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Le CSA engage une "procédure de sanction" contre Al-Manar
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8 décembre 2004 18:11
TÉLÉVISION
Le CSA engage une "procédure de sanction" contre Al-Manar
LE MONDE | 08.12.04 | 14h52
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel reproche à la chaîne proche du Hezbollah libanais de "nouveaux manquements". Les sanctions peuvent aller de la suspension de l'autorisation d'émettre à son retrait.
Le conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a annoncé mardi 7 décembre qu'il avait décidé d'engager "une procédure de sanction" contre Al-Manar, la chaîne du Hezbollah libanais, après de "nouveaux manquements" constatés sur son antenne.





Dans une lettre adressée à Al-Manar cette semaine, le CSA lui reproche des commentaires diffusés le 2 décembre sur l'antenne et "susceptibles de constituer une incitation à la haine ou à la violence", dont notamment une phrase : "Israël mène une campagne sans précédent contre la chaîne Al-Manar (...) en tirant les ficelles par ci et par là, pour empêcher la chaîne de télévision de révéler aux téléspectateurs européens, aux résidents étrangers en Europe, la réalité des faits et de la situation, les crimes contre l'humanité perpétrés par Israël, aussi bien en Palestine occupée que dans le monde..."

Le CSA blâme Al-Manar de l'utilisation de la formule "crimes contre l'humanité" : " Il ne saurait vous échapper, écrit le CSA à la chaîne, que les termes de "crimes contre l'humanité" recouvrent un statut juridique précis consacré par le droit international depuis l'Accord de Londres du 8 août 1945 et le statut du tribunal militaire international de Nuremberg (...). Or, sur la base de ces textes, l'Etat d'Israël n'a jamais été déclaré coupable de crimes contre l'humanité devant une juridiction pénale internationale."

LANCÉE EN 1991

Le premier ministre Jean-Pierre Raffarin avait indiqué jeudi 2 décembre au Sénat la prochaine "résiliation" de la convention signée le 19 novembre entre Al-Manar et le CSA, qui permet à cette chaîne, sous certaines conditions, de diffuser ses programmes en France et en Europe via le satellite Eutelsat. Al-Manar est sous le feu des critiques d'associations comme le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et de parlementaires de gauche et de droite, exigeant son interdiction. M. Raffarin avait souhaité un renforcement des moyens juridiques pour interrompre "immédiatement" ce genre de programmes "incompatibles avec nos valeurs".

Le CSA entendra les justifications des représentants d'Al-Manar en assemblée plénière le 17 décembre. Les sanctions peuvent aller de la suspension de l'autorisation d'émettre à son retrait.

Lancée en 1991, pour "contredire la propagande sioniste", Al-Manar (le phare en arabe) diffuse ses programmes par satellite depuis 2000. Très peu regardée en dehors du Proche-Orient, la chaîne est membre de l'Union des organismes radiodiffusés et télévisés arabes, accréditée auprès de la Ligue arabe. Créée à l'origine comme une chaîne d'information du Hezbollah et de programmes religieux intégristes, Al-Manar se veut aujourd'hui une télévision généraliste. Elle propose tous types de programmes sauf les variétés, qui sont bannies de son antenne.

Aux accusations du CSA d'utiliser abusivement le terme de "crimes contre l'humanité" pour parler des exactions israéliennes, la chaîne rétorque que beaucoup de télévision arabes ont les mêmes pratiques et utilisent les mêmes terminologies.

Al-Manar se voit aussi reprocher de faire l'apologie du terrorisme notamment en diffusant des vidéos préenregistrées de "combattants kamikazes" morts lors d'attentats anti-israéliens. La chaîne les justifie par sa mission de "glorifier les martyrs de la résistance à l'occupation".

Lui a également été reproché d'utiliser les émissions de divertissement pour diffuser un message politique. Ainsi, le jeu de culture générale de la chaîne ne propose pas une somme d'argent au gagnant mais offre aux candidats de devenir des "Saladin virtuel". En pratique, à chaque bonne réponse, au lieu de marquer des points, les joueurs avancent vers Jérusalem. Pour la chaîne du Hezbollah, la Ville sainte est aussi arabe et l'occupation de sa partie Est est reconnue par l'ONU.

Enfin, pour légitimer le ton, souvent perçu comme ironique et acerbe, de sa revue quotidienne de la presse israélienne, la chaîne oppose le droit à la liberté de critiquer "un ennemi qui occupe nos terres".

Avant d'entendre les arguments Al-Manar le 17 décembre, le CSA verra sa requête en référé pour obtenir la suspension de la diffusion de la chaîne discutée par le Conseil d'Etat samedi 11 décembre.

Tewfik Hakem

APRES LE VOILE , tarek ramadan maintenant le voile a qui le tour? la langue arabe tt simplement peut etre


f
8 décembre 2004 18:21
je voulais dire maintenant almanar
f
9 décembre 2004 08:01
C'est quoi almanar ?
Une pseudo chaine de haine, de guerre et de fanatiques fou de "non de dieu" ?
Pour lire le coran, faut pas une télé,une radio suffit .
 
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