Le porte parole du gouvernement a dû reconnaitre l'échec des mesurettes prises récemment contre cette flambée, il a fini par admettre que non seulement les prix n'ont pas baissé comme le gouvernement avait annoncé, mais ils ont augmenté !!!
Ensuite retour au silence et à l'indifférence face aux cris d'appel au secours de plus en plus nombreux et de plus en plus poignants/audacieux des marocains démunis.
Face aux journaliste qui ont questionné le porte parole sur les actions contre les fameux spéculateurs sur les prix, ce dernier a sorti une réponse lunatique: "je ne sais pas qui sont les spéculateurs, si vous, vous les connaissez montrez-les nous". Pour résumer sa réponse: ce gouvernement, avec toutes les institutions à sa disposition, tous les moyens humains et techniques qui sont normalement capables de trouver tout individu suspect de la moindre infraction, attend que les journalistes et les citoyens lui indiquent les spéculateurs responsables présumés de la flambée des prix ????!!! Incroyable.
Les mesures pour contrer cette augmentation des prix existent : trop facile de se dérober derrière la raison de la difficulté d'exercer un contrôle.
Dans le domaine de l'immobilier, le fisc taxe les déclarations insuffisantes, les dissimulations fiscales ou le noir. Un référentiel des prix, un droit de préemption publique et autres mesures, permettent d'asseoir des révisions fiscales.
Ainsi, il est possible d'établir un référentiel des prix des denrées vitales tant sur le marché intérieur que sur le marché à l'export, de sorte que l'offre étrangère soit ramenée voisine de l'offre locale en tenant compte de la différence des salaires, des niveaux de vie et des pouvoirs d'achat des classes moyennes et autre telles que l'affichage des prix sous douanes, dans le marché de gros, chez les grossistes, chez les détaillants
Il n'est pas économiquement et sécuritairement parlant de laisser agir librement les spéculateurs comme l'offre étrangère visant à drainer et à capter les ressources alimentaires vitales créant une hausse des prix, une pénurie artificielle, une disette, une famine.
Les pluies, l'énergie, les intrants dans les productions agricoles (infrastructures publiques, voiries, eaux des nappes, barrages et systèmes d'irrigations, phosphates, main d’œuvre, semis sélectionnés, etc.) forment une contribution collective et publique dans l'acte de production agricole, comme dans celui de l'intermédiation ou de la distribution, qui ne peuvent se targuer d'une "liberté" totale et inconsciente, de vendre à qui bon leur semble, aux prix qui les intéressent et ce indépendamment de toute solidarité nationale et sociale.
Depuis des années les ventes à l'export si elles ont contribué au maintien de l'emploi saisonnier, elles n'ont pas dégagé les ressources suffisantes pour la mise à niveau scientifique et technique, la maintenance et le développement du secteur agricole.
Il suffit de se pencher sur l'état du réseau d'irrigation dans le gharb, comme sur le secteur des PME : outillage agricole, fabrication de pompes, de conduites forcées, de canaux de transfert, de barrages de retenue, l'incidence sur la petite industrie chimique, etc., voire sur le développement de l'agro-industrie génératrice de plus-value.
Il suffit de voir les documentaires asiatiques, coréens présentant les techniques et les unités industrielles dans ce même secteur d'activité pour prendre conscience du retard accumulé dans ce domaine.
Bref, les mesures ne manquent pas pour rendre ce secteur profitable tant pour le citoyen que pour une exportation raisonnée et raisonnable : Volonté publique gouvernementale ?
Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/03/23 10:55 par blagueur**.
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