Une conférence se tient le 13 décembre 2023 à Paris sur la Palestine, la 2ème en moins d’un mois, cette fois en vue de mettre à l’index le Hamas, le mouvement islamiste palestinien, déclencheur de l’opération «Déluge d’Al-Aqsa», considéré désormais pourtant par la grande majorité des Palestiniens et des peuples du tiers monde, comme le véritable représentant du peuple palestinien, en substitution de l’Autorité palestinienne, déconsidérée par sa collaboration avec les autorités d’occupation israéliennes en Cisjordanie. Aucun pays arabe n’a accepté de participer à cette conférence qui sera marquée par la présence des principaux membres de l’OTAN et de grands pays démocratiques de l’Afrique, tels la République démocratique du Congo, le Kenya et le Nigeria. Retour sur cette fébrilité diplomatique française, jusque-là inopérante.
Un Appel à la vertébration de Emmanuel Macron Vibrionnant sur le plan diplomatique à la faveur de la guerre de Gaza, Emmanuel Macron s’applique, en cet automne 2023, à compenser au Proche-Orient la perte du Sahel, l’été 2023, par une débauche d’initiatives dont la cohérence n’est pas le trait dominant, avec, à la clé, un plan abracadabrantesque pour la cessation des hostilités à Gaza.
Face à la cohorte des dirigeants occidentaux qui se sont précipités en Israël pour affirmer leur soutien à ce pays, Emmanuel Macron a voulu se distinguer, en multipliant les initiatives : de l’appel à la coalition internationale contre le Hamas, sur le modèle de la coalition anti Daech, au bateau hôpital aux larges de Gaza, à la conférence de Paris sur la Palestine, aux déboires de sa concertation franco-arabe en marge du sommet du climat à Doubaï, au gel des avoirs en France de Yehya Sinouar, chef militaire du Hamas, – dont le trésor de guerre, faut-il le rappeler, est alimenté par le Qatar, un des plus gros investisseurs du parc immobilier parisien et ancien partenaire de la France dans la destruction de la Syrie -, à la nouvelle conférence de Paris sur la criminalisation du Hamas, la liste est longue. Anormalement longue pour un si court laps de temps qui dénote une fébrilité inquiétante.
L’effet blast que Jupiter recherchait s’est retourné contre lui. Le retour de flammes a été ravageur tant pour la visibilité de la diplomatie française que pour la crédibilité de la France.1
Au point qu’une personnalité respectable du cénacle médiatique, Natacha Polony, directrice de l’hebdomadaire Marianne, ira jusqu’à lancer un appel d’offres en vue de greffer une colonne vertébrale au président français.2
En vain. En dépit du sarcasme qui a accompagné les révélations sur sa complicité avec Bernard Henri Lévy et des quolibets qui se sont ensuivis sur la complaisance présidentielle à l’égard du fer de lance de la guerre médiatique pro-israélienne sur le théâtre européen, Macron persévèrera : Au mépris du principe de la laïcité, un principe cardinal de la vie publique du seul pays au monde se réclamant de ce principe, le président français a célébré la fête juive Hanoukka à l’Élysée, en présence du Grand Rabbin de France Haïm Korsia, s’attirant un volet de bois vert de la part de la classe politique française.
«Un gamin de 10 ans avec une panoplie du petit chimiste, mais de la vraie nitroglycérine et des vraies allumettes», réagira la sénatrice socialiste Laurence Rossignol à la célébration de la fête juive Hanoukka à l’Élysée.
Retrait du Hezbollah au-delà du Litani contre retrait israélien au sud de Haïfa Le second Bernard Emié est le directeur de la DGSE. Son retour à Beyrouth sur le terrain de ses anciens méfaits était particulièrement malvenu. Fidèle à lui-même, le comportement de l’ancien proconsul de France au Liban a été juge «hautain et présomptueux» par le quotidien libanais Al Akhbar.
Emié, faut-il le rappeler, est l’auteur de l’ineptie juridique sur la «responsabilité implicite» de la Syrie et du Hezbollah dans l’assassinat en 2005 de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, qui a valu au Liban, en état de faillite, de financer à ses frais près d’un milliard de dollar le fonctionnement du tribunal spécial sur le Liban chargé de juger les assassins présumés du milliardaire libano saoudien, partenaire en affaires du président Jacques Chirac.
