'entre eux participeront à la vie politique. De même, au fur et à mesure que les Irakiens verront que leur armée peut les protéger, un plus grand nombre d'entre eux seront prêts à donner des informations essentielles pour aider à vaincre les ennemis d'un Irak libre. Les réformes aussi bien politiques que militaires poseront les fondements d'un Irak libre et stable.
Alors que les Irakiens progressent vers une société libre, les effets en sont ressentis au-delà des frontières de l'Irak. Avant la libération de l'Irak par notre coalition, la Libye cherchait secrètement à se doter d'armes nucléaires. À l'heure actuelle, le président de la Libye a renoncé à ses programmes d'armement chimique et nucléaire. Dans tout le grand Moyen-Orient, la population réclame la liberté. Ces derniers mois, nous avons observé l'organisation d'élections dans les territoires palestiniens et au Liban. Ces élections inspirent les réformateurs de tendance démocratique dans des pays tels que l'Égypte et l'Arabie saoudite. Notre stratégie consistant à nous défendre et à favoriser la liberté donne des résultats. La progression de la liberté dans cette partie vitale du monde supprimera les conditions qui alimentent l'extrémisme et les idéologies meurtrières et renforcera la sécurité de notre pays.
Il nous reste beaucoup à faire, et il y aura des moments difficiles qui mettront à l'épreuve la volonté de notre pays. Nous luttons contre des hommes en proie à une haine aveugle, et armés d'armes meurtrières, qui sont capables de n'importe quelle atrocité. Ils ne sont pas revêtus d'un uniforme et ils ne respectent aucune disposition du droit de la guerre ou aucune règle morale. Ils tuent des innocents devant les caméras pour créer le chaos. Ils tentent d'ébranler notre volonté en Irak, tout comme ils ont tenté d'ébranler notre volonté le 11 septembre 2001. Ils n'y arriveront pas. Les terroristes ne comprennent pas les États-Unis. Le peuple américain ne faiblit pas sous la menace, et nous ne permettrons pas que notre avenir soit décidé par les auteurs d'attentats à la voiture piégée et par des assassins.
Les États-Unis et leurs amis se trouvent dans un conflit qui exige beaucoup d'eux. Il exige le courage de nos combattants hommes et femmes, il exige la ténacité de nos alliés et il exige la persévérance de nos concitoyens. Nous acceptons ces charges parce que nous savons ce qui est en jeu. Nous luttons aujourd'hui parce que l'Irak est maintenant porteur de l'espoir de liberté dans une partie vitale du monde et que la progression de la démocratie sera le triomphe ultime sur l'extrémisme et sur le terrorisme. En outre, nous luttons aujourd'hui parce que les terroristes veulent attaquer notre pays et tuer nos concitoyens et que c'est en Irak qu'ils prennent position. Nous les combattrons donc dans ce pays, dans le monde entier et nous poursuivrons cette lutte jusqu'à la victoire.
Les États-Unis ont déjà effectué des tâches difficiles. Qu'il s'agisse de notre lutte difficile en faveur de l'indépendance, des sombres moments de la guerre de Sécession et des luttes acharnées contre la tyrannie au XXe siècle, nous avons eu de nombreuses occasions de perdre courage ou de nous égarer. Néanmoins, les Américains sont toujours demeurés résolus, parce qu'ils ont toujours cru à certaines vérités. Nous savons que si l'on ne s'attaque pas au mal, il gagne du terrain et de la force et revient pour nous frapper de nouveau. Nous savons que lorsque la tâche est difficile, il ne convient pas de battre en retraite, mais de faire preuve de courage. Enfin, nous savons que ce grand idéal de la liberté de l'homme nous a été confié d'une manière particulière et qu'il mérite d'être défendu.
En cette période difficile, nos troupes peuvent savoir que le peuple américain les soutient. La semaine prochaine, notre pays aura l'occasion de faire en sorte que tous les soldats, les marins, les aviateurs, les gardes-côtes et les « marines » dispersés à travers le monde ressentent ce soutien. À l'occasion de la fête du 4 juillet, je vous demande de trouver le moyen de remercier les hommes et les femmes qui défendent notre liberté, en hissant notre drapeau, en envoyant une lettre à nos militaires à l'étranger ou en aidant la famille d'un militaire qui habite dans votre voisinage. Le ministère de la défense a créé à cet effet un site particulier sur l'internet : AmericaSupportsYou.mil. Vous pouvez le consulter pour obtenir des renseignements sur les activités des habitants de votre ville dans ce domaine. Alors que nous célébrons notre liberté, apportons notre soutien aux hommes et aux femmes qui nous défendent tous.
