Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
La fuite des cerveaux, gangrène du marché du travail marocain ?
D
4 février 2018 07:17
Malheureusement ya toujours eu ce problème surtout ceux qui vienne étudier en France quand il voit ceux qu'il les attend au bled il préfère reste en france
b
4 février 2018 11:18
C'est un problème devenu structurel, générant un cercle vicieux dont il faudrait sortir. En effet les compétences de la génération n, susceptibles de jouer un rôle moteur en terme de leadership et de création d'emploi s'expatrient, en conséquence la génération n+1, ne trouvant pas suffisamment d"emplois s'expatrie à son tour.

C'est une perte sèche pour l'économie nationale, compte tenu du fait que seulement 10% des jeunes formés atteignent le sommet de la pyramide de la formation et que plus de 50% n'arrivent même pas au bac. En d'autres termes l'Etat et les familles ont du supporter les charges pour toute une génération afin d'espérer disposer des compétences du dixième de cette dernière : une pyramide qui sera à nouveau écrêtée finalement non plus par les échecs mais par la fuite des compétences.

La formation de ces jeunes a lourdement pesé sur notre budget en charges et en passif alors qu'ils représentent un actif et une haute valeur ajoutée pour les économies des pays d’accueil.
En France seuls quelques 16000 jeunes intègrent les prépas scientifiques, c'est dire l'importance relative de cet apport de compétences étrangères.
Ainsi ces jeunes maghrébins contribuent au développement des pays de l'OCDE, créant une valeur ajoutée en intervenant sur les marchés des pays arabes et du Moyen-orient.
Pour la mobilité et les avantages sociaux, nombre d'entre eux optent pour la nationalité du pays d'acceuil, coupant souvent définitivement les liens.

De mon coté, jusqu'à présent quatre de mes enfants, ingénieurs, sont en France, une situation qui ne me satisfait guère. J'essaie de faire en sorte, qu'ils puissent revenir s'installer définitivement au Maroc.
L'Etat devrait négocier et limiter cette saignée :
Attribuer des bourses sous forme de prêts et de crédits à rembourser ou dans le cadre d'un contrat de travail après l'obtention du diplôme.
Limiter le nombre, la durée des visas et de changement de statut étudiant-travailleur ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/02/18 11:19 par blagueur.
a
4 février 2018 13:47
T'es un sacré blagueur.....
Citation
blagueur a écrit:
C'est un problème devenu structurel, générant un cercle vicieux dont il faudrait sortir. En effet les compétences de la génération n, susceptibles de jouer un rôle moteur en terme de leadership et de création d'emploi s'expatrient, en conséquence la génération n+1, ne trouvant pas suffisamment d"emplois s'expatrie à son tour.

C'est une perte sèche pour l'économie nationale, compte tenu du fait que seulement 10% des jeunes formés atteignent le sommet de la pyramide de la formation et que plus de 50% n'arrivent même pas au bac. En d'autres termes l'Etat et les familles ont du supporter les charges pour toute une génération afin d'espérer disposer des compétences du dixième de cette dernière : une pyramide qui sera à nouveau écrêtée finalement non plus par les échecs mais par la fuite des compétences.

La formation de ces jeunes a lourdement pesé sur notre budget en charges et en passif alors qu'ils représentent un actif et une haute valeur ajoutée pour les économies des pays d’accueil.
En France seuls quelques 16000 jeunes intègrent les prépas scientifiques, c'est dire l'importance relative de cet apport de compétences étrangères.
Ainsi ces jeunes maghrébins contribuent au développement des pays de l'OCDE, créant une valeur ajoutée en intervenant sur les marchés des pays arabes et du Moyen-orient.
Pour la mobilité et les avantages sociaux, nombre d'entre eux optent pour la nationalité du pays d'acceuil, coupant souvent définitivement les liens.

De mon coté, jusqu'à présent quatre de mes enfants, ingénieurs, sont en France, une situation qui ne me satisfait guère. J'essaie de faire en sorte, qu'ils puissent revenir s'installer définitivement au Maroc.
L'Etat devrait négocier et limiter cette saignée :
Attribuer des bourses sous forme de prêts et de crédits à rembourser ou dans le cadre d'un contrat de travail après l'obtention du diplôme.
Limiter le nombre, la durée des visas et de changement de statut étudiant-travailleur ...
b
4 février 2018 16:14
Ola,
Cachondear, es una actitud y pecepcion de la vida ...
Citation
ashabar a écrit:
T'es un sacré blagueur.....
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook