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Gazoduc Maroc-Nigéria : Deux nouveaux Mémorandums d’entente signés en...
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16 octobre 2022 14:34
Tout accord ou action renforçant la fluidité des relations entre Rabat et Nouakchott et renforçant et diversifiant la coopération et le rapprochement entre les deux pays est le bienvenue. Pour le Maroc, un tel rapprochement ne fera que consolider son ancrage africain, tandis que pour la Mauritanie c'est un gage et une garantie pour un approvisionnement, depuis le nord, en produits alimentaire frais et autres produits agro-industriels. Sans parler du potentiel énorme que pourrait libérer une intensification de la coopération entre les deux pays voisins dans des domaines aussi divers que la pêche, l'énergie verte et durable, la formation, le tourisme, la défense et l'industrie militaire, etc ...
Ce faisant, le Maroc met en échec le rêve insensé et malsain des dirigeants de la junte militaire de l'est, d'isoler et de marginaliser le Royaume chérifien de sa continuité et ses racines Africaines ... Un vieux projet caressé par les dirigeants successifs de la junte algérienne sans succès ...
16 octobre 2022 15:43
Ces deux mémorandums d'entente signés par le Sénégal et surtout la Mauritanie confirment davantage le sérieux du projet gazoduc Nigéria-Maroc, n'en déplaise à certains.

On remercie infiniment Tebboune d'avoir choisi de mettre fin au contrat de gaz du gazoduc Maghreb-Europe, cela nous permettra d'exploiter gratuitement ce gazoduc dans le projet du gazoduc Nigéria-Maroc et d'économiser les frais de la construction d'un nouveau gazoduc entre le Maroc et l'Europe.

C'est pour dire que les dirigeants algériens sont tellement impulsifs qu'ils ne mesurent pas les conséquences de leurs décisions.
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16 octobre 2022 17:10
Très bonne nouvelle !!!!
16 octobre 2022 17:29
Je pense que ce projet est bâti sur du solide. Il aboutira. Il profitera à plusieurs pays producteurs et à forte croissance. Il avance à petits pas mais sur des fondations solides. En face de l'agitation et des paroles et zéro compétences. On peut arrêter et les laisser avancer, il n'y aura rien.
La crise actuelle va montrer en plus son importance voire sa vitalité. Et comme je l'avais déjà dit, si la junte n'était pas une bande de fous, il y a la place pour tout le monde. La place pour les deux projets car complémentaires.
16 octobre 2022 20:42
La durée de réalisation de ce projet est estimée à 25 ans si tout se passe bien. Compte tenu des bouleversements rapides que connait la planète, aussi bien au niveau géostratégique que technologique, sera-t-il toujours d’actualité dans 25-30 ans ? Ne risque-t-il pas d’être ddépassé par des solutions et alternatives plus agiles ?
17 octobre 2022 08:14
Ce projet a le mérite d'exister. Je ne suis pas spécialiste du domaine mais ce que je sais c'est que la crise russe change fondamentalement la donne. Certes la transition énergétique est toujours d'actualité, mais aucune solution n'émerge à ce jour et tout le monde le sait. On a vu récemment Macron dans un discours se plaindre que ses propres amis américains et au Golfe lui vendent le gaz très cher. Donc ce gazoduc est vital, et quand un projet est vital, il émerge très rapidement. D'autant plus que les pays concernés vivent une forte croissance économique. Les 25-30 ans seront réduits car tout va s'accélérer.
Autre chose, la transition énergétique. Ne croyez pas que d'un jour au lendemain, on va enterrer les hydrocarbures. C'est une transition. A ce jour beaucoup de pistes et de parlotte et aucune piste sérieuse pour le monde moderne.
Citation
Berkshire a écrit:
La durée de réalisation de ce projet est estimée à 25 ans si tout se passe bien. Compte tenu des bouleversements rapides que connait la planète, aussi bien au niveau géostratégique que technologique, sera-t-il toujours d’actualité dans 25-30 ans ? Ne risque-t-il pas d’être ddépassé par des solutions et alternatives plus agiles ?
17 octobre 2022 10:29
Ce n'est pas du jour au lendemain c'est sûr, mais les objectifs de réduire fortement les dépendance des énergies fossiles s'accélèrent partout. Il faut suivre de près les plans audacieux de la Grande Bretagne par exemple, leur programme/objectif "Balanced Net Zero " vise 2050 !!! Ce programme vise une transition très rapide des énergies fossiles vers les énergies propres et durables. Le projet de cable sous-marin pour importer l'électricité propre depuis le Maroc en fait partie.