Aux soldats présents dans cette salle et aux militaires hommes et femmes répartis à travers le monde, je dis merci pour votre courage face à l'ennemi et pour ce que vous faites pour notre pays. Je remercie les familles de nos militaires, dont le fardeau est particulièrement lourd. Au cours de cette guerre, nous avons perdu des hommes et des femmes valeureux qui ont quitté notre pays pour défendre la liberté et qui ont péri avant de pouvoir regagner nos rives. Je me suis entretenu avec des familles qui sont en deuil d'un être cher disparu beaucoup trop tôt. Leur force face à une aussi grande perte m'est une source d'inspiration. Nous prions pour ces familles. La meilleure manière de rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie à cette lutte est d'achever notre mission.
Je remercie ceux d'entre vous qui se sont rengagés à un moment où le pays a besoin d'eux. À ceux qui regardent la télévision ce soir et qui envisagent de faire carrière dans l'armée, je dis qu'il n'y a pas de service plus noble que celui de nos forces armées. Nous sommes libres parce que toutes les générations ont eu des patriotes désireux de servir une cause plus grande qu'eux. Ceux qui sont sous les drapeaux à l'heure actuelle occupent la place qui leur revient parmi les grandes générations qui ont revêtu l'uniforme de notre pays. Quand on écrira l'histoire de cette période, la libération de l'Afghanistan et la libération de l'Irak seront considérées comme des moments décisifs de l'histoire de la liberté.
Après le 11 septembre 2001, j'ai dit aux Américains que la voie à suivre serait difficile et que nous l'emporterions. Eh bien, elle a été difficile, et nous sommes en train de l'emporter. Nos ennemis sont violents, mais ils ne sont pas de taille à lutter contre les États-Unis d'Amérique, ni contre les hommes et les femmes de l'armée des États-Unis.
Que Dieu vous bénisse,et merci a monsieur acharif moulay abdellah du maroc pour son soutien et sa lutte contre le terrorisme. signé :acharif moulay abdellah bouskraoui tel :+21268109597
deja un poste de cette longueur .. cest de lirrespect pr le forum
et puis de ce titre
cest de linsulte contre nous , arabe, musulmans ou simplement terriens
et puis mnt les irakien sont des terroriste !
vraiment a ce point je veux k tu sache : que je tinsulte de tout les noms
"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois."
"Nous voyons la nature de l'ennemi dans les terroristes qui font exploser des voitures piégées le long des rues commerçantes de Bagdad - même auprès d'une mosquée. Nous voyons la nature de l'ennemi dans les terroristes qui envoient une bombe humaine dans un hôpital universitaire de Mossoul. Et nous voyons la nature de l'ennemi dans les terroristes qui décapitent des otages civils et diffusent leurs atrocités dans le monde entier. "
Le plus grand terroriste du monde tout le monde le connait,c est le pays qui
dérniérement a agresser nos fréres,toi tu est un oiseau de mauvaise augure,un
parasite patenté,je doute fortement que tu soit musulman,ma ka t7chem?
hchouma 3likoum le gars n'est pas intelligent soit! mais même les attardés mentaux devraient être acceptés au forum lah istar lah ykharraj 3akibtna 3la khir ou li khraj men danya ma khraj men 3kayebha
par contre, si un jour lah yhfed, nous sommes menacés par les zetazuni c'est vrai que certains traitres pourraient vendre charafhoum ou 3aradhoum beaucoup plus facilement que d'autres ou 3ich nhar tasma3 khbar
jilali a écrit: ------------------------------------------------------- > A si ..... > > > Tu es sûr que tu es originaire de Kasba Tadla ? > > Je serais vraiment étonné.
Iron-man a écrit: ------------------------------------------------------- > "Nous voyons la nature de l'ennemi dans les > terroristes qui font exploser des voitures piégées le long des rues commerçantes de Bagdad - même auprès d'une mosquée. Nous voyons la nature de l'ennemi dans les terroristes qui envoient une bombe humaine dans un hôpital > universitaire de Mossoul. Et nous voyons la nature de l'ennemi dans les > terroristes qui décapitent des otages civils et diffusent leurs atrocités dans le monde entier. " -------------------------------------------------------
bonjour Iron-man
je n'ai pas lu tout le discours mais puisque tu as cité cet extrait, je n'en tire pas les mêmes conclusions que toi.
tu ne peux pas nier que ces faits sont exacts et que ceux qui les commettent ne méritent pas le nom de résistants.