L’homme, dont la mandature à la tête du renseignement français a été marquée par la déconfiture de la France dans son pré-carré africain (Mali, Burkina Faso et Niger) a surtout cherché à mobiliser les alliés traditionnels de la France,- l’aile radicale du leadership maronite, les anciennes milices chrétiennes – pour sa sinistre besogne :
Forcer le Liban à consentir à une zone démilitarisée de 40 kms, non pas tant pour favoriser le retour dans leurs foyers des Israéliens déplacés de la Haute Galilée, mais pour entraver les actions de harcèlement du Hezbollah sur le front nord israélien en vue de réduire la pression militaire sur Gaza.
Le Hezbollah a laissé entendre, que dans l’hypothèse d’un dégagement, il ne saurait être unilatéral, du côté libanais exclusivement. Toujours dans une telle hypothèse, la formation chiite exigerait l’application du principe de réciprocité qu’elle a imposé dans ses règles d’engagement des hostilités avec Israël.
Dans son optique, le dégagement du Hezbollah libanais au fleuve Litani, soit à 40 kms de la frontière libanaise, devrait s’accompagner d’un dégagement équivalent de l’armée israélienne de sa frontière Nord jusqu’au sud de Haïfa, de manière à signifier aux éventuels interlocuteurs occidentaux, dans l’ordre subliminal, une réciprocité de traitement dans tout ce qui a trait à l’équilibre de la dissuasion entre Israël et le Hezbollah.
Bernard Emié a laissé planer la possibilité de retirer le contingent français de la FINUL en vue de contraindre le Liban à observer intégralement la Résolution 1701 sur le Liban prévoyant le dégagement de la zone frontalière d’Israël de toute présence armée.
Réagissant avec ironie aux propos de l’émissaire français, un des interlocuteurs libanais aurait suggéré au maitre espion français de mandater une firme de BTP française afin de modifier le cours du fleuve Litani et de le tracer le long de la frontière libano israélienne pour obtenir ainsi satisfaction de sa demande.
(L’engagement du Hezbollah dans la guerre a contraint Israël à immobiliser dans la région frontalière libano-israélienne le tiers des effectifs logistiques de l’armée israélienne, y compris des troupes d’élite, la moitié de ses forces navales, alors que 50 pour cent de sa force balistique a été positionnée en direction du sud-Liban.)
Incidents en mer rouge entre les Houthis et la marine française Tout se passe, estime Al Akhbar, comme si la France a épousé complètement le point de vue israélien dans l’espoir d’être incluse dans le jeu diplomatique régional dont elle est pour l’instant exclue. Se plaçant aux avants postes de la défense d’Israël, la marine française a abattu le 9 décembre deux drones houthis tirés depuis le Yémen en direction d’Israël.
La riposte n’a pas tardé. La frégate française, qui patrouille en mer Rouge, a été visée le lendemain par des drones tirés par le groupe islamiste depuis le Yémen. La frégate Languedoc est déployée depuis la mi-novembre aux côtés du porte-avions américain Eisenhower dans un carrefour commercial hautement stratégique entre le Yémen et l’Égypte.
Le baptême de feu de la France dans la guerre de Gaza a ainsi été acté lundi 11 décembre à l’avant-veille de la conférence de Paris consacrée à la mise à l’index du Hamas, dont les Houthis en sont de fermes alliés.
Le plan franco-saoudien pour la fin des hostilités à Gaza La visite de Emié à Beyrouth a été doublée par un déplacement à Ryad de Mme Anne Grillo, ancienne ambassadrice au Liban et nouvelle directrice du département ANMO (Afrique du Nord-Moyen-Orient) au Quai d’Orsay en vue de concocter un plan visant à la cessation des hostilités à Gaza. L’activisme diplomatique français est supervisé depuis l’Élysée par M. Xavier Chatel, ancien ambassadeur de France à Abou Dhabi.
Sur Laurent Fabius «petit télégraphiste des Israéliens», cf ce lien [www.madaniya.info]
Selon les indiscrétions de la presse libanaise, ce plan prévoirait notamment
La libération de 5000 prisonniers palestiniens des geôles israéliennes – et non de dix mille comme le réclame le Hamas afin de ne pas donner pleinement satisfaction au mouvement islamiste palestinien ; L’octroi d’un sauf conduit aux dirigeants du Hamas pour les exiler en Algérie ; Le déploiement d’une force d’interposition à Gaza constituée par la France, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes Unis, autrement dit la coalition des vaincus de la guerre du Yémen contre les Houthis ; Enfin, dernier et non le moindre, placer Gaza sous l’administration de l’Autorité palestinienne. Se préoccuper de soulager militairement un pays qui procède à un nettoyage ethnique d’une population supposée amie de la France, bénéficiant de surcroit d’un pont aérien de 200 avions cargos, en deux mois de combat, représentant dix mille tonnes de matériel militaire, en superposition à une aide militaire annuelle de 3,8 milliards de dollars, avec en prime un droit de veto au Conseil de sécurité… Un tel comportement se qualifie généralement en droit international de «co-belligérance».