D'autres pays vont suivre avec des objectifs plus ou moins agressifs. Si ces objectifs sont atteints même partiellement, ce gazoduc risque de commencer son fonctionnement à un moment où la dépendance du gaz en Europe sera fortement réduite, presque à zéro pour certains secteurs. Rien n'est sûr que la situation va évoluer comme prévu, mais le risque existe et il est énorme à mon avis:

[www.mckinsey.com]


Citation
AL MASSIRA a écrit:
Ce projet a le mérite d'exister. Je ne suis pas spécialiste du domaine mais ce que je sais c'est que la crise russe change fondamentalement la donne. Certes la transition énergétique est toujours d'actualité, mais aucune solution n'émerge à ce jour et tout le monde le sait. On a vu récemment Macron dans un discours se plaindre que ses propres amis américains et au Golfe lui vendent le gaz très cher. Donc ce gazoduc est vital, et quand un projet est vital, il émerge très rapidement. D'autant plus que les pays concernés vivent une forte croissance économique. Les 25-30 ans seront réduits car tout va s'accélérer.
Autre chose, la transition énergétique. Ne croyez pas que d'un jour au lendemain, on va enterrer les hydrocarbures. C'est une transition. A ce jour beaucoup de pistes et de parlotte et aucune piste sérieuse pour le monde moderne.
17 octobre 2022 10:56
Ma réponse est très simple. Nombre de pays d'Afrique de l'Ouest dont le Sénégal et la Mauritanie mais pas seulement, ont trouvé du gaz et sont en pleine croissance. Quel que soit le scénario du futur, ces pays vont avancer, ces pays vont intégrer le gaz dans leur économie et le gaz ne va pas disparaitre du jour au lendemain. Pour l'exporter sous une forme ou sous une autre il faut une infrastructure. Si un pays ne prend pas cette initiative, rien ne se fera.
Concernant le transition énergétique. Il ne faut pas oublier qu'on est sur de grandes économies industrielles. Ce n'est pas pour chauffer juste des particuliers ou assurer le gaz pour la cuisson mais du gaz pour des fonderies, des usines opérant dans l'automobile, l'aéronautique, le BTP, l'agro-alimentaire + tous les services et j'en passe. A ce jour on n'a pas les solution mais on entrevoit des pistes ni plus ni moins. Aucun pays ne peut mettre en péril son économie malgré les préoccupations écologiques et les bons discours. On a mis des décennies avant d'abandonner le charbon qui est encore utilisé de nos jours, on mettra plus de temps pour sortir des hydrocarbures.
Par exemple, si avec les technologies d'aujourd'hui on passait à la voiture électrique, en France, il faudrait multiplier le nombre de réacteurs par dix ou quelque chose de cet ordre pour répondre à la demande. Et je ne parle pas de l'Industrie. Là c'est juste le transport. Et ce sont des calculs simples. La technologie de substitution n'est pas encore trouvée. Et c'est un gros problème.
Citation
Berkshire a écrit:
Ce n'est pas du jour au lendemain c'est sûr, mais les objectifs de réduire fortement les dépendance des énergies fossiles s'accélèrent partout. Il faut suivre de près les plans audacieux de la Grande Bretagne par exemple, leur programme/objectif "Balanced Net Zero " vise 2050 !!! Ce programme vise une transition très rapide des énergies fossiles vers les énergies propres et durables. Le projet de cable sous-marin pour importer l'électricité propre depuis le Maroc en fait partie.

D'autres pays vont suivre avec des objectifs plus ou moins agressifs. Si ces objectifs sont atteints même partiellement, ce gazoduc risque de commencer son fonctionnement à un moment où la dépendance du gaz en Europe sera fortement réduite, presque à zéro pour certains secteurs. Rien n'est sûr que la situation va évoluer comme prévu, mais le risque existe et il est énorme à mon avis:

[www.mckinsey.com]
17 octobre 2022 13:29
Si on fait des projections dans le futur mais avec les technos et les infrastructures d’aujourd’hui, oui on ita pas loin.