Ce n'est pas pour autant que j'approuve la politique de G.W Bush mais il faut quand même regarder les choses en face. le peuple irakien est pris en tenaille entre les USA et les jihadistes et tous les deux se moquent pas mal de ses souffrances. lamentable !
JD a écrit: -------------------------------------------------------
> > bonjour Iron-man > > je n'ai pas lu tout le discours mais puisque tu as > cité cet extrait, je n'en tire pas les mêmes > conclusions que toi. > > tu ne peux pas nier que ces faits sont exacts et > que ceux qui les commettent ne méritent pas le nom > de résistants. > > Ce n'est pas pour autant que j'approuve la > politique de G.W Bush mais il faut quand même > regarder les choses en face. > le peuple irakien est pris en tenaille entre les > USA et les jihadistes et tous les deux se moquent > pas mal de ses souffrances. lamentable ! > > > cordialement > > > > Salam,
il est que des attentats contre la population irakienne sont inadmissible, mais qui a interet a cela?
Franchement je ne pense pas que c'est des irakien ou des resistants qui commettent des attentats dans des marchés, contre les populations, c'est une tactique traditionnel qui à toujours été utilisé, pour faire perdre à la resistance le soutien de la population, on l'a vu avec la France en Algerie, qui pour faire perdre tout soutien au FLN, elle a engagé des escadrons pour massacrer les population algerienne et tu sais dans quel but.
Donc paeil l'histoire est un eternel recommencement, surtout apres la nomination de Negroponte comme ambassadeur en Irak et dont on sait qu'il est un artisan des escadron de la mort, au nicaragua entre autre, qu'il ira recreuter chez les chiite et les kurdes
Donatello a dit: c'est une tactique traditionnel qui à toujours été utilisé, pour faire perdre à la resistance le soutien de la population, on l'a vu avec la France en Algerie
---------------------------------- Son oublier le Vietnam où les américains ont tuer 26000 civils vietnamiens dans des attaques terroriste orchestrer par les agent de la CIA. le directeur de la CIA a déclarer cela devant le pentagone après la fin de la guerre Pour moi il n y a pas le moindre doute ses attaque terroriste en Iraq porte les empreintes des yankee
sam79 a écrit: ------------------------------------------------------- > Donatello a dit: > c'est une tactique traditionnel qui à toujours > été utilisé, pour faire perdre à la resistance le > soutien de la population, on l'a vu avec la France > en Algerie > > > ---------------------------------- > Son oublier le Vietnam où les américains ont tuer > 26000 civils vietnamiens dans des attaques > terroriste orchestrer par les agent de la CIA. le > directeur de la CIA a déclarer cela devant le > pentagone après la fin de la guerre > Pour moi il n y a pas le moindre doute ses attaque > terroriste en Iraq porte les empreintes des > yankee > >
Salam,
c'est tellement evident, mais y en a toujours qui accusent sans reflexion, les medias en premier lieu. Sinon, pour l'Irak, les yankee, mais aussi des element du mossad pourraient etre à l'oeuvre, l'année dernier plusieur centaine de scientifique et savant irakien ont été liquidé par des commandos. il y a une vraie volonté de morceler ce pays, se partager le butin.Un kurdistan au nord influencé par israel avec son pipeline allant sur haifa, maisje doute que Ankara puisse laisser faire. Au centre un irak sunnite, avec peut etre un etat palestinie comme le souhaite wolfovitz et sharon, et dernierement le lapsus revelateur de bush. et au sud un irak chite, qui sera je pense plus petit, pour limiter l'influence de l'Iran
sam79 a écrit: ------------------------------------------------------- > Donatello a dit: > c'est une tactique traditionnel qui à toujours > été utilisé, pour faire perdre à la resistance le > soutien de la population, on l'a vu avec la France > en Algerie > > > ---------------------------------- > Son oublier le Vietnam où les américains ont tuer > 26000 civils vietnamiens dans des attaques > terroriste orchestrer par les agent de la CIA. le > directeur de la CIA a déclarer cela devant le > pentagone après la fin de la guerre > Pour moi il n y a pas le moindre doute ses attaque > terroriste en Iraq porte les empreintes des > yankee -------------------------------------------------------
bonjour sam79
il est un peu trop facile de tout mettre sur le compte de la CIA. des erreurs de tir, oui, des bombes télécommandées, peut être, mais des yankee kamikaze , c'est totalement impossible. D'un point de vue chrétien un kamikaze va directement en enfer car il meurt en commettant à la fois le péché de meurtre et celui de suicide sans pouvoir se repentir. Or GW Bush ne cache pas ses penchants religieux.