Parachuter dans une zone de guerre une autorité discréditée par sa collaboration avec son occupant constitue un cas type de «vichysme», par référence au régime collaborationniste de Vichy avec le nazisme dont la bureaucratie française a du mal à s’en départir.
Le journal Al Akhbar n’a pas hésité à qualifier le comportement de la France d’«odieux agent stipendié au service de l’ennemi».
Les plans sont plus vastes que ceux de Gaza. Dites-moi. Pourquoi les Américains, les Britanniques, les Francais, les Allemands, les Italiens déploient leurs navires de guerre face à Gaza ?
Les USA, la GB, la France, l´Allemagne, l´Italie…. toutes des nations prises en otages par leur gouvernements respectifs aux mains d´une puissance étrangère et apatride, dont Israel, dans toute son inhumanité et démence, est aujourd´hui le symbole vivant… Toutes des nations brimées, ruinées, abusées, meurtries par des gouvernements successifs, les uns plus corrompus que les autres. Toutes des nations en souffrance, aujourd´hui au bord de leur extermination en raison d´une poignée d´imbéciles, de psychopathes protégés par leurs titres grandiloquents et leurs mensonges, leurs médias…
L´heure est extrêmement grave. Ce discours en est l´ultime avertissement !
Que les peuples mettent enfin fin à ces scandales et ce régime qui les oppriment, arrêtent et fassent le procès au criminels, vicieux, qui ont sacrifié les nôtres, nos enfants sur l´autel de leur dieu… pour notre bien, disent-ils…. ´Que les gens le sachent : Ce que ce que subissent les Gazouies aujourd´hui, nous le subiront demain… si nous ne réalisons pas que le moment d´agir, de dire « stop », c´est tout de suite !
لأول مرة تعترف الولايات المتحدة الأميركية أن ‘‘إسرائيل بدأت تفقد الدعم في كل أنحاء العالم‘‘..إسرائيل بكل ما تنفقه من أموال هائلة من أجل الدعاية لنفسها كواحة ديمقراطية وسط غابة من الرجعيات العربية، إسرائيل بكل شبكة الدعم من السينما للسياسة خسرت معركتها الإعلامية بالكامل..وهذا لم يكن يحدث لولا صمود المقاومة في الميدان.
للمرة الأولى يخرج الرئيس الأميركي ليقول أن ‘‘سلامة الشعب اليهودي على المحك‘‘..هذا قول لم يخرج من فم مسئول أميركي منذ حرب أكتوبر..حركة مقاومة من 30 ألف مقاتل يعيشون تحت الأرض بالحد الأدنى من الطعام والغذاء، عرّضوا قوة نووية لخطر الزوال..أثبتوا للعالم في وجه آخر أنه لا يمكن لطرف العيش وحيدًا في المنطقة بسلام والطرف الآخر في بؤس مطلق.
لأول مرة يصبح الغرب مُجبرًا على القول بحل الدولتين وفقًا لحدود ما قبل 67..ليس لكلام دعائي، بل لأنه الحل الوحيد لبقاء جزء من إسرائيل كما أرداها الغرب..البلطجة المجانية لكيان يرفض حتى وضع حدود لدولته سقط غربيًا، ويعلم الكل الآن أن حياة الإسرائيلي مقابل حياة الفلسطيني، وموتهما كذلك.
هذه مرحلة فاصلة..كثير من الدوائر كان يتوقع عملية عسكرية ساحقة على غرار بيروت 82 تستسلم فيها حماس وتخرج مشتتة إلى أصقاع الأرض..لكن اتباع تكنيكات حرب العصابات المدهشة وسط تقدم إسرائيلي مصحوب بموت مجاني لجنوده، غير معلن عن أعداده الحقيقية، جعل الأمر يتوقف مرة أخرى عند حماس..لا غزّة بدون مقاومة..ولا سلطة على غرار الضفة..ولا حل بدون وضع الطرف الفلسطيني في الحساب..شهران من محاولات السحق..والنتيجة صفر.