Mais les projections qui prennent en compte les évolutions exponentielles en technos de production en énergie, en technos de réduction de la consommation, et des infrastructures etc.., combinés avec les investissements colossaux débloqués, arrivent à des résultats très réalisables et réalistes, mêmes les projections les plus pessimistes.
Citation
AL MASSIRA a écrit:
Ma réponse est très simple. Nombre de pays d'Afrique de l'Ouest dont le Sénégal et la Mauritanie mais pas seulement, ont trouvé du gaz et sont en pleine croissance. Quel que soit le scénario du futur, ces pays vont avancer, ces pays vont intégrer le gaz dans leur économie et le gaz ne va pas disparaitre du jour au lendemain. Pour l'exporter sous une forme ou sous une autre il faut une infrastructure. Si un pays ne prend pas cette initiative, rien ne se fera.
Concernant le transition énergétique. Il ne faut pas oublier qu'on est sur de grandes économies industrielles. Ce n'est pas pour chauffer juste des particuliers ou assurer le gaz pour la cuisson mais du gaz pour des fonderies, des usines opérant dans l'automobile, l'aéronautique, le BTP, l'agro-alimentaire + tous les services et j'en passe. A ce jour on n'a pas les solution mais on entrevoit des pistes ni plus ni moins. Aucun pays ne peut mettre en péril son économie malgré les préoccupations écologiques et les bons discours. On a mis des décennies avant d'abandonner le charbon qui est encore utilisé de nos jours, on mettra plus de temps pour sortir des hydrocarbures.
Par exemple, si avec les technologies d'aujourd'hui on passait à la voiture électrique, en France, il faudrait multiplier le nombre de réacteurs par dix ou quelque chose de cet ordre pour répondre à la demande. Et je ne parle pas de l'Industrie. Là c'est juste le transport. Et ce sont des calculs simples. La technologie de substitution n'est pas encore trouvée. Et c'est un gros problème.
17 octobre 2022 14:48
Je ne défends pas les technologies du passé et je ne suis un opposant au progrès. Je suis juste un observateur avec un œil scientifique. Je suis chercheur. Des technologies nouvelles on en a annoncés beaucoup, et parfois on a fait des plans sur la comète. Seulement, ces technologies butent sur des obstacles qu'ils n'arrivent pas à franchir et elles ne répondent pas au cahier des charges. L'enthousiasme c'est une chose et la réalité économique en est une autre.
A ce jour malgré les longs articles que j'ai lus, les nombreuses émissions, je n'ai pas encore vu la solution de substitution à un niveau industriel. C'est du bricolage. La voiture électrique n'a pas émergé. Le nucléaire n'a pas encore de successeur et les hydrocarbures non plus. Et il faut faire la liste qui tournent grâce à ces énergies. C'est impressionnant.
Ceci dit si on trouve une solution écologique demain qui remplit tous les critères je serai le premier à applaudir.
Citation
Berkshire a écrit:
Si on fait des projections dans le futur mais avec les technos et les infrastructures d’aujourd’hui, oui on ita pas loin.

Mais les projections qui prennent en compte les évolutions exponentielles en technos de production en énergie, en technos de réduction de la consommation, et des infrastructures etc.., combinés avec les investissements colossaux débloqués, arrivent à des résultats très réalisables et réalistes, mêmes les projections les plus pessimistes.
g
17 octobre 2022 21:16
Intéressant débat. Je serais plus en accord avec Massira, même si l'interrogation de Berkshire, concernant la probabilité qu'une percée technologique majeure puisse rendre le gaz moins stratégique à l'horizon 2050, me paraît compréhensible.
En premier lieu, il n'est pas impossible, me semble-t-il, que le délai estimé pour l'aboutissement d'un tel projet (gazoduc Maroc-Nigéria) puisse être réduit de manière consistante, disons d'ici à 2035 ou 2040 au grand maximum, pour autant que les investissements se concrétisent, s'intensifient et s'accélèrent, notamment en provenance des pays européens dès lors qu'ils auraient compris l'intérêt d'un tel gazoduc pour eux à la lumière de la crise ukrainienne actuelle.
Par ailleurs, il est vrai, comme souligné par Massira, que rien, à ce jour, dans la recherche scientifique et technique, ne laisse espérer la probabilité d'une percée technologique à même de permettre de se passer totalement du gaz. N'oublions pas non plus que le gaz n'est pas le pétrole, et que les pays industrialisés le classent en tant qu'énergie propre et non polluante, et reste donc complètement intégré à leurs programmes d'incitation et d'encouragement à l'utilisation des énergies durables et propres dans la perspective de la lutte contre le réchauffement climatique.
Quoi qu'il en soit, et bien qu'on s'aventure là dans le domaine de la spéculation et des hypothèses, il me semble peu probable que le gaz puisse être relégué au statut d'énergie dépassée et non stratégique d'ici une vingtaine d'année.
 
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