Les plus hauts responsables des Nations unies ont demandé, le 16 février, au Conseil de sécurité d'agir immédiatement afin de protéger les populations du Darfour, au Soudan, contre de nouvelles atrocités et pour mettre fin à cet « enfer sur terre », comme l'a décrit le secrétaire général, M. Kofi Annan.
La haute commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Mme Louise Arbour, et M. Annan ont tous deux exhorté les 15 membres du Conseil de sécurité à faire en sorte que soient traduits en justice les auteurs ou les commanditaires des terribles violations des droits de la personne qui se produisaient au Darfour. Ils lui ont demandé d'appliquer « une gamme totale d'options », notamment des sanctions contre les parties qui tuent et pillent les populations civiles sans défense dans cette région.
Les Etats-Unis ont fait circuler un projet de résolution visant à augmenter le nombre des soldats de maintien de la paix au Darfour, à appliquer un embargo sur les armes, à geler les avoirs des individus soupçonnés d'avoir trempé dans des crimes et à restreindre les vols d'avions militaires dans la région.
Présentant au Conseil de sécurité le rapport remis par les cinq membres de la Commission internationale d'enquête sur le Darfour, Mme Arbour a fait état en particulier de certaines atrocités commises dans le village de Kailek (sud de la province) et qui appellent à des mesures immédiates.
« Kailek et les villages alentours ont été attaqués par deux fois par les forces gouvernementales et par les Djandjawids, a-t-elle dit. A la suite de la deuxième attaque, en mars 2004, les villageois se sont réfugiés dans la montagne, où les Djandjawids les ont pourchassés. L'armée a envoyé des tirs d'artillerie dans la zone et a mitraillé les personnes en fuite ; certaines d'entre elles ont été capturées et fusillées. »
Pendant une cinquantaine de jours, une trentaine de milliers d'habitants ont été entassés dans un petit terrain ouvert à Kailek, a indiqué Mme Arbour. « Là, ils ont eu droit aux pires traitements. Certains hommes ont été saisis et froidement abattus. On dit qu'on a jeté des personnes dans des brasiers, où elles ont brûlé vives. On a placé les femmes et les enfants à l'écart, dans un petit endroit muré, et périodiquement leurs capteurs les saisissaient pour les violer, parfois il s'agissait de viols à plusieurs. »
La Commission d'enquête a établi que « les forces gouvernementales soudanaises et les milices ont commis des attaques indiscriminées, notamment le meurtre de civils, des actes de torture, des disparitions forcées, la destruction de villages, le viol et d'autres formes de violence, de pillage et de déplacement forcé, dans tout le Darfour, » a-t-elle dit.
« Ces actes ont été menés de façon systématique et répandue et peuvent donc constituer des crimes contre l'humanité », a estimé Mme Arbour. Elle a souligné que la Commission n'était pas parvenue à la conclusion que des actes de génocides avaient été commis. « Mais cela ne diminue en rien la gravité des faits commis », a-t-elle insisté.
Pour sa part, M. Annan a déclaré : « Ce rapport démontre, au-delà de tout doute possible, que les deux dernières années ont été rien moins que l'enfer sur terre pour nos camarades humains au Darfour. Et malgré l'attention donnée par le Conseil de sécurité à cette crise, cet enfer brûle toujours aujourd'hui. J'appelle le Conseil de sécurité à agir d'urgence pour arrêter la poursuite des tueries et des souffrances au Darfour, et pour rendre justice à ceux qu'il est déjà trop tard pour sauver. »
Mme Arbour a estimé que la cour pénale internationale (CPI) était le meilleur moyen de lutter contre l'impunité dans la province soudanaise du Darfour. Les Etats-Unis, qui, avec d'autres membres permanents du Conseil de sécurité, ne sont pas parties à la CPI, proposent au Conseil de créer un « Tribunal pour le Soudan » qui serait administré par les Nations unies et par l'Union africaine. Il pourrait utiliser les locaux du Tribunal pénal international pour le Rwanda, créé par l'ONU à Arusha, en Tanzanie. article retransmis par : acharif moulay abdellah bouskraoui.
Ne t'inquiète pas ; L'ONU agit rapidement quand il s'agit de condamner les Arabo-musulmans. D’ailleurs, ils sont les seuls à devoir respecter à la lettre les décisions onusiennes.
Le Darfour représente certes une préoccupation supplémentaire dans ce monde plein de conflits. Conflits qui sont générés et entretenus par l'impérialisme. La soudaine préoccupation pour ce type de conflit, tel le Darfour est un subterfuge que je constate de la part des sionnistes avec qui je "discute" (je combats) sur certains forums. Tu tiens exactement le même discours et tu adoptes la même méthode. Je pense donc que ton pseudo n'est ni plus ni moins qu'un déguisement ! C'est malsain.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/02/05 17:29 par Salaheddine.
Dans le cas ou, par hasard bien sûr, vous ne savez pas qui est-ce Monsieur "acharif moulay abdellah bouskraoui"; le voila de retour avec des articles toujours sur mesure, bien ficelés, bien ciblés, bien triés, bien choisis, en dosage parfait avec l’odeur pour nous contaminer les profondément les pommons.
Son job, principalement dédié corps et âme (ou plutôt lame) à la communauté marocaine. Il souhaite, toujours sur ordre de son Sidi, je ne sais pas d'ailleurs qui est-ce mais disant Monsieur Moulay-le-fantôme, un haut fonctionnaire de l'administration de Rabat, qui l'a personnellement chargé de polluer les esprits de ses compatriotes afin de leurs rappeler que le Makhzen, la police secrète marocaine, a toujours les yeux en intelligence braquées sur ses grands chéris.
Ce petit garçon, ou petite fille ayant voulu se travestir derrière une dénomination profondément marquée d'un enracinement marocain, pour crédibiliser son cocktail informationnel.
Monsieur Bouzkaoui, nous avons compris le sens de ton éminence harcèlement informationnel, nous l'avons chaleureusement bien intégré. Maintenant, nous en avons un peu marre de ton cracha son suite. Soit, tu participes activement au débat, en nous profitant de ton jus de cervelle et auquel cas nous sommes toujours ravi d'échanger avec toi, cher Moulay Bouzkaoui. Soit tu nous envoies directement ton chef pour régler cette question de pollution cervicale une fois pour tout. Je te rappelle que ton rejet est en désaccord complet avec l'accord de KYOTO, dont le Maroc, pas le Makhzen car celui-ci ignore le mot accord, est un des signataires.
Dis, à ton chef, y en a marre de son poubelle sur nos figures, et s’il ne décide pas d’arrêter son cheminé à fumé noire, nous en remettrons aux autorités les plus honnêtes de son pays