إسرائيل بعد الحرب، مهما كانت النتائج، ستكون على وشك انقسام داخلي لم يسبق له مثيل، والتوحّد ضد عدو مشترك، سينهار بمجرد وضع السلاح..ويعلم نتيناهو ذلك جيدًا، يعلم أن رقبته السياسية هي ثمن يفتح الباب لأثمان أخرى أفدح سيدفعها السلم الاجتماعي هناك..ومزيد من الحرب يعني تأجيل لانفجار داخلي قادم..وصمود المقاومة الآن، الآن تحديدًا، سيدفع أكثر لذلك..ويعلم الأمريكيون ذلك، ويدعون لتغيير فوري في بنية الحكومة الصهيونية تقبل بحل الدولتين.
المقاومة تغيّر كل تفاعلات الشرق الأوسط بمعنى الكلمة..لا تطبيع كما كان، ولا تحالفات سوف تضمن السلامة الملاحية..ولا شرطي إسرائيلي بعصا غليظة يمكنه ضبط الأوضاع أميركيًا..ولا فلسطيني سوف يموت أو يقتل مجانيًا..ولا استقرار في المنطقة دون فلسطين..دون مقاومة تعرف جيدًا متى ترفع السلاح..وأي مكاسب تجنيه من ورائه.
طالت أم قصرت..هذه الحرب ستخرج منها إسرائيل مهزومة..وسيخرج منها الشرق الأوسط في حقبة تنهي ذلّي 67 وسلام الضعفاء !
La plus grande victoire de la résistance jusqu’à présent est le discours de Biden.
Pour la première fois, les États-Unis d’Amérique admettent qu’« Israël a commencé à perdre son soutien dans le monde entier. » Israël, avec toutes les énormes sommes d’argent qu’il dépense pour se présenter comme une oasis démocratique au milieu d’une forêt de Réactionnaires arabes, Israël, avec tout son réseau de soutien, du cinéma à la politique, a perdu sa bataille. L'ensemble des médias... cela ne serait pas arrivé sans la fermeté de la résistance sur le terrain.
Pour la première fois, un président américain affirme que « la sécurité du peuple juif est en jeu. » C’est une déclaration qui n’est pas sortie de la bouche d’un responsable américain depuis la guerre du Kippour. de 30 000 combattants vivant sous terre avec un minimum de nourriture et de nutrition, se sont exposés à l'énergie nucléaire. Au risque de disparaître... ils ont prouvé au monde sous un autre visage qu'un parti ne peut pas vivre seul dans la région en paix pendant que l'autre parti est dans une misère absolue.
la seule solution pour la survie d’une partie d’Israël comme l’Occident le voulait. be.. L'intimidation gratuite d'une entité qui refuse même de fixer des frontières pour son État est tombée entre les mains de l'Occident, et tout le monde sait maintenant que la vie des Israéliens est en échange de la vie des Palestiniens, et de leur mort également.
C’est un tournant. De nombreux milieux s’attendaient à une opération militaire écrasante semblable à Beyrouth 82, dans laquelle le Hamas se rendrait et se disperserait aux quatre coins du monde. Mais l’adoption de techniques de guérilla étonnantes au milieu d’une avancée israélienne s’est accompagnée par la mort gratuite de ses soldats, dont le nombre réel n'a pas été annoncé, a fait que le problème s'arrête encore une fois au Hamas.. Il n'y a pas de Gaza sans résistance.. Il n'y a pas d'autorité comme la Cisjordanie.. Et il n'y a pas de solution sans mettre en place le côté palestinien dans le compte.. Deux mois de tentatives pour l’écraser.. et le résultat est nul.
Après la guerre, Israël, quels qu'en soient les résultats, sera au bord d'une division interne sans précédent et d'une unité contre un ennemi commun, qui s'effondrera dès qu'il déposera les armes... et Netanyahu le sait bien. le cou politique est un prix qui ouvre la porte à d’autres prix, plus élevés, que paiera la paix sociale là-bas. … et davantage de guerre signifie retarder une explosion interne à venir… et la fermeté de la résistance maintenant, surtout maintenant, poussera encore plus pour cela… et les Américains le savent, et ils appellent à un changement immédiat dans la structure du gouvernement sioniste qui accepte la solution à deux États.
La résistance change toutes les interactions au Moyen-Orient dans tous les sens du terme. Pas de normalisation telle qu’elle était, et pas d’alliances qui garantiraient la sécurité de la navigation. Aucun policier israélien avec un gros bâton ne peut contrôler la situation comme un Américain. Aucun policier palestinien. mourront ou seront tués gratuitement.. Et il n'y a pas de stabilité dans la région sans Palestine. Sans résistance, vous savez très bien quand lever votre arme... et quels gains vous en retirez.
Longue ou courte... cette guerre laissera Israël vaincu... et le Moyen-Orient en sortira dans une ère qui mettra fin à l'humiliation de 1967 et à la paix pour les faibles !
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